La Breizhou Académie note Sochaux-Rennes (2-6)

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Roazh Takouer a fini par décuver

Oui, la Breizhou est très en retard, mais ça s’explique vu la qualité du match. On a essayé de faire une académie digne de cette rencontre, mais c’est extrêmement dur. D’ailleurs, on a fini par laisser tomber pour faire une académie presque comme d’hab.

Décidément, les voies des dieux du football sont impénétrables. Alors que la Breizhou ne se faisait guère trop d’illusions avant le coup d’envoi de cette rencontre à Bonal, souvent synonyme de défaite en ce qui concerne les Rouges-et-Noirs, elle a assisté à une véritable démonstration de football breton, voire même plus « champagne millésime » que « cidre artisanal » (et dans artisanal, il y a hard-tiz), administrés aux pauvres Lionceaux, qui n’imaginaient sans doute pas se faire croquer de la sorte. Surtout lorsqu’on se remémore la branloute de l’an dernier prises par les Rennais, pourtant alors en pleine confiance : 5/1, et deux buts à 11 contre 9, avec un inoubliable Alexander Tettey dans les buts.

Mais le SRFC 2011-2012 est plus mur, plus fort, plus beau aussi. Le FCSM, c’est « moins sûr » pour rester correct. Aussi bien que Roazh Takouer ne mettait plus vraiment l’équipe franc-comtoise parmi les adversaires directs du chapeau 2. Néanmoins, il affirmait en achevant sa bouteille de Clan Campbell qu’un nul ne serait pas une mauvaise affaire, compte-tenu de la dynamique des deux équipes, les locaux arrachant des matches nuls, là où des Rennais laissaient échapper des matches qu’ils maîtrisent.

C’est ce que montre la première mi-temps, bien dominée par les Bretons, mais qui se laissent revenir au score deux fois. L’on craint un renversement de situation en 2e mi-temps. L’on sera rassurés en voyant que les Rennais ont plutôt opté pour le mode rouleau compresseur sûr de sa force, ne laissant aucune chance aux jaunes, et rendant la peugeot bon pour la casse. 6/2, première manche.

De retour dans son gîte, le druide footballistique, plutôt footballistrique pour l’occaz, se jeta sur un streaming de jour de foot. Malheureusement pour lui, le résumé d’un très modeste Bordeaux (sans Anthony) – Barça du Nord( mais plus du Nord que Barça) le fit s’endormir. Il se réveilla quelques heures plus tard, un peu déçu puis se dit que c’était le soir ou jamais pour écouter un podcast de l’after. Alors grande fut sa déception lorsqu’il arriva au bout de l’émission sans qu’un mot ne fut prononcé envers son Stade Rennais. Et si tout cela n’avait été en fait que rêve ? Ou si plutôt la galette forestière du midi avait été préparé avec des champignons colombiens, comme un symbole d’un doublé de Montano ? Par souci de vérification, il retourna d’abord dans le monde des songes où il croisa non sans déplaisir Jean- « Water »-Prouf, dieu du 4-2-4, des miracles et de l’eau de Plancoët, et avec qui il s’entretint du nouveau 4-5-1 antonettien, soit un 4-5-1 sans réelle pointe, alors que se pointa discrètement la muse Espérance, celle qui apparaît beaucoup moins que la plus très Vierge Maria en terres bretonnes.

Il revint à lui, récupéra le match, et se rendit compte qu’en effet, Rennes avait bien sorti un match plus que référence à Bon(an)al. Un match culte ! Dont l’on parlera encore dans 10 ans ! Comme l’on peut encore parler par exemple d’un 4/0 foutu RDL  aux Parigots de Rai. Dieu que son plaisir fut grand !  Et doublement ! Au point d’ailleurs de relancer le .avi et d’admirer une fois encore la prestation barcelorennaise au risque d’en devenir aveugle, tant il en était ébloui, et au risque surtout de ne plus avoir un seul slip presque propre pour dimanche.

 

Konpozision.

4-5-1 devenu habituel ou presque.

Aux absents connus (Mangane, Boukari, Mavinga) s’ajoute Stéphane Dalmat, qui connaît un problème de hanche. Pour paraphraser un éminent lecteur de la Breizhou : ça plus sa réputation de pochtron montrent à quel point le Stéph’ nouveau est soucieux de s’intégrer à la vie bretonne.Et à quel point aussi, plus rien n’est désespérant au sein des mangeurs de galette-saucisse.

Les trois titularisations « demi-surprises » sont donc : Hadji en pointe, Montano prenant le côté droit, et Kembo retournant donc sur le banc. Au milieu, c’est Tettey qui sera aligné aux côtés de M’Vila, laissant présager que Pajot, turnover oblige, aura le droit à sa première titularisation à la maison, dimanche à 21h face aux verts, en direct sur canal + et comme un saint bol de cidre Val de Rance du passage de relais entre Fabien Lemoine et la dernière pépite sortie du centre de formation.

 

Ar matc’h

C’est ce qui s’appelle « une leçon ». « Une maîtrise collective de la première à la dernière minute ». « Une piquette, Jack ». Face à une équipe dont le réalisme en première mi-temps a prouvé qu’elle n’était pourtant point cul de jatte. Un premier coup-franc de Féret à la 7e minute manque d’être transformé par Boye puis par le duo Montano-Boye par un habile ciseau-retourné-manqué en 2 temps. On peut passer directement aux buts, tant ils furent abondants.

21e : Féret trouve plein axe dans la profondeur Hadji, taclé après deux touches de balle par Peybernes dans la surface. Le ralenti montre que le défenseur Sochalien ne touche pas le ballon. Péno logique, qui ne paraissait pas évident à vitesse réelle.

22 e : Montano doit retirer son péno frappé en force plein axe, Hadji étant entré dans la surface avant la frappe. Il le retire en force légèrement à droite de Richert et va montrer son t-shirt à la caméra pour souhaiter bon anniversaire à son fils (si on a tout compris, ce qui est loin d’être évident aussi).

24e: Démontration technique de Féret au milieu, mais sa passe est manquée par M’Vila. Pas par Boudebouz qui lance rapidement Butin. Ce dernier frappe sans contrôle au ras du premier poteau, hors de portée de Costil qui n’a toujours pas eu un arrêt à faire.

35e : coup-franc obtenu par Hadji côté gauche, tiré par Féret, claqué par Kana-Biyik d’une tête décroisée au 2e poteau.

41e : Parti côté droit, Butin centre pour Maiga qui prend sa revanche sur Kana-Biyik en s’élevant bien plus haut que le défenseur rennais et en plaçant le ballon hors de portée de Billy, cette fois- ci au 2e poteau rennais.

45e : Anto est vener alors que la mi-temps est sifflé. En marquant deux buts en 45 minutes, on ne peut pas s’insurger cette fois-ci contre le manque de réalisme des Rennais. C’est l’ultra-réalisme sochalien qui fait assez peur et qui laisse présager une 2e mi-temps délicate.

51e : M’Vila lance KTC côté gauche, dont le centre à ras de terre est taclé, mais mal, par Perquis. Dos au but, Hadji sert Féret dont le plat du pied ne laisse aucun espoir à Richert parti à sa rencontre.

68e : nouveau pénalty pour Rennes. M’Vila trouve une ouverture magnifique pour Montano dans la diagonale. Le centre en retrait du colombien est mal intercepté par Peybernes qui se jette ensuite dans les pieds de Féret pour l’empêcher de reprendre. Le jeune Sochalien est encore en retard.

69e : Pénalty transformé par Hadji sans problème. Même Grégory Coupet ne l’aurait pas arrêté.

71e : Démonstration collective rennaise. 8 joueurs rennais touchant le ballon sans la moindre interception sochalienne, et Victor Hugo donne le tournis, le rhume des foins et la tourista à Sauget sur un double crochet avant de frapper au 2e poteau.

90+3 : M’Vila lance Kembo qui remporte son duel face à Richert en lobant « fingers in the nose » le gardien sochalien

Minuit : lequipe.fr titre un très original « Rennes, c’est so chaud » après avoir longtemps hésité entre « Rennes, c’est so show », « Rennes, vous êtes au chaud », et « Jeu set et match ». Les propositions « Sochaux, caca, oh! » et « Rennes, sauce au champagne en terres de fromage» ayant été éliminés d’office.

Bref, score de tennis, et victoire au pénis. Autant la Breizhou académie n’est pas trop du genre à écrire « lol », autant après cette victoire, elle a envie d’écrire « lol »et « méga lol ». 6/2, bah bon Dieu, si un seul gars avait prédit le score, il a dû se faire des couilles en or.

 

Les gars du Stade

Costil 3/5 : Signe son premier arrêt décisif à 2/3 sur une tête de Maïga à quelques mètres du but. Un peu comme un passing-shot légèrement manqué et bien repris à la volée sur une balle de break conclue au filet. C’est vrai que cette comparaison est un peu foireuse, et aucunement original. On va quand même essayer de la tenir sur toute l’académie. Semble s’en vouloir un peu d’avoir concédé ce 2e but, rappelant son sérieux et son humilité. Prix Mats Willander donc pour Billy.

Danzé 3/5 : Le quatuor offensif ayant largement suffi pour faire la différence devant, le capitaine armoricain n’a pas eu besoin de monter au filet très souvent. On notera quand même sa passe en profondeur pour Hadji à 5/2 qui aurait mérité meilleure conclusion. Derrière, ça ne passait pas de son côté. Mais on va reconnaître que Nogueira n’étant pas à son réel poste, et Abdul Camara restant Abdul Camara, l’inverse aurait été embêtant. Il a eu beaucoup plus de mal lorsqu’il fallait défendre sur Maïga, qu’il gênait à défaut de le contenir, ce qui a provoqué les principaux arrêts de Costil. Pas encore un André Agassi donc, mais au moins très agaçant pour celui d’en face. Notamment Marvin Martin, qui a perdu un duel face à lui à la 87e, comme un saint bol de cidre de Cornouailles préféré à une bonne bouteille de vin.

Kana-Biyik 3/5 : Capable de gagner un duel sur Maïga pour redonner l’avantage à son équipe, mais capable aussi d’être totalement transparent sur le duel suivant pour l’égalisation sochalienne. Sorte de Yevgeni Kafelnikov donc, voire de Marat Safin, s’imposant quand on ne s’y attend pas et s’inclinant quand on ne s’y attend pas non plus, mais souvent irréprochable face aux plus grands. Ce que n’est pas Maïga, malgré sa détente, et vu aussi sa mentalité.

Boye 3/5 : Les duels, c’est plutôt son truc. L’intelligence défensive, c’est pas encore tout à fait ça. Pris dans le dos sur le premier but par le bon appel de Butin, et ne va pas assez vite sur le même Butin pour l’empêcher de centrer sur le 2e but. Prestation sinon correcte dans l’ensemble qui mérite un coup de chapeau pour être allé au bout de ses efforts et avoir fini le match sur une jambe, tel Fognini lors du dernier Roland Garros, si ce n’est qu’il ne doit pas déclarer forfait pour le prochain tour.

KTC 4/5 : Souverain sur son côté, devant et derrière, à l’image de Thomas Muster en 1995 sur terre battue. La même force de conviction d’ailleurs, autant pour aller chercher la balle, que pour remonter le terrain. Ses appels sur le côté sont toujours aussi intéressants, et son centre à ras de terre est son centre le plus dangereux depuis le début de saison à défaut d’avoir été directement décisif. Boudebouz a sinon bien disparu en 2e période. Si vous avez des nouvelles…

Tettey 3/5 : Exceptionnellement plus convaincant que M’Vila à la récupération, il n’a pas cherché à faire dans le spectaculaire, beaucoup moins en tous cas qu’à Udine où il avait multiplié les courses. Confirme tout de même ses bonnes dispositions du moment, ce qui laisse présager qu’il sera plus que le coup d’un mois, tel Alberto Bérasatégui, Mickael Pernfors ou même un plan cul un peu plus régulier.

M’Vila 4/5 : Décevant en première mi-temps, il est monté en puissance au fil du match comme un Gustavo Kuerten au fil du tournoi, tout en gardant l’élégance légendaire d’un Stefan Edberg. Il obtient son +1 pour sa passe décisive à Jires Kembo-Ekoko, sa première de la saison, sa deuxième en L1.

Montano 5/5 : On l’écrit depuis un moment, Totorugo est un tueur au sang froid et à la grosse paire de balloches, comme le prouve son pénalty tiré à deux reprises. Confirmation, hier donc. Confirmation aussi qu’il peut toujours rater un contrôle. Bref un doublé, le premier sous nos couleurs en championnat, et des passages à vides qui rappelle la carrière de Sergi Bruguera. Mention spéciale pour son 2e but où il fait perdre son slip à Sauget, qui se retrouve aussi donc à poil que Thierry Champion en 1993, pour ensuite la glisser entre Richert et Peybernes dans le rôle de chaque fesse. Sortie à la 73e

Féret 5/5 : Une passe décisive, un but et un pénalty obtenu. Ce à quoi on peut rajouter une passe à Hadji qui amène le premier péno et surtout des gestes lumineux pendant tout le match. On disait de lui il y a moins d’une semaine qu’on en attendait plus. Ben on a été plus servi que Madame avec Tony Mitchelli. Un peu comme les amoureux de Federer l’année de sa victoire à Roland. Si la comparaison M’Vila/Anin n’a de sens que pour 3 ou 4 personnes, la comparaison Martin/Féret qui semblait obsolète pourrait presque être remise au goût du jour vu les prestations respectives de chacun. On ne va pas s’emballer non plus. Enfin pas trop vite. On va attendre au moins dimanche avant de le faire.

Pitroipa 2/5 : Pas besoin de soliste quand le collectif est aussi bien huilé. A tel point que Jonathan Pitroipa a semblé presque absent des débats, tel un Goran Ivanisevic en petite forme, ou un Richard Krajicek qui a trop fait la fête la veille. Il a semblé donc émoussé, logique pour un joueur qui a disputé toute les rencontres depuis le début de saison. Mais on ne va pas non plus le critiquer de ne jamais bien jouer ou l’insulter de ne jamais bien jouer, parce qu’on a une mémoire aussi grosse que la saucisse qu’on met dans la galette. Sorti à la 62e.

Hadji 5/5 : Régalade et plaisir des yeux. Technique et intelligence de jeu. Finesse et sens du combat. Il joue plus en 9 et demi qu’en vrai 9, mais le projet collectif n’en perd rien. Au contraire c’était l’autre Roger Fédérer de l’équipe mercredi, mais difficile de savoir qui est vraiment le Roger entre Juju et lui. Vu franchement le plaisir que nous apporte sa venue, on a aussi une pensée pour Alizé Lim. Très gros match, excellent plan b qui se déroule sans accroc, et en plus animateur de vestiaire. Sorti à la 86e.

 

Les entrées en jeu

Kembo-Ekoko – 62e – 4/5 : Une nouvelle entrée en jeu décisive, ça devient coutumier chez lui. Déjà son 3e but de la saison, 4e toutes compétitions confondues, soit autant que l’an dernier. Jirès, c’est un peu comme Andres Gomes, il est foutu d’être le grand vainqueur quand plus personne ne l’attend. Très joli lob en tous cas sur Richert pour conclure le set sur un joli point.

Brahimi – 73e -4/5 : Il n’a pas été décisif contrairement à Jirès, mais ce n’est pas faute de volonté. Sa principale tentative flirte avec le poteau. Son sens du dribble fait toujours autant de ravages, surtout face à une défense à l’agonie, et son talent est aussi évident que celui de Pete Sampras. Mais comme il a encore été foutu de se faire mal au point qu’on s’interroge si on pourra le voir à son réel niveau un jour, on aurait plus envie de le comparer avec Magnus Normann. Et encore…

Pajot – 88e – Non noté : Une entrée presque anonyme vu le score, le temps de récupérer deux ballons, tel un jeune français espoir français invité en WC (pas en water-closet, hein?) qui aura eu le temps de passer un ou deux tours.

 

Les autres apparitions

Abdoul Camara 5/5 : Abdoul, c’est un peu comme Richard Gasquet : il ne va jamais décevoir ses nombreux détracteurs. C’est à peu près le seul point commun, parce qu’Abdul n’a pas besoin de coco (ni de Kembo) pour aller vite, et que le tennisman est intelligent dans le jeu alors que la seule fois où on a vu notre ancienne mascotte-bouc-émissaire, ce fut pour s’enfermer bêtement côté gauche et perdre la balle. De très loin son entrée en jeu en L1 qu’a préféré la Breizhou.

Les revenants sochaliens 2/5 : On a suivi de pas trop loin les aventures de Kévin Anin et de sa panne d’oreiller qui a rappelé à Roazh Takouer ses années lycéees, et Modibo Maïga et ses bouderies, qui lui ont rappelé ses années de primaire. Le premier a une coupe de cheveux à vous en faire regretter la mode des crêtes et il a erré sur le pré tel Björn Borg lorsqu’il crut pouvoir revenir avec ses raquettes en bois. Le 2e s’est montré plus convaincant, buteur, bon dans le jeu aérien, et unique menace sur le but rennais après la sortie de Butin. Il pourrait y avoir un côté Henri Leconte, la 2e mi-temps faisant office de demi-finale contre Petr Korda en 1992. Putain presque 20 ans…Ouais, la Breizhou est âgée.

Le duo Giraudon-Crevoisier 4/5 : C’est peut-être qu’un tel match culte embellit tout, mais on a trouvé le duo de commentateurs largement supérieur à l’horrible David-Jeannol. On ne peut pas dire que les commentaires de Giraudon soient vraiment justes et pertinents, mais il a au moins une voix et une intonation loin d’être désagréable. Quant à Crevoisier qui nous avait laissé un souvenir aussi moche que Lindsay Davenport, son enthousiasme sur le match, ses éloges sur le jeu rennais, ainsi que sa bonne foi notamment sur le premier pénalty nous aura presque donné envie de les réentendre.

 

Les non-apparitions

La rubrique la non-apparition lors des précédentes académies 2/5 : On avait oublié, frustré par les résultats précédents. Désolé.

La ponctualité de la Breizhou Académié 1/5 : Désolé aussi.

Le SRFC à l’after 1/5 : bon, faut comprendre qu’une radio nationale n’ait pas le temps de parler en une heure d’émissions d’une victoire historique pour l’un, défaite historique pour l’autre, alors que Marseille venait de terrasser le redoutable Evian-Thonon-Orangina-Moltonel-Entremont ; que le PSG gagnait dans un duel de pénaltys face à l’OGC Nice, tandis que le leader montpellierain se baladait en Corse et que l’ex-leader lyonnais se faisait mettre dans le trou normand. Puis c’est pas comme si on était subitement passé deuxième du championnat. Ah si, tiens…

 

Et même s’il n’est pas très ponctuel, Roazh Takouer est assez sympa pour vous offrir les images.

10 thoughts on “La Breizhou Académie note Sochaux-Rennes (2-6)

  1. Je commençais à croire que la Breizhou était encore en train de fêter la victoire au lieu de bosser sur son académie!
    Super match évidemment, qui efface instantanément la déculottée prise à Bonal la saison dernière. Quand on a la réussite devant le but ça change tout.
    Mon seul (petit) bémol sera pour Kembo-Ekoko. Alors oui, il a marqué un superbe but, tout en finesse, la victoire était forcément déjà acquise, mais quand Féret est seul dans la surface on a aussi le droit de faire une passe. Voilà, j’y tenais parce que j’ai l’impression que même à 1 partout il aurait quand même choisi d’y aller tout seul quitte à la mettre à côté.

    Ça risque d’être une autre paire de manche demain avec des Verts qui vont tenter de conserver le point obtenu au coup d’envoi.

  2. A souligner aussi le délicat contre-pied de Féret sur Richert pour le 3-2 comme un saint-bol de Ferrer baladant Simon.

  3. Pour en rajouter sur les médias : Aucun article sur le matche sur le meilleur site de sport du monde le mercredi soir (par contre les autres si… voir 2 ou 3 pour PML).

    Bon ça encore on peut se dire qu’ils voulaient le fignoler, pas habitués à faire des compliments aux rouges et noirs.

    Mais ce qui me tue, c’est qu’en regardant le programme télé, je vois que Udine / Glasgow est diffusé et pas Rennes / Atletico… C’est quand même n’importe quoi !

  4. On redoutait tous la période ou Pitroipa connaîtrait une relative baisse de régime, c’est bon de voir que lorsque ça arrive, ben on gagne 6-2. Voilà.

  5. À en voir la photo, la venue d’Alizé Lim n’a pas émerveillé uniquement Roazh Takouer…
    Sinon Newfee a assez peur d’une belle purge devant les caméras…Espérons que le Stade Rennais adoptera la stratégie militaire du troisième Reich en 1940 face à la future ligne Galtier-not. Les ailes, et notamment notre cadeau de Dieu, vont devoir être inspirées et malicieuses ce dimanche. Ah mais c’est demain…(fallait bien un petit commentaire quant au retard de la Breizhou)

  6. J’ai l’anus en chou-fleur.
    La bise plus anale que jamais de la Lionceaux Académie…

  7. Quand je vois ce que font Hadji et Féret, et qu’après je vois ce que fait Nancy, ben j’ai mal.

  8. superbe académy avec des bonnes références tennistiques!! (notamment alizée lim).
    y’en a que pour paris et marseille, mais qu’est ce qu’on fout dans le même pays que ces gens!!!

  9. ça valait le coup d’attendre !
    Je pense que même Romain Danzé, qui s’impatientait sur twitter de ne pas voir la Breizhou académie résumant le match le plus abouti de nos Rennais, doit être satisfait en tant que fan de sports en tout genre.
    On aurait pu aussi comparer le lob plein d’audace de Jires avec le service à la cuillère de Mickeal Chang ou l’envie de gagner des sochaliens qui s’est envolée après les 4ème but tel un match d’Alizée Cornet (mais le quota d’Alizées est déjà rempli dans l’académie et plutôt bien rempli même).
    La grande question c’est le foie de Roazh tiendra t-il le rythme effrené d’un match tous les 3 jours ?

  10. Roazh, énième victime du manque de préparation physique rennais. Claquage fulgurant au psoas du cartilage des doigts, 6 semaines d’arrêt.

    Au moins ils peuvent se faire un poker d’enfer à l’infirmerie avec Apam, Brahimi, Boye, Mangane, Boukari…. :D

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