La Louve Académie note Napoli-Roma (1-3)
Totalement surréaliste donc bassement logique.
Sans rien faire, l’académie de la Louve se trouve débitrice au-delà du simple lendemain.
Victoire de la Roma à Naples 1-3.
Trois buts des giallorossi par De Sanctis, Osvaldo, Simplicio.
Cela n’a pas été simple. Le service vidéo l’a souligné avec le talent de la crête slovaque. Cumulée avec l’auto-fist du gardien de San Paolo et la trajectoire détournée du tir de l’homme-joue (pour illustrer la famine en Afrique, je conseille à l’agence de pub de faire un montage entre les fesses de Santos d’Arsenal et les joues du Romain. Ca montrerait qu’il y a plus grave que les problèmes des maigrichons.) cette victoire n’est pas de celle à me faire devenir subitement l’apôtre de Louise-Henri. La partie contre la Juve m’avait davantage plu, malgré des lacunes plus flagrantes.
Voilà, pas très concluant.
J’ai l’impression de plonger.
Je suis pas sûr d’être vraiment là.
Quand cette spirale va s’arrêter?
Sous la pluie, la partie se déroule un dimanche soir, veille de départ d’une autre de ces semaines qui ne cessent de revenir, encore et encore, vierges de sens autre que la haine de la routine, ma pauvreté et quelques faux-semblants.
Alors, bien sûr, j’essaye. Je parle des buts et de foot quand m’assiège la facilité de la noyade. Mais au bout de quelques mots, mes doigts s’affaissent pour se retrouver chantant une autre langue. Celle de la fuite et de l’échec.
Et alors, les voix, les dialogues et l’impasse s’affichent, vieille rengaine, sur la place publique.
Qu’est-ce qui reste? Les notes. Les voilà couchées.
The Stek (4/5): Second match convaincant à la suite. Attention au combo trois pastèques. Bonus en cas de dissociation persistante de la performance. A voir avec les contrôleurs aériens de Nairobi.
Rosi (2/5): Retour de blessure. Retour de la censure. Mais je crois que les fêtes adoucissent les lames.
Juan ( 4/5) : De l’art du tacle en milieu quasi-urbain car il faut bien le dire, Naples, c’est seulement la quasi-civilisation. Par contre, c’est pas que des quasi-cons. C’est gratuit mais bon faut bien les remettre à leurs places ces pécors.
Heinze (2/5) : Va, vis et coule dans la riviere plate. Que mon mépris t’accompagne. Real, Om, ManU, brrrrr que du jambon.
Taddei (1/5): Cette semaine, il a choisi le rôle de figurant malheureux dans the Walking Dead. Maggio et Hamsik se sont pris pour des sheriffs sortant du coma avec lui, jeune pucelle infestée alors qu’elle distribuait du lait au centre de formation de patinage de vitesse de la Ferté-Bernard.
Greco (2/5): Entre le piston et le boucher-charcutier sans robe de bure.
Simplicio (3/5): Sa maman veut récupérer son anneau gastrique. Mais seulement après les vacances de noël, car il a eu une bonne note à sa thèse sur le vomi de Paninis sur les scooters putrides.
De Rossi (5/5): Moi je construis des marionettes. Avec de la ficelle et du papier. Elles sont jolies les mignonettes. Je vais, je vais vous les présenter: Gargano, Lavezzi, Inler, Cavani, etc… Elles sont jolies les mignonettes. Voilà, Danelino et son monde avec lequel il joue pour mieux se jouer des autres.
Osvaldo (2/5): A marqué un but. A gâché, par ailleurs, mon rut.
Lamela/ De Sanctis (1+1/5): A marqué un but. Euh, ah ben non, je suis gardien de but. Erreur, mon cher, je suis Argentin. Mais quoi, pourquoi que j’ai des gants? Ah ça ! Non, non, c’est pas possible. Oui, chef, je préfère la crème de marron dans l’anus de la dinde.
Totti ( /5/5/) : Girl friend in coma, I know, I know, it’s serious. Girl friend in coma, I know, it’s really serious.
Les enfants sous la pluie
Bojan: (3/5) : Définitivement pas habillé pour les costumes des premiers rangs de la corbeille.
Viviani : ( armez
Peratata : tirez )
Vous.
Il Baccio del bucco
Fabio Labello.
Fabio est un peu cinglé, mais il est bon, alors il vous file les images du match et les notes napolitaines de Lorenzo De Aureliis.
A chaque fois, mon cerveau n’est pas sûr d’avoir tout compris. Mais c’est chouette aussi de pas tout comprendre.
Putain j’ai l’impression de relire du Bourdieu sous XTC. C’est sympa.