La Premier League académie 34 et 35eme journées

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Le Père Fidalbion enterre les portiers londoniens.

Aujourd’hui, pas de bonus dans l’académie, puisqu’on fait place nette pour les loosers et autres cagoulins. En premier lieu, votre serviteur. Ouais, deux journées en une seule semaine, ça dépasse un peu trop mon quota. Le cerveau est pas assez irrigué pour tant d’activité. Du coup, hop, concentré des 34e et 35e journée de ce magnifique et rouquin de championnat anglais.

Portant haut la bannière de la boulette modèle géant, les différents portiers des Gunners cette semaine… Un peu tout le temps en fait. Le premier a une nuque longue blonde peroxydée, une gueule de desperado sous Prozac, s’habille le plus souvent en jaune pétard (comme si on allait l’oublier…). Ancien gardien de chèvres, il est maintenant portier n°1 chez Arsène.  Almunia a cordialement mis ses petits copains dans le caca, sur un corner pour le moins anodin. Sortie au poing, atterrissage Brian Joubert, replacement pépère dans ses cages, et au moment où le bonhomme se rend compte que la tête de Mickaël Silvestre est anormalement grosse, il se fait allumer à mi-hauteur, plein centre de ses cages. Sa détente/effondrement sur les genoux n’a rien pu faire. Arsenal a perdu son premier derby nord-londonien depuis 12 ans.

Mon deuxième cas est polonais, sosie officiel de Michal-qu’a-volé-l’orange, avec en bonus-track une vilaine mouche qui lui ruine le faciès. Lui tourne à une connerie majeure par prestation avec les Gunners. Champions League, championnat, Cup, Lukasz craint dégun. Moins extravagant que son compère hispanique, il n’en est pas moins aussi efficace. Sa spéciale : la savonnette. Contre Wigan, il a permis l’égalisation tardive des Latics en laissant tomber, au sens propre du terme, un ballon qu’il avait en main sur la tête de Titus Bramble. Vous situez Titus Bramble ? Sur l’échelle Henrique du défenseur en bois, Titus en est au stade du type qui se prend au moins un petit pont par semaine. Au final, un gardien d’Arsenal humilie pour la seconde fois son équipe en une semaine.

Autre candidat à  la loose-attitude, la défense du Chelsea contre, encore une fois, Tottenham. A noter pour une future méditation : faut-il avoir une gueule d’alcoolique confirmé pour être un bon coach en Angleterre ? Auquel cas, y’a un bon coup à faire au niveau de l’emploi là. Donc, la défense de Chelsea, habituellement le point fort des Blues, un truc dense, hermétique, au sein duquel la moindre jambe qui traîne prend un carton. Contre les Spurs, les hommes d’Ancelotti se sont noyés derrière. Un homme les a notamment mis au supplice : Gareth Bale. Dès le début de la partie, le Gallois accélère à gauche de la surface, c’en est trop pour Ferreira qui laisse le soin à Obi Mikel de lui mettre une jolie balayette. Non, ça il sait faire, y’a pas de souci, c’est dans ses cordes. Bousculé à l’épaule par un type au physique d’oisillon comme Modric, le Portugais a pris la marée durant tout le match.

Mais la palme de la défense la plus pitoyable revient par KO à John Terry. Après le tacle brisette sur la jambe de James Milner la semaine passée, le capitaine des Blues s’en est donné à cœur joie. Depuis ses déboires médiatiques, Terryra-bien-qui-rira-le-dernier a régressé au stade du Sammy Traoré à l’état sauvage. Il s’illustre rapidement avec un mawashigeri parfaitement exécuté à l’orée de la surface sur Defoe qui partait seul au but. Main au collet, pied entre les jambes, une technique éprouvée. Quelques minutes après, le centre de Modric s’écrase après rebond sur sa main tendue devant lui, à 5m des cages. Péno. « Fuck Off » peut-on lire sur les gracieuses lèvres du défenseur ; « c’est l’épaule », ajoute-t-il. Encore un qui ferait un piètre chirurgien. Deux tacles au niveau du genou avec le timing d’un drogué plus tard, John quitte le terrain avec un rouge amplement mérité. Un poète qui ne demandait qu’à éclore en somme.

Enfin, place à  des perdants chroniques : Manchester City. Un derby de plus de perdu pour les Citizens face aux Diables Rouquins d’United. Même avec 200 millions de budget, même à la maison devant une tripotée de mecs habillées en bleu ciel (y’aurait quelque chose à redire là-dessus aussi), même sans le Fergie Time , même avec Carlos Tevez, et même avec Patou Vieira debout sur un terrain de foot, le constat demeure identique : City perd contre United, toujours. Notes annexes : Craig Bellamy est un homme tronc, la cervelle de Tevez a fondu en même temps que son cou, Wayne Bridge a une tête à se faire piquer sa copine et enfin Adam Johnson est le jumeau d’Hugo Lloris.

Sinon y’a les scores aussi mais bon…

34e journée de Premier League :

West Ham  1 – 0   Sunderland

Hull 1 – 4  Burnley

Wolverhampton  0 – 0  Stoke

Blackburn  0 – 0  Manchester United

Liverpool  0 – 0  Fulham

Manchester City  5 – 1  Birmingham

Chelsea  1 – 0   Bolton

Aston Villa  2 – 2  Everton

Wigan  0 – 0  Portsmouth

Tottenham  2 – 1  Arsenal

35e journée de Premier League :

Manchester City  0 – 1  Manchester United

Blackburn  2 – 3  Everton

Stoke  1 – 2  Bolton

Fulham  0 – 0  Wolverhampton

Sunderland  2 – 1  Burnley

Birmingham  0 – 0  Hull

Tottenham  2 – 1  Chelsea

Wigan   3 – 2  Arsenal

Portsmouth  1 – 2  Aston Villa

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