Le Onze Anal de la semaine
Bière, animal, tacles et mauvaise foi…
Parce que nous aussi on veut faire dans le commercial et mettre nos plumes en avant, nous créons pour vous, un face à face unique en son genre, le onze contre onze.
C’est très simple, afin de tirer vers le haut nos académiciens et les footballeurs notés (ils se ruent sur les notes d’horsjeu.net afin de connaitre leur réel niveau ; les connivences avec L’Equipe font que leurs notes ne valent plus rien, et ils le savent), le service rédaction choisit chaque semaine les meilleurs et les pires performances avec les meilleurs et les pires commentaires de nos académiciens.
Le coach anal s’est encore fait trousser la semaine dernière mais il n’est dit que le Coach Anal se laisse faire, il innove cette semaine avec un 2-4-3-1-0 déséquilibré mentalement, comme un symbole d’Arse anal.
Coach Anal : Tonton Arsène. Quand même, quatre défaites en sept matches, et un été aussi bien géré, ça mérite une récompense.
Les Jouors:
Mandanda, Marseille (1/5) : un génie le mercredi, un gros manche le dimanche. Se toile dès le début de la rencontre histoire de ne provoquer aucun doute chez Laurent Blanc pour son choix de gardien. Aurait bien aimé sortir l’excuse du soleil dans les yeux pour expliquer sa bévue, mais manque de bol, la frappe fût à ras de terre. Le reste n’a rien eu de grandiose.
Cissokho, Lyon: 0/5. A réussi deux centres, juste histoire de rappeler que les deux titulaires en défenseurs latéraux sont des clowns du côté du PSG. Oui, parce que les latéraux du PSG ont gentiment eu la chance de devoir marquer deux joueurs à la fois. Sinon, Aly réinvente la Air-Défense: à cinq mètres de sa zone théorique, à la ramasse sur les ballons. Et surtout un superbe marquage oublié sur le but de Jallet. Tellement mauvais que Menez a tenté sa chance face à lui en seconde mi-temps, sans réussir à briller, ce qui laisse perplexe sur le niveau du bonhomme. Bon, en même temps, quand Menez est dans le même match à deux doigts d’offrir une passe décisive à Gomis…
Planus, Bordeaux (0/5) : Normalement je note pas un mec qui joue moins de 45 minutes mais là c’était grotesque. Avec son physique de footballeur amateur qui mangerait du cassoulet avant chaque match il fait peine à voir. Enfin, pour une fois il sort pas sur blessure. On se réjouit comme on peut.
Mertesacker, Arsenal : 0/5 : Per-du, Per-plexe, Per-formant, Per-colateur, Per-méable : un seul de ces termes ne correspond pas à la prestation de la Mère Tesacker, saurez-vous retrouver lequel? Et hop, un bonus Per, ici.
Valencia, Manchester United (1/5) : Il a été tellement inutile que je l’ai simplement oublié dans la première version du texte envoyé au chef rédac.
Sané, Bordeaux (0/5 + Bonus abrutis.com) : Bientôt on ne dira plus que Régis est un con, mais que Lamine est un con. Et quand on est con…
Diarra ; Marseille (1/5) : a joué 83 minutes de trop. A été hué à sa sortie mais n’a rien à voir avec cela. C’est d’abord le collectif.
Clément, ASSE (inutile, 1/5) : bon, déjà il nous coûte un but avec son contrôle digne d’un match de 1ère série. Mais ensuite son match s’est résumé à une succession de passes courtes et le plus souvent derrière, sans jamais chercher à allonger ou à trouver Lemoine pour relancer la machine. J’ai l’impression que Jérémy ne possède aucun jeu long et nos problèmes de transmission vers l’attaque viennent peut-être de là.
Richard Sukuta-Pasu, Kaiserslautern 0/5 : Putain bougre Dieu qu’il est nul celui-là ! Recruté à Leverkusen, ce jeune « espoir » sentait bon l’arnaque, puisque le Bayer n’avait pas fait d’histoire pour le refiler. Et effectivement, arnaque il y a eue, puisque Sukuta-Pasu, outre son nom complètement inapproprié, est une relique dégueulasse de tout ce qui ne se fait plus en terme de joueur de foot mauvais. Richard. Mon œil oui.
Hernandez, Manchester United (0/5): 5, le nombre de ballons qu’il a touchés. 0 le nombre de situations où il n’était pas hors-jeu sur les dits ballons. Remplacé par Welbeck (64e)
Hadji, Rennes 1/5 : Nul en première mi-temps. Nul en deuxième aussi. Pour le coup, la Breizhou n’a rien compris à son jeu pendant 90 minutes. Et ses coéquipiers ne semblent pas avoir beaucoup plus compris.
Remplaçants:
Diego Lopez, Villareal (1/5) : Désolé mon grand, mais va apprendre à boucher tes angles.
Yanga-Mbiwa, Montpellier (1/5) : Complètement à côté de ses pompes, il avait décidé de rendre hommage à El Kaoutari. Saluons tout de même la superbe prestation au sifflet de monsieur Turpin –un grand ami de la Paillade, au même titre que Pierre Ménès- qui tarde à l’avertir et sort le deuxième jaune sur une faute peu évidente.
Bocaly, Montpellier (1/5) : Catastrophique au point d’être remplacé avant l’heure de jeu par l’entraîneur. Tout simplement. Même Marveaux est meilleur que lui, à un poste qui n’est pourtant pas le sien.
Foulquier, Rennes 1/5 : Dur l’apprentissage pour un jeune de 18 ans qui n’avait encore jamais joué en pro. Se retrouver à la fois seul face à Cole, et sans soutien devant lui en phase offensive, c’est un peu comme inviter Jean-Claude Dusse à une soirée gays et lesbiennes Si ça conclue, ça risque plus d’être côté pile que face.
Sissoko, PSG : non noté. Là ça devient franchement abusé. Il est pas foutu de finir un match sans prendre de biscotte, même en ne jouant que 25 minutes. C’est désespérant.
Ramsey, Arsenal : 0/5 : Alors oui, c’est vrai le Gallois a marqué le seul but d’Arsenal. Mais faut voir le match qu’il a sorti… Une phrase devrait suffire : il était responsable du marquage de Van der Vaart. Quand on voit le mal causé par le Hollandais, on se dit qu’il y a sûrement une couille dans le potage. Par ailleurs, il a réussi à perdre quasiment tous les ballons qu’on lui a filé, à peu près partout sur le terrain. Annihiler une belle action ou donner une balle à l’adversaire à 30 mètres de ses cages : ça c’est de la polyvalence.
Borini ; Roma: ( 1/5 ) : International désespoir italien
Yaya Toto, Manchester City (1/5): Les matches se suivent et se ressemblent pour Yaya… Toujours invisible à la récupération, il a également été complètement absent de la construction, Milner travaillant pour deux… 4-0 à l’extérieur, à dix contre onze, c’est vraiment pas dégueu.
Seube, Caen 1/5 Tout à fait rassurant pendant 88 minutes, il a complètement déliré à la reprise après le lever du soleil sur d’Ornano. N’a pas su quoi faire du ballon et l’a perdu aux 20 mètres. Ça a entraîné un but, certes pas illogique, pas du tout indolore pour nos orifices rectaux.
Pedretti, LOSC (2/5) : Celui qui pense que Perquis ne devrait pas se prendre pour Beckenbauer (et on ne peut qu’être d’accord) ne devrait pas lui-même essayer de se prendre pour un autre. Si certains ont cru voir en lui un joueur aux caractéristiques proches d’un Pirlo, d’autres ont vu dans la neutralité de ses performances une référence à Pilou.
Arshavin, Arsenal : C’est un peu dans ces moments-là qu’on s’attend à quelque chose de sa part. Mais bon, on venait juste de le tirer de sa sieste, alors il était pas bien frais…
Kouemaha, Kaiserslautern 0/5 : Le gros sac devant qui s’est trainé ambiance Brandao tout au long du match, c’est lui. Le grand black qui n’a pas pris un ballon de la tête alors qu’il a été recruté pour ça (quoi d’autre sinon ?), c’est lui. L’homme à la coiffure douteuse qui envisage la course comme un ultime recours avant la mort (un tacle de Boulharouz), c’est lui. L’attaquant vedette de Kaiserslautern cette saison, c’est lui.
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Cissokho qui prend la place réservée de Tiéné, commun saint-bol de la victoire de Paris sur Lyon…
Diarra va nier sa présence dans ce onze anal.
Diarra est aussi bon qu’à Bordeaux, quelque part ça me fait plaisir…