La Paillade Académie note Montpellier-Marseille (1-0)

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Marcelin a écrit un joli poème au héros du soir

marcelinalbert

« Rappelle toi Diawara
Il pleuvait sur la Mosson ce soir-là
Et tu courais souriant
Epanoui sûr de toi ruisselant
Sous cette pluie
Rappelle toi Diawara
Il pleuvait sur la Mosson ce soir-là
Et tu as croisé ce ballon de Camara
Tu ne souriais plus
Et Marcelin souriait dans les tribunes
Rappelle toi Diawara
Toi qui parlais dans les journaux
Toi qui flattais seul ton ego
Rappelle toi Diawara
Rappelle toi quand même ce soir-là
N’oublie pas
Deschamps sur le banc s’abritait
Et il a crié ton nom
Diawara
Et tu as poussé ce ballon sous la pluie
Ruisselant surpris anéanti
Et tu l’as poussé loin de Mandanda
Rappelle toi cela Diawara
Et ne nous en veux pas si on te tutoie
On tutoie tous ceux qui plantent pour nous
Même s’ils ne portent pas notre maillot
On dit tu à tous ceux qui adorent Anigo
Rappelle toi Diawara
N’oublie pas
Cette pluie dense et voilée
Sur ton visage dépité
Sur cette ville rassurée

Cette pluie sur le Clapas
Sur la Comédie
Sur l’Esplanade
Oh Diawara
Quelle connerie tu as faite
Que vas tu devenir maintenant
Sous cette pluie amère
De regrets éternels de défaite
Et ce ballon que tu as poussé
Généreusement
Va durer sois en sûr encore longtemps
Oh Diawara
Il pleut encore sur la Mosson
Comme il pleuvait hier soir
Mais ce n’est plus pareil on a gagné
C’est une pluie de victoire enragée
Ce n’est même plus l’orage
De bien d’autres de nos saisons
Tout simplement des souvenirs
De ce but magique que tu nous as mis
Parce que tu es trop bon comme ami
Et au fil de l’eau sur la Mosson
Tu as coulé ton oème
Loin très loin de sa belle époque
Dont il ne reste rien. »

Marcelin n’a même pas besoin de vous dire qui est selon lui l’homme du match.
C’est la saison des pluies sur le méridien, la belle saison des alertes rouges étalées sur deux semaines, des montées intempestives de tous ceux, de la petite mare de Gignac jusqu’au Lez, qui peuvent se targuer de l’apellation « cours d’eau ». En novembre, à Montpellier, vous l’aurez compris, il flotte.
C’est avec le plus grand des efforts que Marcelin est allé voir le match car la flotte, comment dire, ça l’escagasse un peu. Mais Marcelin connaît le patron là-haut, et essaye depuis des lustres de lui faire flotter du rouge, mais le barbu -boudi quelle tête de mule celui-ci- refuse catégoriquement, sous prétexte qu’il s’agit du sang de son fils. Marcelin est allé voir le gugus, Jésus de son petit nom, et lui a demandé s’il pouvait lui filer deux ou trois litres de son « sang », histoire de goûter. Même refus, pas très folichonne la famille Trinité.
La flotte, ça fait fuir Marcelin, si bien qu’il a demandé à Loulou de lui prêter un k-way, pour que ça fasse tente et ainsi éviter que le moindre contact avec l’eau ne le brûle. Mais tout de même, le périple épique valait le déluge.

Les petits ont donné grand plaisir à Marcelin. La première mi-temps, tant sur le plan taquetique que tequenique, fut de toute beauté. Solides, les petits se laissaient parfois déborder comme Sommières avec le Vidourle mais la chance était du côté de chez Swann, euh de Montpellier. Au retour des vestiaires, quelques coups de boutoir firent merveilles, sans pour autant que le beau jeu développé sur papier glacé ne se termine par un ballon au fond des filets. Et puis, étrangement quoique d’une manière aussi étrange que bizarre, au moment où les poissonniers reprenaient le dessus et que les petits commençaient à planter les piquets pour les barbelés, ce fut sur une action rondement menée que notre héros du soir et du poème de Marcelin Prévert, donna la victoire à la Paillade. La suite du match fut l’affaire de quelques actions dangereuses de Montpellier mais surtout de tentatives désespérées des Marseillais, toutes stoppées par une défense solide et quelques coups du sort.

Marcelin n’a pas trop bu hier soir, mais suffisamment pour voir Mia Frye en pantalon en peau du roi des lézards danser la carioca sur le buffet du salon. Même la Mireille lui donné sa pièce. Ensuite, Antonio Banderas est passé rendre visite à Marcelin, s’est enquillé quelques « cuba libre » pour passer le « tiempo », s’est fait plumer au Hold’Em par Marcelin et est allé se pieuter à l’étage, avec le Marsupilami et Anggun. Mais la fin de soirée n’était pas finie, puisque Marcelin est allé faire un peu de poney avec Youri Margarine, inventeur du fil à couper le beurre, et Nigel Stakehachey, inventeur du pain d’épice. C’était vachement sympa, surtout quand Nigel s’est caché dans le bois du Charal. Finalement, Marcelin les a enfermé dans la manade de Jean-Paul Huchon, et est rentré se prendre une verveine pour aller se pieuter.
Tout ceci, c’était pour que vous connaissiez un peu le quotidien de Marcelin, ça fait vachement intimiste. Beau gosse.
Trêve de Noël, voici les notes:

Jourdren (2/5) : pas toujours sûr dans ses décisions, son jeu au pied fut très approximatif.

Bedimo (4/5) : une belle performance pour l’oncle Henri, de bonne montées en remonte pente, des interventions chirurgicales et un rendement bénéfique. Sélectionné pour les Hot d’Or, avec ses pénétrations forcées sur Azpicucuculeta. Atchoum!

Hilton (3/5) : un bon match dans l’ensemble, même si son jeu de la ligne de hors-jeu (la faute pas le site) est approximativement flou.

Stambouli (1/5) : a multiplié les cagades comme Jésus et les bagels. Mapou reviens, Mapou reviens, Mapou reviens parmi les tiens!

Bocaly (1/5) : aux fraises défensivement, ses montées ne font mal qu’aux pauvres yeux des spectateurs. Marcelin lui a gueulé tout le match qu’il avait une merde sur la tête, sans succès probant. (Remplacé par Jeunechamp)

Marveaux (2/5) : s’est réveillé dans les arrêts de jeu. + 2.

Belhanda (3/5) : une excellente première période. Une excellente absence en deuxième. Beau gosse. (Remplacé par Dernis)

Utaka (1/5) : il court il court Utaka il court sans le ballon. Mais où est le ballon ? Il l’a oublié ici, il l’oubliera là-bas.

Camara (3/5) : a frôlé le 4 tellement Marcelin fut surpris de voir ses dribbles passer. Oui Messieurs les Olympiens, vous pouvez avoir honte. (Remplacé par Pitau)

Giroud (2/5) : Sa petite virée chez EDF lui a pompé toute son énergie. Quelques appels et déviations intéressants, sans plus.

Voici venu le temps, des petits remplaçants :

Dernis : un si petit homme pour un si grand espoir au moment de sa rentrée.

Jeunechamp: comme une envie d’Ayew. Miam miam.

Pitau: c’était le jour de la révision.

Bonus:

– Cabella a une coiffure de merde. Si si, pire que Menez. Et encore pire que Menes (le comique pas l’autre)

– Monsieur Chapron est un bon arbitre. L’inconscient qui a lancé cette phrase à la buvette s’est vu offrir des marrons chaud en cette occasion loupée de fermer sa gueule.

– Les suceurs de poissons se sont trouvés bien dépourvus quand la défaite fut venue.

Nananère (et le bisou vigneron),
Marcelin.

12 thoughts on “La Paillade Académie note Montpellier-Marseille (1-0)

  1. Énorme cette académie. Je n’ai pas pu m’empêcher de lire tout le texte avec le rythme des vers.

    Je ne sais pas quel est l’alcool local, mais il est de joyeuse composition les soirs de victoire contre l’OM au plus haut des cieux. Comme un symbole de bordelais affrontant l’ogre parisien…

    Loulou doit se retourner dans son mas, mais moi j’aime ce ton là !

  2. A mon avis il se croit sur hors jeu. Et sans trop m’avancer, je pense qu’en fin de saison ils seront toujours en ligue 1, alors que toi tu seras toujours en train de rater ton bac vu tes lacunes en français basique.

    Bonne académie au passage.

  3. @loves Analblackmamba: Saihi ne jouait pas, il était trop occupé à chimer avec Marcelin.

    @mirage : où seront les ramasses Diarra, Valbuena, Lucho, Amalfitano,Azpicleculacalcutta et Gignac? Ah j’ai oublié Morel, pardon! C’est difficile d’être exhaustif…

  4. Et bien Menez lit l’accadémie visiblement et a été outré de savoir qu’il y a pire capilarité que la sienne, du coup il s’est ratrappé ce soir…

    Et attention, je rigole pas là dessus, Mr Chapron est le meilleur arbitre de France, et vous savez pourquoi vous l’aimez pas ? Parcequ’il est le seul à appliquer à la lettre le règlement, et ça, vous arrivez pas à comprendre bande de boeufs !

    Je finirais par la célèbre comparaison toulousaine sur votre équipe, phrase taguée mytique disparue avec la rénovation 98 du Stadium : Montpellieeeeeer, ville de pédés ! Et je sais de quoi j’parle, ma famille entière étant de Montpellier. Bravo Loulou (et Marcellin) continuez à faire chier tous ces gros cons du foot.

  5. Marcellin, gros dégueulasse, t’as pas noté Saihi ! C’est pas comme si c’était un dobermann qui ratissait le terrain en long, en large et en travers, mais attend… si en fait.

    Bon sinon, je me suis régalé comme à chaque fois.
    Et Bédimo et Belhanda sont vraiment très bels hommes, c’est même BelhommeDimo, et BelhommeDa.

    La bise.

    PS : Loulou, tu reviens quand de ton exil alcoolique faire couler ton vin rouge sur ces pages ?

  6. Tel de Gaulle, je suis prêt à assumer les pouvoirs de la République. A priori je mets un terme à ma traversée du bac à sable la semaine prochaine.

  7. Quel plaisir et quelle belle plume ce marcelin ! Un vrai plaisir cette académie ! Par contre Marcelin ne carbure pas qu’au pastis, il prend forcément des drogues dures

  8. Damned,

    Si le père Jourdren n’avait pas fait le couillon contre le PQSG pour le but du 3/0 à la mosson les ramasseurs de poubelles seraient en tête de la L1.

    La grosse différence entre le MHSC de cette année et celui de l’année dernière c’est la grosse chatasse qui nous porte (but de Giroud en voulant centrer, CSC de Diawara) à comparer à l’énorme chat noir de l’année dernière (et les 47 poteaux d’Utaka).

    Merci Marcellin pour ton académie. Si ton poème était une chanson tu verrais quel air connu dessus?

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