LIGUE 1, 25EME

 

Une 25ème journée bien explosive. Voilà donc que pour faire plaisir à Jean-Michel, la Playstation Verte explose en plein vol, une fois de plus. A Louis II, la buvette voit exploser le tarif du bol de riz. La buvette, oui, il en reste plus qu’une seule vu la moyenne de spectateurs. Les autres ont été réaménagées en bureaux, histoire de rentabiliser quelques espaces supplémentaires. Ce qui est toute somme logique, vu que le prix du m² à Monte Carlo surpasse les recettes d’entrée du stade.

 

L’autre explosion, c’est celle des points d’avance détenus par les lillois. D’un coup dispersés dans l’air, il ne reste plus que la différence de buts pour déterminer le meneur de la L1, alors qu’il ne reste plus qu’un tiers de la compétition. Le doc aime le foot, mais le doc aime aussi constater que parfois, un score peut arranger tout le monde. C’est ainsi, qu’à la fin de ce match des ogres entre Lille et Lyon, tout le monde se retrouvait dans les couloirs et vestiaires, avec d’immenses sourires sur le visage, se félicitant et se prenant dans les bras, Jean-Michel le premier. Lui, qui, d’habitude, n’hésite pas à humilier l’adversaire. Du chambrage bon enfant qu’il appelle ça, c’est l’esprit du foot. Non, à Lille, Jean-Michel prenait les joueurs adverses dans ses bras, comme une sorte de promesse tacite d’un transfert futur. Il en faut peu au doc pour croire que derrière tout ça, deux équipes n’aient fait que semblant de jouer. Les joueurs seront payés pareil, et tout le monde est content de prendre un point. Ne reste plus qu’à demander à Pupu de dire à la presse qu’en attaquant un peu plus, Lyon aurait pu remporter la victoire haut la main.

 

Mais oublions ces histoires droit sorties de l’imagination d’un homme en pleine crise de la trentaine. Il se passait des choses beaucoup plus importantes ailleurs. En Gironde, Jean Tigana, que le doc appelle affectueusement « la tige » (le doc partage certains avantages physiques avec le Jean), vient de confirmer sa place à la tête de l’équipe bordelaise, alors qu’il avait posé sa lettre de démission. Que le président Triaud a refusée évidemment. Il vous le disait le doc, cette équipe là, personne va la séparer. Le T3 a terrorisé le passé, le présent, et maintenant l’avenir des trios arbitraux de France. Armés des micros et caméras de la presse sportive à scandales, ils n’auront aucune pitié verbale pour ces tricheurs du dimanche.

 

L1, T3, et maintenant, le G5. Non, non, calmez-vous messieurs, ce n’est pas la dernière nouveauté de chez Gillette, sur laquelle vous vous rueriez, histoire d’acheter un nouveau rasoir et des lames de rechange encore plus chères. Tiens, le doc a entendu un vieux morceau electro french touch dans une publicité télévisée pour du déodorant, et a repensé à ses jeunes années de tombeur de ces dames. Sexy Boy qu’il s’appelle ce morceau de Air, et c’était aussi le surnom du doc à l’époque. Mais bon, aucun rapport avec le foot tout ça, si ce ne sont nos idoles aux corps d’athlète. Bref, le G5, c’est la dernière invention de la grande presse, pour rivaliser avec les fameux Grandes Dos espagnol et Big Four anglais. Si la France veut prendre de l’avance sur l’Allemagne et l’Italie, elle sait qu’il faut oublier le terrain de football, et aller directement sur le terrain du marketing. Le doc, lui, n’a pas compris la signification du G. D’habitude, le G, pour le doc, c’est un point secret, qui ne se trouve jamais au même endroit, mais par expérience, le doc sait toujours comment le trouver. C’est le genre de service que le doc s’est mis à facturer cher. Selon le témoignage de ses patientes, les hommes seraient extrêmement incompétents dans le domaine de la recherche du G. Le doc se perd encore en divagations…on disait donc, que peut bien signifier ce G? Mystère, mais le doc est tombé sur un article d’un certain Chérif Ghemmour, qui utilisait ce terme de façon extrêmement outrancière. Alors le doc a décidé d’appeler ça le Ghemmour no. 5, comme une sorte de parfum bas de gamme pour anciens intermittents du spectacle, obligés d’accepter un SMIC pour écrire des bêtises généralistes sur un sport qu’ils maîtrisent mal. Si vous doutez, regardez donc l’affreuse photo de ce cher Chérif sur son blog. Des grimaces aussi réussies ne peuvent être que l’œuvre d’un ancien clown ou comédien, mais nullement d’un vrai journaliste.

 

Ce week-end était celui des explosions certes, mais aussi celui des confirmations. Paris et Marseille se livrent un duel à distance, gagnant chacun de façon plutôt chanceuse et tenant les autres cadors par les parties. Force est de constater qu’à l’instar d’un Real Madrid, ces équipes sont capables de jouer sans attaquant. Mais la comparaison s’arrête là évidemment, le doc est un grand fan du Karim national, qui n’aurait jamais dû quitter notre sol, bien que la tendance de notre pauvre gouvernement soit à renvoyer et à empêcher l’entrée sur notre territoire des personnes d’origine d’Afrique du Nord. Parce que quand le doc parle de la pauvreté de notre gouvernement, il ne parle pas de son porte-monnaie, oh que non, parce que cette même Afrique du Nord, depuis 50 ans, fait le bonheur financier de notre gouvernement. Force est de constater qu’ils n’ont pas été assez vifs dans l’envoi des forces de répression, pour aider au maintien de l’ordre et de la justice, et protéger les grands dirigeants contre les hordes de sauvages qui envahissaient les rues. Victimes de leur pauvreté d’esprit.

 

Bon, c’est pas tout, mais le doc veut bien écrire gratuitement si c’est pour parler de foot. Pour parler de politique, il voudra percevoir un bonus sur ses honoraires.

5 thoughts on “La Ligue 1 académie, 25eme journée

  1. Alors continue à parler de foot, « le doc ». Quitte à dire des grosses conneries, autant éviter le domaine de la politique, il y a des spécialistes qui sont là pour ça.

  2. Quel homme sexy. Et Art a bien raison, si c’est pour dire des conneries en politique, « le doc » n’arrivera jamais aux chevilles des vrais spécialistes.

  3. « le Ghemmour no. 5, comme une sorte de parfum bas de gamme pour anciens intermittents du spectacle »

    C’est bon ca.

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