La Metz que un club académie note Metz-Angers (1-1)
Rigobert n’a pas croisé d’Angevines.
Après avoir gagné à Bollaert, Metz se devait de confirmer contre Angers, un club de merde (sans vouloir dénigrer) et se mettre ainsi à l’abri en mettant quelques équipes, en mode coussin de crasse, entre nous et la mort. Mission non accomplie : le FC Metz préfère laisser un point au SCO qui ne le méritait pourtant pas. Tandis que nous non plus, communsymbole de tous les matchs de Metz de cette saison minable.
Le pouding à l’arsenic sa mère :
Dominique Bijotat compose la recette de ce match : de la lenteur, du manque de vitesse, du manque de percussion, et des yeux globuleux. Du coup ça ne ressemble à rien, si ce n’est Jacques Santini, donc pas joli joli. La composition d’équipe ressemble pourtant à une espèce rare de 4-4-2 rigoureusement défensif, la Bige ayant enfin compris que son système de jeu traditionnel, hormis sous l’ère de feu Raymond Domenech, n’existe pas.
Mais malgré ce changement de style, Metz n’arrive à rien. Pis, Angers bénéficie de ses errements et met Sissokal à l’épreuve. Lequel réussit tous les tests avec brio, mais ne peut empêcher l’ouverture du score angevinasse. Piqués dans leur orgueil (et Pouyol dans leur honneur tant qu’on y est), les grenats réagissent de suite, en mettant des coups de bélier dans une défense angevignoble hébétée. Du coup le zBoub tire un grand coup de canne vers l’avant, et pénètre la cage de Malicki (eh oui, la Ligue d’eux respecte la nature et recycle les déchets) jusque-là inviolable.
Ensuite fut la mi-temps. Ensuite fut la deuxième mi-temps. Lors de laquelle, les Messins tentèrent de poursuivre leur marche en avant ; mais, toujours avec cette foutue jambe de bois (ici, Rigobert laisse le champs libre à l’interprétation, de Guerriero à Bijotanal en passant par la moustache de Serin ou encore en passant par la Lorraine avec ses sabots). Du coup, c’est un coulis de vomis qui s’abat sur Sinsinf’ où les choix tactiques immondes du Dom se mélangent aux lourdeurs pataudes d’un match qui n’avance pas et laisse libre cours à tous les débordements grassouillets du football sordide de notre champianal bien-aimé.
En somme, Metz fait son 72ème match nul de la saison, refuse poliment mais avec beaucoup de conviction le bol d’air que lui tendaient ses concurrents directs à la relégation, et s’éloigne encore un peu plus de la prochaine ligue des champions. De son côté Angers reste anonyme. Pour finir ce résumé, Rigobert se laisse dire une information qu’il a entendue dans l’oreille d’un sourd, d’après laquelle, il serait peut-être possiblement envisageable que l’entraineur de Quevilly puisse venir de par chez nous. Ainsi soit-il.
Comment faire une bonne purée ?
Oumar 6soKo, 10/5 : après ses démêlés avec les ânes de la Génération Grenâtre lors de la défaite contre Monacal, Oumar n’abordait pas le match dans les meilleures conditions psychologiques. Et pourtant. Un match de fou furieux déguisé en goal volant au secours d’une défense aux abois. Des parades splendides qui à elles-seules justifient la fin de l’esclavage.
Stéphane Besle, 2/5 : Mouais.
Mamadou Wagué, 3/5 : Plus lent que lent et encore plus lent que ça, Mamadou n’est vraiment pas rapide. Par contre il est très grand et très noir. Du coup les duels physiques contre les angevincus ne posent pas trop de soucis. Contrairement au ballon.
Adama Tambourin, 2/5 : Petit instrument à percussion trapu. D’allure très simplette, il n’est pourtant pas facile de jouer avec lui. S’utilise surtout en Afrique balkanique ou partout il y a la guerre et la pauvreté.
Romain Métaceinture, 2/5 : Non, non et non. Métanire donne l’impression d’être un coureur cycliste en fin de carrière et un peu malade qui a crevé dans l’ascension du Tourmalet : un poil à la rue.
Ludovic Guerrieral, 2/5 : Né d’une mère chauve et d’un père chauve, Ludovic a eu une enfance malheureuse. A l’âge de douze ans et demi, il s’engage dans la légion étrangère où il est repéré par Bijotat dans le tournoi handisport d’une école de mal-nourris au Malawi. Il signe un contrat professionnel au FC Metz, où il devient même capitaine, grâce à une violence sans borne. La suite nous la connaissons.
Pierre zBoubyzareta, 2/5 : +1 pour cette frappe pure qui secoue les filets angevincibles, et qui sauve à peine un match impropre au métier de joueur professionnel de football champagne.
Sadio Mané, 3/5 : Toujours très remuant, Mané fait plaisir à Rigobert en ayant signé ce contrat de 4 ans, qui permettra à Metz d’en tirer 500 000 euros dans un an, en le vendant à Fribourg, avant qu’il n’explose et ne signe à Nouveau-château un an plus tard pour 14 millions d’euros. Sinon, sa prestation fut moins aboutie que ses précédentes qui étaient, elles, plus abouties.
Oumar Pouye, 2/5 : A réussi 840 premiers dribbles. A enchainé 47 fois avec une chute, 85 fois avec un centre éponge en 6 mètres, 12 fois avec un dribble raté, et 101 fois avec une feinte de regard. Toutes les autres ont fini en touche. Comme lui à la 72ème (plus ou moins 10 minutes, le temps s’étant déjà arrêté depuis longtemps à Sinsinf’).
Andy Dehors, 2/5 : A fait un beau dribble à un moment sur le côté gauche. Sorti ensuite à la 72ème (plus ou moins 10 minutes, le temps n’étant pas très ensoleillé ces temps-ci à Metz).
Kwamé Nsor, 2/5 : Grand comme c’est pas permis, Kwamé a batifolé dans le gazon humide de Sinsinf’, au grand plaisir de sa maman et de son papa, venus en nombre pour sa première toutoularisation à domicile. En fait Rigobert n’en sait rien, mais n’a pas grand chose à vous raconter sur Nsordececorpsmaladroit.
Sont entrés en jeu : Yéni Yapafoto, Mathieu Béchamel et David Valfleuri.
Rigobert Pirès.
Vivement la fin de cette saison moisie et l’arrivée de Régis Brouard, qui va pouvoir faire un concours de tête rigolote avec D’Onofrio et Bernard Serin.
« justifient la fin de l’esclavage. »
En même temps, plonger enchainé avec le boulet au pied, n’est certainement pas évident!
Tu devrais retourner à K’Lautern pour te remonter le moral! Et merde…
Le 1.FCK sont aussi moches que Metz cette saison. Il me faudrait voir Lorient, paraît que ça joue bien !