La Scapulaire Académie note Brest – Bordeaux (1-2)

Les matchs se suivent et ne se ressemblent pas. Pas loin du ridicule face à Nice la semaine dernière, les Bordelais ont livré ce samedi une excellente prestation en terre bretonne, devenant la seconde équipe de L1 après le PSG à gagner à Brest, ce qui a valu les mots suivants de la part du coach Dupont : « Nous sommes tombés contre la meilleure équipe qu’on ait vue ici, très bonne et qui mérite sa victoire. » Rien que ça. Cette victoire nous permet de rattraper Marseille au classement, eux qui ont été capables de perdre à Ajaccio. A ça on rajoute la victoire de la CFA bordelaise et celle des U19 en Gambardella et ça donne un bon week-end pour tous les supporters bordelais. Ah si seulement Ben Khalfallah avait pu annoncer son départ aussi, c’eut été un week-end magique. Mais à Brest il y a quoi ?

Brest est surtout connu pour sa rade, grande pourvoyeuse de jeu de mots pourris pour lequipe.fr et autres sofoot.com et pour les clichés sur la Bretagne (crêpes, far breton, kouign-amann, pluie, alcoolisme (comme 80% des régions en France) et les Bigoudènes), mais en terme de foot, Brest est surtout connu pour la période Yvinec et les dérapages incontrôlés des années 80. A une époque où le foot et le business se rencontrent, le président Yvinec décident de plonger dedans la tête la première en recrutant à tour de bras des stars sud-américaines (à ne pas confondre avec sud-armoricaine) avec notamment José Luis « Tata » Brown (champion du monde 86), Sergio Goycochea (vice-champion du monde en 90), Roberto Cabañas (paraguayen acheté dans des conditions troubles), Julio César (International Brésilien) et Jorge Higuain, le père du bi-national Gonzalo. A ces « stars » s’ajoutaient de jeunes loups tels que Guérin, Le Guen, Colleter, Guivarc’h, Ginola, Bernard Lama, Makélélé ou encore Corentin Martins. Tout cela n’a malheureusement pas fonctionné pour Yvinec qui finira par se barrer avec la caisse et laisser le club couler en 1992 après une rétrogradation administrative l’année précédente (en compagnie des Girondins de Bez). Contrairement aux Girondins qui remonteront dès la saison 91-92, le Stade Brestois connaîtra 18 ans de purgatoire avant de remonter en L1 en mai 2010.

Après une première saison compliquée (terminée à la 16^ème place), le club coaché par Alex Dupont (avec qui prendre l’apéro doit être sympa) est actuellement dans le ventre mou de la L1 et en course pour péter le record du nombre de matchs nuls en une saison détenu par le Bordeaux de Pavon et qui est de 20 (les bretons en sont à 15). Mais actuellement on retrouve quoi dans cette équipe ?

Au but on a un mec qui enfile régulièrement un slip de Carrasso (le nouveau Superman) pour dégoûter les attaquants adverses, le dénommé Steve Elana, en défense on a Baysse à droite, lui qui en a marre des questions sur son ancien club, Daf à gauche, lui qui profite de l’absence du titulaire du poste (Lorenzi), dans l’axe on a Johan Martial (le jeune qui monte) aux côtés de Kantari qui remplace Zébina qui est suspendu. Au milieu on retrouve la paire Grougi – Sissoko (frère de Momo), ce dernier remplaçant Culma qui revient tout juste de blessure. Du coup on a Ewolo le pasteur et Licka qui se retrouvent sur le banc et c’est pas pour me déplaire. A droite on a Abel Khaled, un jeune inconnu et à gauche on a Ben Basat, le compatriote de Ben Sahar l’auxerrois. Pas de Lesoimier donc (suspendu) ou de Larsen Touré (blessé). En attaque, Poyet est sur le banc, Ayité (ex-bordelais aussi) est blessé pas de Micola non plus mais un duo Alphonse – Jemaa, soit un mec qui débute sa carrière en L1 à 29 ans après un passage en Suisse (comme un symbole du Chef Rédac exilé fiscal) et un autre qui trimballe sa nullité un peu partout en France (Lens, Caen, Auxerre et maintenant Brest) avec des stats qui font peur (25 buts en 7 ans de présence en L1 et L2). Vu la flopée d’absents qu’il y a à Brest, je suis presque serein avant le match même si la déception de la prestation face à Nice reste présente au fond de ma gorge, un peu comme la Guinness après 9 pintes.

Côté Bordelais, la grande nouvelle de la semaine vient de Trémoulinas qui a passé une nuit à garde à vue. Pas de soupçon de viol pour lui (prends-ça Brandao) mais une soirée arrosée qui se termine à la GTA. Premier débordement réussi par Trémou cette saison. Ce qui s’est réellement passé : ayant bu plus que de raison (mais moins qu’un gros membre), Benoît prend tranquillement sa voiture. Il laisse passer quelques éléphants roses et aperçoit au loin un individu en bleu qui lui demande de s’arrêter : « putain c’est Gillot ! » s’exclame Benoît dans sa voiture. Bien que bourré il tente de faire bonne figure face au coach qui lui demande ses papiers et les papiers du véhicule et lui annonce qu’il va procéder à un contrôle d’alcoolémie qui se révèle positif. Alors que le policier lui annonce qu’il va aller en dégrisement, Benoît comprend que le coach va le faire signer au Mans et il prend la fuite. Ses heures passées à jouer à GTA l’aidant, il part se planquer dans un parking, cherchant désespérément un « Pay’n’spray » pour changer la couleur de sa voiture et ainsi échapper à la police. Malheureusement pour lui ça ne se passe pas comme ça dans la réalité et Tresh finit en dégrisement puis en garde à vue.

Le lendemain, Triaud Gargamel est pas content du tout et annonce devant la presse qu’il y aura des sanctions financières et sportives pour le joueur qui est absent de l’entraînement. Fier de sa fermeté, il part assister à l’entraînement de l’équipe première et voit Florian Marange qui tente de contrôler un ballon. Du coup il revient sur sa décision et décide de ne sanctionner Trémoulinas que financièrement. Faudrait pas mettre l’équipe en danger non plus.

Du coup, pour le déplacement, Gillot peut compter sur le réunionnais mais pas sur Henrique qui purge son dernier match de suspension et sur Olimpa, toujours blessé. Il décide du coup de rappeler Sertic et Marange dans le groupe pro, le premier pour jouer au foot, le deuxième pour faire peur à Trémoulinas. Du coup, Bellion retrouve son meilleur niveau, la CFA, en compagnie de Traoré et de Saivet les pros du air-travail ainsi que Kim, Poko et Sala, les jeunes qui vont bien finir par piquer la place de certains dans le groupe pro.

Gillot l’a bien compris la semaine dernière : se passer de N’Guémo c’est se tirer une roquette dans le pied. Du coup Landry revient en temps que titulaire, éjectant Jussie du onze de départ, ce qui nous donne la compo suivante : dans les buts on retrouve le prochain super-héros de Marvel : Cédric Carrasso. En défense, Gillot garde l’axe du mal avec Sané – Planus – Ciani alors que les ailes sont animées par Mariano et Trémoulinas, ce dernier ayant beaucoup de choses à prouver. En sentinelle, N’Guémo veille au grain alors que Plasil et Obraniak animent le jeu. Devant, Gouffran garde sa place (parce que franchement, Diabaté…) et est associé à Maurice-Belay (parce que franchement, Jussie…) pour dynamiter une défense brestoise qui m’a l’air un peu lourde (surtout Kantari et Daf). Au final ça donne ça :

Pour ce match j’ai droit à un streaming sans le son, un concept original qui m’évite de subir les outrages sonores de Stéphane Guivarc’h et François Marchal. J’en profite pour ne pas mettre RMC et ainsi laisser mes oreilles en paix. Place au match.

1^ère mi-temps comme si t’y étais pas :

3^ème : Tentative d’incursion brestoise dans la surface bordelaise. « On se revoit à la mi-temps dans les couloirs » lance Carrasso à Jemaa.

4^ème : Long ballon de N’Guémo vers Trémoulinas pense-t-on. Non, Landry visait le pif de Baysse qui, surpris, laisse Obraniak récupérer le ballon, accélérer, crocheter Martial et frapper à côté. La bonne entame bordelaise me rassure et encourage ma sortie progressive de l’alcoolisme qui est sans doute liée à ma sortie prochaine de la Picardie. Que tout le monde se rassure, le chiffre d’affaire du supermarché local n’a pas faibli, des locaux ayant fêté leur 13 ans récemment.

7^ème : Première montée de Mariano qui décide de tenter sa chance, le marquage brestois étant plus absent que Jussie. Sa frappe est contrée mais revient dans les pieds de Gouffran qui décide de tester les réflexes d’Elana en frappant à côté.

10^ème : Maurice-Belay lance Mariano côté droit, ce dernier fait prendre 10 ans à Daf (qui en a déjà 46) sur son crochet et centre à ras de terre vers Gouffran qui, seul au point de penalty, tire dans la tribune.

11^ème : Gouffran se plaint auprès de l’arbitre : « Vous êtes sûr qu’elle est à 2m44 la barre ? Elle me semble pas réglementaire. » ce à quoi l’arbitre répond : « Vous êtes sûr d’être footballeur ? Parce qu’avec vos pieds carrés on dirait pas. » Vexé, Gouffran boude.

13^ème : Suite à une main de Kantari, Obraniak voit son coup-franc détourné par le mur finir entre les mains d’Elana.

23^ème : Récupération de N’Guémo qui voit Trémoulinas partir sur son côté plus rapidement que face aux flics. Il envoie un superbe ballon à rendre jaloux Planus vers le latéral qui donne en une touche à Maurice-Belay lequel lui remet en une touche aussi dans la surface. Le réunionnais tente le pointu du droit mais Elana la sort du pied. Je viens d’avoir 3 départs d’érection en quelques secondes devant ce jeu bordelais qui me fait rêver.

Je commence à douter, Bordeaux domine, se procure les meilleures occasions mais n’arrive pas à marquer. Et si on se prenait un but à la con ? Puis je vois Jemaa se faire bouffer par Planus et me sens rassuré, il faudrait vraiment qu’on soit mauvais pour qu’il nous marque un but.

29^ème : Jemaa lance Alphonse côté gauche lequel décale Ben Basat (aucun lien avec la voiture de chez Volkswagen) qui centre fort devant le but. C’est con, Jemaa était resté en retrait pour taper la causette avec Planus qui voulait savoir si on pouvait mettre de l’andouillette dans le tajine.

35^ème : Le prix du but le plus moche de la saison est attribué à : Yoan Gouffran ! Suite à un corner bordelais, le ballon revient dans les pieds de Mariano qui tente la frappe. La défense contre mais le ballon revient sur Ciani qui tente sa chance de loin. Surpris que Ciani réussisse un truc, Elana regarde le ballon filer sur son poteau avant de glisser. Gouffran est le premier sur le ballon et décide de se compliquer la vie en glissant lui aussi au moment de sa frappe qui termine au fond des filets grâce à la glissade initiale d’Elana. Bordeaux mène grâce au 9^ème but de la saison de Gouffran et c’est mérité.

45^ème : Mi-temps, pas grand chose à signaler depuis le but si ce n’est que Khaled ne chante plus Didi mais prend un jaune pour une faute sur Trémoulinas alors que Maurice-Belay en a pris lui aussi un pour s’être essuyé les crampons sur Baysse. Bordeaux mène donc face à des Brestois inexistants offensivement, inexistant, mot qui résume aussi très bien la prestation de Jemaa et son talent. Quant à Alphonse je lui en veux énormément vu qu’à chaque fois que je vois son nom j’ai le « frunkp » de Mickael Youn dans la tête. Musique de merde. Du coup à la mi-temps j’écoute de la vraie musique à base de NOFX, The Clash, Queens of the Stone Age et Arcade Fire.

2^ème mi-temps mieux qu’un live de lequipe.fr :

A la reprise, Dupont l’a compris : son milieu se fait bouffer. Du coup il sort Khaled et Sissoko pour faire rentrer Licka et Ewolo. Par contre Jemaa est toujours sur le terrain, ce qui me rassure, au contraire de Mèch Tuyot qui doit sacrément déprimer dans son coin. Licka file faire coucou à son copain Jaro (la solidarité tchèque) et lui promet de pas lui faire de mal.

47^ème : Mise en application du plan Licka : sur une touche, Obraniak remet vers Mariano, lequel a le temps de lever la tête, faire coucou à Chalmé qui boude sur le banc et voir Gouffran faire un air-appel. Il décide de lui faciliter la tâche en lui déposant le ballon sur le crâne. Surpris, Gouffran rentre la tête dans les épaules, le ballon l’effleure et Plasil, qui a bien suivi pendant que Licka l’admirait, transperce la défense pour mettre sa tête qui termine au fond des filets. Bordeaux mène 2-0 à l’extérieur contre la meilleure défense à domicile du championnat. Oui cette équipe est capable de tout.

51^ème : L’instant Ciani du jour vous est offert par Ciani lui-même : sur un long ballon de Baysse, Micka tente une intervention qu’on qualifiera de « guignolesque » (à base de pied à 1m90 du sol la où la tête aurait suffi), le ballon revient sur Licka qui, perturbé par le sourire de son compatriote Plasil, tire à côté.

53^ème : Petite merveille de jeu en triangle côté droit des bordelais, Mariano centre pour Trémoulinas qui met sa volée au-dessus du but.

62^ème : Côté droit, Maurice-Belay fait le tour de Kantari qui ne peut qu’admirer les fesses de l’ex-Sochalien (instant journée de la femme) qui centre en retrait pour Obraniak qui frappe instantanément du droit mais Elana repousse du pied.

65^ème : Bien encerclé sur le côté par 2 bordelais, Baysse tente le passage en force. L’arbitre de touche, qui se trouvait sur son chemin, est raffûté en bonnet difforme et se voit projeté au loin. Là où Valbuena aurait roulé jusqu’au poteau de corner, j’apprécie la réaction naturelle de l’arbitre qui demande de la main à Baysse s’il ne serait pas un peu con. Pas ingrat tout de même, l’arbitre accepte les excuses du Brestois et finit par lui serrer la main.

67^ème : Sortie de Jemaa sous les huées du public. En connaisseur, Jussie applaudit la prestation du Tunisien. Entrée de Romain Poyet.

75^ème : Le deuxième instant Ciani du match vous est offert par Obraniak et Sané. Le premier se la joue beaucoup trop facile pour remettre un ballon trop mou au second. Alphonse en profite et tente un grand pont digne du Golden Gate sur Sané qui fait une obstruction totalement débile vu que l’attaquant n’a aucune chance de récupérer le ballon derrière. L’arbitre siffle penalty. Je me dis qu’on est suffisamment cons pour remettre les brestois en confiance et concéder le nul alors que les Brestois sont Jussiesques. C’est Grougi qui se présente face à Carrasso qui s’adresse alors à Dieu : « Tiens, celui-là il est pour toi ». Bruno s’élance trop mollement et sa frappe, qui manque de conviction, est repoussée par Carrasso de la main puis du pied.

76^ème : Texto de Carrasso à Dieu : « Tu me déçois. »

80^ème : Facile, Gillot lance Diabaté à la place de Maurice-Belay

89^ème : Histoire d’achever les brestois, Gillot fait entrer Sertic et Ben Khalfallah à la place de Gouffran et Plasil.

92^ème : Instant n’importe quoi du match : Ben Khalfallah tente une frappe du gauche. Faut le signaler.

Le match se termine sur ce 2-0 en faveur de Bordeaux qui a maîtrisé son match mais qui peut dire merci à Cédric Carrasso qui arrête un penalty. L’équipe revient à hauteur de l’OM qui fait sa tournée des défaites. Pour continuer à croire à une éventuelle qualification en Coupe d’Europe il faudra confirmer dès le week-end prochain, à domicile face à Ajaccio. En attendant, place à l’analyse.

Les gars :

Carrasso (4/5) : Chuck Norris dort avec le maillot de Carrasso. Dans un match où il a pu discuter des différentes recettes de galette-saucisse avec les supporters brestois, Cédric n’a eu qu’un seul arrêt à faire : un penalty. De la gnognotte pour lui.

Sané (2/5) : Une prestation qui mérite un 3 mais une connerie d’obstruction qui aurait pu coûter cher à l’équipe et qui lui coûte la moyenne. Sinon, difficile de noter un mec qui n’a quasiment pas eu d’adversaire (Alphonse et Jemaa ne comptent pas comme adversaires)

Planus (4/5) : C’est plus facile quand c’est Jemaa en face, n’est ce pas ?

Ciani (3/5) : Une frappe sur le poteau, des interventions guignolesques en défense. « Oui, Micka, c’ est moi, non je n’ ai pas changé »

Mariano (5/5) : Comment dire… 92 ballons touchés, des centres de qualité en pagaille, une défense solide. Comment il va Mathieu Chalmé ?

Trémoulinas (4/5) : Une garde à vue et ça repart ! Pas transcendant lors de ses dernières sorties (sauf ses sorties de bar), Benoît a livré une excellente prestation, bien aidé il faut dire par un homonyme d’un chanteur obligé de faire des featuring avec Magic System pour qu’on parle de lui.

N’Guémo (5/5) : Son absence s’était faite remarquer le week-end dernier. Ce week-end on a bien remarqué sa présence : plus de 100 ballons touchés pour Landry qui a été la plaque tournante du jeu bordelais. C’est légal le clonage humain ?

Plasil (4/5) : Gros match, grosse activité, le tout récompensé par un but certes moche mais qui compte. Son sourire après le but fait plaisir à voir, il semble avoir retrouvé la joie de jouer. A aussi sexuellement perturbé Licka. Remplacé à la 89^ème par Sertic.

Obraniak (3/5) : Tout comme Sané, il perd 1 point pour sa connerie. Mais contrairement à Sané qui n’a eu quasiment rien à faire, lui a beaucoup donné, comme à chaque match. Son entente avec Mariano et Plasil fait des ravages pire que la connerie de MTV chez les jeunes.

Gouffran (3/5) : Le Brian Joubert de l’équipe, il a tout d’abord vendangé avant de marqué un but plein d’opportunisme et de glissade. Malgré tout il en est à 9 buts le bougre. Remplacé à la 89^ème par Ben Khalfallah.

Maurice-Belay (3/5) : Diagnostic : tour de rein pour Kantari, Martial et Daf. Encore une fois, Nico a perforé la défense qui n’a su comment le prendre. Encore une fois, aucune de ses actions ne s’est terminée par un but, la faute cette fois-ci à un Elana en grande forme. Remplacé à la 80^ème par Diabaté.

Les entrants :

Diabaté (non noté) : Heureusement qu’il est grand sinon on le verrait pas là-bas, caché derrière son défenseur

Sertic (non noté) : Pensait déjà au match d’Ajaccio et à la suspension d’Obraniak

Ben Khalfallah (non noté) : N’y a pas cru quand Gillot lui a dit qu’il allait rentrer.

Les remarques à la con :

• Mèch Tuyot ne note que Brest
• Mouhamad Diallo avait pronostiqué le score exact sur la page facebook de la Scapulaire Académie. Bravo à lui tout comme à Bruno Grelon qui avait lui aussi donné le bon score mais qui avait annoncé Ciani et Sané comme buteurs.
• Alex Dupont qui dit que Bordeaux est la meilleure équipe qu’il ait vu à Francis Le Blé cette saison. Soit il boit trop, soit les autres étaient franchement nuls.
• Pour ceux qui trouvent que je tape parfois trop dans les clichés sur certaines régions, cette carte est pour eux
• Pauvres journalistes qui n’ont pas pu titrer : « Bordeaux reste en rade à Brest » ou « Brest, le mur de l’Atlantique »
• D’ailleurs ce match, c’est pas « L’Atlantico » ?
• Je démens les rumeurs : je n’étais pas à l’apéro avec Trémoulinas mardi soir pour deux raisons : 1) je ne l’aurais pas laissé reprendre le volant 2) de toute façon, difficile de reprendre le volant quand on dort dans son vomi.
• Les images du match t’intéressent ? Tiens c’est Chez Les Girondins qui paye sa tournée ici
• Bravo à la CFA qui a gagné elle aussi sur le score de 2-0 contre Tarbes. Les buteurs sont Kim (le Coréen d’Estonie) et Saivet sur coup-franc.
• Bravo aussi aux U19 qui sont allé péter les U19 de Montpellier chez eux en Gambardella grâce à un but de Thomas Touré. Ils sont qualifiés pour les Quarts de finale.
• On se retrouve le week-end prochain avec la réception d’Ajaccio.

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