Revue d’effectif

 

Les gardiens

Jourdren : NM : 3/5

Loulou : Alors oui, avec la meilleure défense du championnat, on encaisse moins de buts, forcément. Mais les qualités intrinsèques du bonhomme ? Je suis toujours sceptique et je crois que je ne serai jamais convaincu par ce gardien. Capable de sortir des manchettes de volleyeur dans les situations désespérées, de remporter des face-à-face dans d’autres situations, qui puent également la merde, Geoffrey est également capable de marcher sur ses lacets, de sortir de sa surface comme un poulet sans tête, encore de présenter la détente sèche d’une saucisse sèche.

Marcelin : C’est toujours une sensation de mi-figue mi-raisin avec ce gus, on tente toujours de s’enthousiasmer lorsqu’il réalise enfin la prouesse qu’on attendait, mais lorsqu’il reste planté sur sa ligne comme un garde fou sur le port de Mèze, ou qu’il sort allez cueillir les girolles au lieu de s’emparer du ballon, on reste suspicieux sur son mérite à être numéro un. A son crédit, une solidité mentale qui fait certainement la différence dans la tête du coach. Putain, solidité mentale pour Jourdren, c’est vraiment une année exceptionnelle.

Pionnier : NM : 3.3/5

Loulou : La doublure de luxe de Geoffrey Jourdren, à tel point qu’on le préfère à Geoffrey Jourdren. Cette année il n’a pas été uniquement gardien de coupes, mais également de championnat quand il assurait l’intérim au mois d’août. On retiendra notamment le match à Lille, ponctué d’interventions décisives comme autant de virgules dans un bouquin de Balzac. Et puis saluons sa grande disponibilité auprès des supporters.

Marcelin : A vraiment assuré lors de l’interim, comme un symbole d’Alain Poer. Seulement, il reste une doublure, et il ne semble pas que cela soit prêt de changer. Des performances intéressantes, mais il n’a pas encore la carrure d’un numéro un.

 

Bilan des gardiens :

Loulou : René Girard a établi une hiérarchie, qui devrait demeurer telle quelle la saison prochaine. On n’a pas fini de serrer les fesses.

Marcelin : Un poste qui foutra toujours les rouflaquettes au fond du trou de balle.

 

Les défenseurs

Bedimo : NM : 3.3/5

Loulou : Félicitations à la cellule de recrutement pour cet excellent transfert. Pas tellement cher mais tellement bon. Ses débordements, son endurance, ses centres et sa complémentarité avec John Utaka ont fait très mal. On craignait au début pour ses qualités défensives, finalement nous avions tort.

Marcelin : Plus fort que Leclerc et ses pubs qui foutent la dysenterie chronique, plus fort que les supérettes Dia qui flanquent le chikungunya, voici le recrutement de Bedimo. Pas cher mais tellement efficace, comme un symbole de camelote nippone. Il a même réussi à se faire faire un champ sur mesure : « Bedi bedi bedi bedimo, bedimo, bedimo oho »

Jeunechamp : NM : 2.2/5

Loulou : C’est le crépuscule d’une idole, victime d’un Camerounais. A un moment donné Cyril a réclamé plus de temps de jeu, moyennant quoi il s’est fait enrhumer à Brest. Finalement, il s’est contenté des miettes que René Girard voulait bien lui laisser, à la faveur des suspensions de ses coéquipiers. A chaque fois il ne s’est pas trop mal démerdé, sans plus, sans moins.

Marcelin : Le ferrailleur, le carrossier charognard, la terreur des cabochards, n’aura pas eu la place qu’il désirait. Enfin si, il l’a eu, mais il l’a tellement chiée qu’on s’est dit qu’on pourrait le vendre au Gazélec, en infiltré, pour qu’il les mange tous.

Hilton : NM : 3.2/5

Loulou : Les succès sont la conséquence de bonnes décisions, parmi lesquelles le départ de Spahic et la venue de Hilton. Non pas que Spahic était mauvais, loin de là, mais son comportement sur le terrain et dans les vestiaires était devenu un problème. Interrogé à propos de l’éventuel retour de Spahic, Loulou disait « le Bosniaque, c’est niet ! ». C’est dire à quel point… colère le président ! Hilton n’a pas coûté un flèche puisque libre de tout contrat – et donc salaire mis à part –, restait à savoir quelle allait être la teneur de ses performances. Finalement le rapport qualité/prix était excellent : Hilton apportait de l’expérience dans la charnière, se distinguait par son sens du placement et la qualité de ses relances.

Marcelin : Il ne fallait qu’un vieux briscard pour parfaire une défense centrale qui donnait des signes encourageant les saisons passées. L’association de son expérience avec la jeunesse fougueuse de Mapou créa une alchimie qui aurait fait bander Nicolas Flamel. Et dire qu’il ne jouait jamais à l’oème… la faute de mauvais est décidément un sport national dans les calanques.

Yanga-Mbiwa : NM : 3.5/5

Loulou : Quelle progression et sur tous les plans : physique, technique et tactique. Mapou présente désormais la panoplie d’un défenseur complet, avec une grande qualité dans les jaillissements, les couvertures, les duels et les relances – ce n’était pourtant pas gagné. Le brassard puis le titre et la sélection en équipe de France de karaoké sont la juste récompense de tant d’efforts accomplis. Si offre intéressante, Loulou ne s’opposera pas à son départ. Il faut espérer qu’il en sera autrement.

Marcelin : Cela fait maintenant une saison quasi-entière que Marcelin se pisse dessus tellement qu’il s’inquiète de voir Mapou se barrer. Mais bon, on va finir par se faire une raison, qu’il s’en aille ou qu’il reste, on ne lui enlèvera pas cette saison encore plus aboutie, avec néanmoins des petites baisses de régime qui se répercutent sur sa moyenne, sans lesquelles il aurait évidemment eu au moins un point de plus.

El-Kaoutari : NM : 1.4/5

Loulou : Je crois qu’on peut parler de Doctrine Girard « tout sauf El-Kaoutari ». Recruter Hilton plutôt que de faire confiance à El-Kaoutari, titulariser Stambouli plutôt que de faire confiance à El-Kaoutari, jouer à dix plutôt que de faire confiance à El-Kaoutari, aligner Pascal Baills ou Michel Mézy plutôt que de faire confiance à El-Kaoutari… et comment lui donner tort ? Les quelques apparitions d’El-Kaoutari étaient effrayantes, en particulier contre Dijon et Gazéléc, entre mauvaises relances, mauvaises couvertures et propension à se laisser prendre de vitesse dix fois par le premier Gignac venu.

Marcelin : C’est bizarre parce que c’est au moment où il disparut de l’écran du tableau de bord que la défense s’est mise à être hermétique. N’y voyez pas là une foutre de coïncidence, c’était un plan bien préparé des services secrets de sa majesté Georges Frêche. On voulait pas finir dans les oubliettes de la CFA2, non mais.

Bocaly : NM : 2.7/5

Loulou : Des progrès… dans la mesure de son potentiel. Plus d’application dans les centres, moins de fautes concédées etc. Les prestations contre Paris et Bordeaux (matches aller) étaient à chier, d’autres sont venues compenser (Nice, Dijon…).

Marcelin : Parfois étonnant de performance, ce qui ne manqua pas de faire sursauter votre serviteur et de lui faire frôler la mort en avalant de travers les noyaux de lucques. Mais ne soyons pas de mauvaise foi et saluons sa progression notable tout au long de la saison. Faudrait créer une méthode Bocaly, ou « comment passer de la sous-merde à la merde qui fleure pas trop dégueu ».

 

Bilan des défenseurs :

Loulou : Meilleure défense du championnat, les statistiques parlent d’elles-mêmes. Un bilan d’autant plus satisfaisant que c’est le secteur de jeu qui a été le plus chamboulé, avec les venues de Bedimo et Hilton en tant que titulaires réguliers. Parait pourtant que c’est le secteur qui demande le plus de continuité et de régularité… on ne félicitera jamais assez René Girard.

Marcelin : C’est un ensemble qui a triomphé et qui a régné au sommet des stats cette saison, il faudrait tout de même le conserver dans sa majorité. Dans le cas contraire, faisons confiance au recrutement, qui a toujours donné satisfaction, du moins dans ce secteur de jeu.

 

Les milieux

Saihi : NM : 3.1/5

Loulou : Après pas mal d’années à gravir les échelons, Jamel a su faire sa place dans le onze de départ. Une juste récompense pour cet authentique, dont nous ne pouvons plus, désormais, écorcher le nom. De bout en bout Girard lui aura fait confiance, choisissant par moment de le faire sortir, mais simplement pour le préserver. Très bon à la récupération – statistiques à l’appui – Jamel a également été intéressant dans le jeu long, avec une qualité indéniable. Un exemple : la passe décisive dont il fut l’auteur, au pays de Martine Aubry aka Laurent Fournier-je me ressemble de face.

Marcelin : Si l’ombre devait se prosterner devant un simple mortel, elle le ferait volontiers devant Jamel. La besogne c’est son truc en plumes, son joujou qui fait crac boum hue, la Paillade en tombe à ses genoux. Toujours à l’affût dans son secteur, il ne s’est pratiquement jamais laissé berner par les attaques adverses. Une vraie saison pleine, vraie et véritable, comme le gouda du jura, que Tata Roberte se tartinait à l’aise sur l’aspic en dansant sur Bill Wyman.

Estrada : NM : 2.8/5

Loulou : Décidément difficile à cerner, tant il se distingue par son irrégularité. Il avait très bien commencé le championnat, avant de se blesser et de revenir avec autant de succès que Michel Delpech. On retrouvait alors le Marco mou du genou, pas capable de lever un coup-franc, et champion pour ralentir le jeu. Finalement il est davantage indiscutable pour son profil – et sa contribution au système de jeu – que pour ses performances : c’est le type qui oriente le jeu par son jeu long. Il ne faut pas attendre de lui qu’il porte le ballon, mais espérer que ses coéquipiers lui proposeront des solutions afin qu’il puisse balancer une patate et ainsi ne pas ralentir le jeu. Le Real a Xabi Alonso, la Juve a Andrea Pirlo, nous avons Estrada. En bref on gagnera pas la Ligue des champions, je pense.

Marcelin : On commençait à se dire avec son début de saison tonitruant que Valence allait nous le piquer, pour compléter sa collec. Et puis il s’est blessé comme un couillonasse de la lune. Et son niveau de jeu a dégringolé comme un obèse qui n’amasse pas mousse, et tout a sombré, tout. Le « lève ta balle putain ! » est devenu le leitmotiv de tout bon aficionado qui se respecte, et quand enfin il la levait sa putain de balle de foutre a la diou, cela rendait pas mal, mais dieu que ce fut rare. Alors, on fait quoi pour avoir un copycat de Costa, on retourne le Chili ? On réveille Santa Muerte ? Chiche !

Stambouli : NM : 2.6/5

Loulou : A noter d’abord que la moyenne ne rend pas compte des bonnes entrées en jeu de Benjamin, comme nous n’avons pour habitude de noter les remplaçants. C’est une des grandes satisfactions de la saison – et Dieu sait qu’il y en a. De plus en plus utilisé par René Girard, d’abord en défense centrale et puis, surtout, au milieu, Benjamin a montré qu’on pouvait compter sur lui. Son entrée en jeu contre Sochaux, par exemple, fut décisive, quand le jeune joueur déposait son vis-à-vis avant de signer une passe décisive pour Giroud. Et il a assuré dans les matches couperet de fin de saison, alors qu’il était titulaire – et entrant à Auxerre. Avec un pressing très actif, une grande efficacité dans la récupération, des qualités pour porter le ballon, il faut encore qu’il travaille la relance, qui constitue selon moi son point faible. Décidément la génération Gambardella 2009 vaut de l’or.

Marcelin : Le seul type qui a compris que quand on a du talent, on est pas obligé de le gâcher en se faisant une coiffure ridicule. Benjamin a le faciès du petit catholique à la croix de bois parfait. Mais ne lui donnez pas le bon dieu sans confession, vous risquerez de vous faire très sévèrement punir. Parce qu’il ne déconne pas d’un tube le bambin, il ratisse, il récupère, il transmet chichement, il monte aux avants postes pour apporter sa technique à la construction. Celui-là on le garde, pas touche les carlouches !

Pitau : NM : 2.6/5

Loulou : Le club n’aurait pas perdu grand chose si les rumeurs de départ avaient été confirmées.

Marcelin : La pétrolette n’a vraisemblablement plus d’essence et vu le cours du pétrole, on va le mettre au vert, histoire de le faire passer au colza.

Marveaux : NM : 2.1/5

Loulou : D’abord utilisé à contre-emploi et avec parcimonie, Marveaux grappillait quelques minutes, tantôt latéral droit, tantôt numéro dix… sans jamais convaincre. En deuxième partie de saison, Joris a pu jouer dans un registre plus habituel, sans bénéficier pour autant de plus de temps de jeu. Finalement on se souviendra surtout d’une chose : son but magnifique contre Saint-Étienne, de la testicule droite, d’abord la testicule droite, toujours, toujours.

Marcelin : Il a fallu vite vite vite le reléguer au sous-sol lorsque les ambitions de titre se firent un peu plus sérieuses. On le transforma en scotch double face, pour rafistoler des mini brèches. Joris a passé sa saison à se poser des questions existentielles : « qui suis-je ? Où vais-je ? Suis je moi ? » et à chercher sa place dans un effectif qui n’avait décidément pas besoin de lui. Dur dur d’être inutile, surtout quand tu foires les gâches qu’on te file par pitié.

Belhanda : NM : 3.2/5

Loulou : Évidemment une satisfaction, au point que son nom est passé dans le langage courant des qatarix. Pour moi la qualité de sa saison n’est pas une surprise, on avait déjà aperçu pas mal de ses qualités l’année dernière, et deviné avant encore l’étendue de son potentiel. Meneur de jeu à l’entente facile avec Giroud, les remises de l’un faisaient le bonheur de l’autre, quand les une-deux étaient meilleurs que le cul de bobonne en fait de pignolages. Comme un symbole, les lascars sont l’auteur du plus but de la saison, au Vélodrome, souvenez-vous. Quelle technique. Quelle conduite de balle. Quel coup de rein. Quelle vision du jeu. Etc. A noter, pour faire la fine bouche de la tronche en biais, que Younès aurait pu être plus régulier encore, plus costaud physiquement, et enchaîner davantage… non, sérieusement, comment lui en vouloir de quoi que ce soit ? Quant à son altercation avec l’autre videur de boîte de nuit, je ne dirai rien, vu que j’ai kiffé la patate. Va-t-on le garder ? Va-t-on le vendre très cher, par exemple à ces pigeons de Parisiens ? Affaire à suivre, mais ça transpire le feuilleton à rallonge par les pores, cette histoire.

Marcelin : Ah mon vier, que de bonheur à regarder ce petit se trémousser au rythme des tambours pailladins ou se dandiner au son de la rirette à l’extérieur !! Montpellier a vu durant cette saison un comète stratosphérique s’embraser, celle du talent de Younes. Comment ne pas perdre la tête devant des dribbles aussi audacieux, comment ne pas rendre l’oeil devant une transmission de balle aussi démentielle, comment rester stoïque devant cette retournée dévastatrice de beauté qui laissa l’ami Steve sur son gros cul de pygmée astigmate ? Et quand on a tenté de démolir le collectif en faisant passer Younes pour le gamin capricieux qui refuse d’arrêter la bataille de petits suisses, cela n’a pas marché. Car oui ce petit est d’un orgueil pétunant et d’un ego monstrasse, mais que voulez-vous, personne ne lui en voudra, surtout que son ego va hulkiser avec le gros chèque que prépare le cheik.

Cabella : NM : 3.5/5

Loulou : Ce n’est pas seulement un joueur qui imite les miaulements du chat dans les vestiaires, et heureusement. C’est aussi un joueur très technique sans tomber dans l’excès, combatif et avec une bonne vision du jeu. De plus en plus utilisé par René Girard, d’abord sur l’aile puis dans l’axe, Cabella a rarement déçu. Avec lui l’absence de Belhanda n’a pas été si handicapante que cela, son match à Rennes, par exemple, était excellent. En cas de départ de Belhanda, son successeur serait tout trouvé.

Marcelin : C’est de la mauvaise foi mal déguisée qui vient quand on parle de lui. Parce que voyez-vous, on surgonfle toutes les analyses parce qu’on sait bien que Younes va se barrer, et qu’il faut bien se rassurer quelque peu. Parce que même si la saison de la coiffure de l’année est une vraie satisfaction, Marcelin doute de sa capacité à jouer les premiers rôles pendant toute une saison, en étant beaucoup plus que celui qui dépanne à merveille en cas d’absence belhandesque. Mais gageons que son talent est encore intact et que cela peut toujours servir.

 

Bilan des milieux :

Loulou : Pas mal de joueurs sont arrivés à maturité dans ce secteur de jeu et c’est bieng. Il ne devrait pas y avoir de changements d’ici à la saison prochaine, la seule question qui se pose est celle du départ de Belhanda. Dans tous les cas nous ne serions pas démunis, puisque Cabella semble tout à fait capable de le remplacer.

Marcelin : La partie défensive a contribué à cadenasser l’entre-jeu, ce qui a contribué à la solidité défensive, et la partie offensive s’est chargée de dynamiter les défenses adverses. Secteur qui va se retrouver orphelin de Belhanda, ce qui ne manque pas d’inquiéter, malgré les espoirs placés en Cabella.

Les attaquants

Dernis : NM : 3.2/5

Loulou : Blessé – contre Brest – alors qu’il était l’auteur d’une bonne saison. C’est dommage, on reste toujours sur notre faim avec lui… Un joueur sympa et de qualité.

Marcelin : On se sentait toujours un peu plus rempli d’espoir quand il rentrait alors que la situation n’était pas favorable. Mais c’est tout ce qu’il apportait le pauvre bougre, de l’espoir. Marcelin a le souvenir d’un souhait émis à propos de Dernis, lors de l’exercice précédent : utilisez-le un peu plus, nom d’un bar tabac en sans culottes !

Aït-Fana : NM : 3/5

Loulou : Son retour – à son meilleur niveau – est une autre satisfaction. On craignait pour lui après les blessures et rechutes, nous voilà rassurés ! Son entente avec Cabella, notamment, est une satisfaction – putain, je me répète. Et puis j’avais un « comme un symbole » à placer avec le but contre Lille, mais démerdez-vous, tas de branleurs pleins de croûtes.

Marcelin : Une histoire qui aurait plu au cainsri : l’histoire d’un come back teinté de bravoure et d’abnégation. Il est revenu après toutes ses galères et a réussi à revenir (presque) à son meilleur niveau. Marcelin croit plus en lui qu’en Cabella pour nous faire oublier le départ de Belhanda.

Camara : NM : 2.2/5

Loulou : C’est le même problème que pour Stambouli : la moyenne eut été plus élevée si nous avions noté les entrants. Car Souley s’est révélé un très bon joker, certes plus efficace à domicile qu’à l’extérieur – 8 buts sur 9 inscrits à la Mosson. Et la technique dans tout ça ??? NEXT !

… bordel

… CE TYPE EST CHAMPION DE FRANCE

Marcelin : Devant la vindicte populaire, nous avons décidé d’arrêter (diminuer) les allusions à son postérieur volumineux pour nous concentrer sur son jeu. Sur son jeu. Sur son jeu. Non désolé ça sonne pas bien. Donc on avait décidé de se concentrer sur ses gesticulations de macaque attardé. Là c’est mieux. Bon, ne crachons pas non plus dans un vagin excisé par un violon, il nous a bien aidé en plantant quelques pions utiles. Rien que pour ça, on te paye les cacahuètes Souley.

Utaka : NM : 2.1/5

Loulou : C’est un peu sévère parce que c’est un joueur très discipliné tactiquement, dont la complémentarité avec Bedimo s’est révélé un atout. Et comment oublier son doublé décisif dans la course au titre. Le problème c’est que son jeu est trop stéréotypé. A oublier en pointe.

Marcelin : Marcelin acérait ses crocs de poivrot en pensant au commentaire lapidaire qu’il laisserait sur ce gugus endimanché par un manche à balai dans son cul de nègre, mais voilà c’ était avant le match contre Auxerre. Alors, il se contentera de dire qu’il est nul à chier et qu’il faudrait sérieusement penser à le piquer, dans le sens euthanasien du terme.

Giroud : NM : 3.5/5

Loulou : Meilleur buteur, meilleur passeur*… que dire de plus ? Bon vent !

*de l’équipe

Marcelin : Une explosion à un niveau auquel on l’attendait, mais pas si tôt. Un début de saison tonitruant où il plantait pion sur pion aussi allègrement qu’Emile Louis conduit un bus à quatre pattes. Une petite baisse de rendement qu’il a su compenser en se mettant au service du collectif, avec un rôle de pivot parfaitement assumé. Bonne chance pour la suite et défonce tout à l’euro mon petit gaillard !

 

Loulou : Il n’y a pas eu de changements dans ce secteur, pourtant les statistiques n’ont rien à voir avec celles de la saison passée. L’explosion de Giroud et les automatismes y sont pour beaucoup. Ce sera probablement le plus grand chantier dans les semaines à venir.

Marcelin : Pas toujours réaliste, contrairement à ce qu’ont dit certains conos au poteau, l’attaque montpelliéraine a toutefois fait parler suffisamment la poudre pour mener l’équipe au titre. Giroud, en bon chef de cabine, a su mener ce secteur d’une main de maître, comme un symbole de la croisière s’amuse.

 

Sont apparus furtivement

Martin et Koita, avant de partir en prêt. Tant pis pour les quotas et Nicole Notta.

Kabze, avec une moyenne de 0.5 pour deux matches disputés. Si la merde avait cours au Dow Jones, on serait milliardaires avec cette empafé. Et si la pisse se buvait, qu’importe le Kabze, on aurait l’ivresse.

Tinhan a permis au Montpellier Hérault de prendre un point à Dijon. Cela prouve une chose : le changement, c’est pas Tinhan.

Ligali, Valette, Deplagne et Lacombe n’ont pas joué. Et c’est tant mieux, ou tant pis, tout dépend de ce que l’on veut jouer : la CFA ou la ligue des champions de flipper à dos de chameau.

 

Loulou et Marcelin.

6 thoughts on “La Paillade Académie attaque le bilan au bazooka

  1. Dites donc….

    Heureusement qu’on avait Jourdren, Bocaly, Camara et Utaka en titulaires indiscutables sinon on finissait avec 100 points comme le Real.

    Sérieusement tous ces joueurs ont été extrêmement précieux et souvent décisifs (notamment les attaquants lors de leur travail défensif).

    Après c’est sûr ce ne sont pas Messi, Ronaldo ni même Hazard mais des joueurs de ce calibre soit on les forme soit en en verra jamais la couleur à la Mosson.

    Bref je vous trouve sévère. Merde quoi on est champion de France. Alors rien que pour ça il faudrait leur faire une branlette espagnole à tous ces petits!

    Carlos.

  2. « A vraiment assuré lors de l’interim, comme un symbole d’Alain Poer »

    Il s’agit d’Alain PoHer, avec un H, je sais il sert à rien ce H là, mais il est quand même là.

  3. Carlos : « Après c’est sûr ce ne sont pas Messi, Ronaldo ni même Hazard mais des joueurs de ce calibre soit on les forme soit en en verra jamais la couleur à la Mosson. »

    => j’en serais pas si sûr.. il y a bien le Barca, le Real ou Chelsea qui va pointer son cul l’an prochain à la Mosson…

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