Le Mad Professor a regardé Stade Rennais/OM (1-2), un match ouvert et agréable avec au final un score qui sourit aux Marseillais…

Les faits marquants du match et du moment :

  • Le Mad Professor est en retard, mais n’est pas enceinte. Aucune pension alimentaire ne vous sera demandée, rassurez vous.
  • Homeland : Lucho retourne à Porto. Ce fut donc son dernier souffle sous le plus beau des maillots. Merci pour le titre, de rien pour le reste. L’assistant Luchix ne cesse de pleurer depuis les 97% de certitude de vendredi de l’épique Equipe.
  • Rennes ne mérite pas de perdre cette rencontre, mais le football est à l’image de la vie, parfois injuste. Il suffit de voir notre mercato.
  • Le but rennais est autant pour Lucho que Diarra qui dans la famille « je te file un ballon chiant, débrouille toi avec » fait office de fils légitime. Néanmoins, pour lui, c’est d’abord le collectif et on ne peut lui reprocher le manque d’agressivité de l’Argentin.
  • Pendant ce temps là, Bob Loulou découvrait son super pouvoir quand René Malleville picolait au bar des Madets.

 

Les notes :

Mandanda (3/5) : tombe d’abord, se relève ensuite. Un boxeur au tapis mais pas KO qui gagne aux points et aux poings.

Morel (1/5) : mauvais derrière, inutile devant. Essaiera la position de la cuillère la prochaine fois pour tenter de donner un peu de plaisir. N’est pas remplacé car Traoré.

Nkoulou (4/5) : si Mbia est « Patron », Nkoulou risque de devenir rapidement « Président ». Enchaine les gestes de premiers secours avec une facilité déconcertante. Adriana Karembeu le veut pour la Croix-Rouge.

Fanni (3/5) : était plus concentré que le lait, même Patrick Le Lay l’a remarqué. Appliqué et efficace sur les ballons à gérer, Rod sait définitivement avec quelle équipe jouer.

Azpi (3/5) : n’a pas été infranchissable mais reste un élément actif des bonnes prestations marseillaises du moment.

Diarra (2/5) : plus armée de l’air que de terre, son talent aérien ne cache pas des erreurs dans le jeu encore grossières. La fameuse sentinelle ne trouve toujours pas réponse à nos questions. Serait-ce la bête ?

Lucho (2/5) : ce joueur restera à jamais une demi-molle après avoir pourtant été un sacré braquemart. S’est fait home-jacké et n’a rien su faire. Les conséquences familiales et professionnelles sont indéniables. Malheureusement, le Viagra marseillais à coups de billets n’a pas marché. Bon vent Comandante. L’assistant t’écrira sûrement une lettre d’adieu.

Cheyrou (4/5) : le nouveau ballon rose de la ligue 1 lui plait beaucoup, il n’a d’ailleurs cessé de vouloir le récupérer. Presse d’abord le jeu des locaux et oblige ensuite les compresses sur le moral rennais avec son but décisif. Bang Bang.

Amalfitano (3/5) : a dansé le « coupé/décalé » au pays de la « Gavotte d’honneur« . Un choc des cultures qui fait mal. Surtout aux reins rennais.

Valbuena (4/5) : encore une passe décisive et une belle activité « Apple Pie » pour celui qui n’a pas eu une vie facile avant d’avoir un Hummer et des boxers colorés. Pleurons tous ensemble. Ou pas.

Rémy (3/5) : discret et pourtant dans le coup du but de l’égalisation tel un moche qui conclut avec une belle contre toute attente.

 

Les remplaçants :

Brandao (non noté) : oui.

Sabo (non noté) : a mangé une galette-saucisse.

 

Les belles images du match sont disponibles, de même que les notes rennaises de Roazh Takouer aussitôt que possible, l’analyse du footballologue et la vision de Rico Di Mecouille. Vous êtes gâtés.

 

Malgré un effectif de qualité, la rédaction d’horsjeu.net joue plus le maintien que la Champion’s League. Si vous souhaitez que l’aventure continue, n’hésitez pas à soutenir le site par une passe décisive ici ou là. Merci.

Barème des notes :
– 1 = Catastrophique au point d’être remplacé avant l’heure de jeu par l’entraîneur.
– 2 = La faible performance du joueur a handicapé son équipe, obligée de compenser.
– 3 = Match « verre d’eau »…incolore, inodore, mais indispensable au bon fonctionnement de l’ensemble. Le joueur a tenu son poste en professionnel.
– 4 = Passe décisive, but marqué, intervention défensive décisive, omniprésence du joueur dans sa zone d’expression. Il s’agit de signaler ce que le joueur a fait de plus que tenir son poste.
– 5 = Un 4 serait insuffisant tant le joueur fut déterminant

13 thoughts on “La Canebière académie note Rennes-Marseille (1-2)

  1. Lucho, je t’aimais moi. Comment peut-tu me laisser pour retourner avec ta portugaise mal épilée. NE M’AS TU DONC JAMAIS AIME?
    soupir…

  2. N’Koulou je l’ai pas trouvé super serein en 1è, malgré la présence de Victor Hugo à la pointe de l’attaque. En deuxième, l’entrée de Mèveloutte Herdingue lui a rendu la tâche aisée.

    Je retiendrai de ce match la partition finale de Régis Lucho qui va pas nous manquer, j’en veux pour preuve le ballon qui lui passe entre les jambes à 1 mètre de la cage, et le but Rennais qu’il offre sur un plateau. Il était là pour faire le nombre encore une fois. Un réquiem noté 1/5 ça aurait eu de la gueule cher Mad.

  3. Qui a la place de Lucho pour recuperer les ballons, lancer le pressing et remonter la balle de nos 30m aux 30m adverses?
    Clairement pas le 10 qu’on s’imaginait – plus le 8 qui fait bien le metier.

    Et puis comment jouer les 4 competitions sur les semaines qui viennent avec un effectif aussi court? Le banc contre Rennes faisait flipper!!!

  4. La fréquence de retards et d’absences du Mad me rappelle mes années lycées… Ce match nous l’aurions perdu en début de saison et là nous avons réussi à inverser la tendance après un début de rencontre délicat… Un bel effort collectif, un jeu plus spontané et malgré un petit effectif on reste en course sur toutes les compétitions, une saison qui s’annonçait foireuse et qui pour l’instant nous laisse plein d’espoir… Lucho retourne à Porto mais en était il vraiment parti? c’est sur qu’au niveau financier on se souviendra de son passage à l’OM, il a été trop largement surcoté et Deschamps a une grosse part de responsabilité dans cet échec, heureusement que José Anigo… ah, non, désolé.

  5. @Tugui : Douter de Moké c’est comme douter de son identité sexuelle. Il y a un avant et un après.

  6. Je devais être également bourré pendant les cours de sciences nat, mais je ne me rappelais pas que la sardine avait une si grosse chatte…

  7. Le plus beau maillot du monde lui allait à merveille et c’est d’ailleurs bien la seule chose qu’on pouvait mettre à son crédit depuis des mois. Adios Comandante, tu avais fière allure en 2010. Gracias por el titulo comme on dit et fais attention à ne pas naviguer trop près des côtes.

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