Le Onze Mondial de la semaine

Parce que nous aussi on veut faire dans le commercial et mettre nos plumes académiques en avant, nous créons pour vous, un face à face unique en son genre, le onze contre onze.

C’est très simple, afin de tirer vers le haut nos académiciens et les footballeurs notés (ils se ruent sur les notes d’horsjeu.net afin de connaitre leur réel niveau ; les connivences avec L’Equipe font que leurs notes ne valent plus rien, et ils le savent), le service rédaction choisit chaque semaine les meilleurs et les pires performances avec les meilleurs et les pires commentaires de nos académiciens.

Aujourd’hui le coach mondial se permet d’aligner le Onze le plus en forme du moment comme un gros membre enchaine les diarrhées frénétiques : avec conviction. 

Elana (Brest) 5/5 : Décisif, merveilleux, formidable, son dernier match à le Blé, tiens j’en pleurerai presque…

Azpilicueta (Marseille) 4/5 : Un but au Vélo, son premier en Ligue 1, comme un symbole d’au revoir. Un match une fois de plus complet, a tenu l’axe comme le couloir, un vrai, un bon, depuis toujours. Hasta la vista.

Cap’tain « Univers » Vinz (Manchester City) 4/5 : Cap’tain Vinz ne boxe plus dans la même catégorie que le reste des êtres-humains. Définitivement homme de la saison côté Citizen (il remerciera d’ailleurs Silva de sa deuxième moitié de saison plutôt moyenne), le belge a éclaboussé de sa classe la Premier League et en remporte d’ailleurs le titre (amplement mérité) de meilleur joueur. Même si cela lui fait mal au cœur, Nigel est obligé de mettre -1 à Cap’tain Vinz, étant donné le viol que lui a asséné Traoré sur le deuxième but de QPR (« asséner un viol »? Nigel vérifiera auprès du Planning Familial…).

Hilton (Montpellier) 5/5 : Il se rendit compte très vite que Mapou n’était pas dans sa soucoupe, aussi il abattit un travail défensif monstrueux pour compenser, comme un symbole de talonnettes en vagabondage. Et en plus, il manque de peu de nous offrir la victoire. Merci.

Evra (Manchester United) 4/5 : Il a longtemps cru qu’il pourrait soulever ce putain de trophée et aujourd’hui il a tout fait pour le mériter. Terrible en défense. Insatiable en attaque, toujours là pour porter le surnombre particulièrement en première période (oui, c’est lui dont je parlais plus haut). Ah, si tu nous avais fait toute la saison à ce rythme inferanal. Maintenant fais nous pareil à l’Euro pour me faire plaisir.

Poujol (Sochaux) 5/5 : il n’est plus puceau depuis la 39^ème minute par cette puissante et profonde qui termine sa course dans le but caennais. Il se fait au passage trois joueurs caennais, ce qui ne s’était plus vu depuis La Cambrioleuse avec une certaine Clara. M.

Gonalons (Lyon): 4/5. Si Lyon a copieusement dominé, c’est aussi parce que Maxime est réellement tourné vers l’Euro et est difficilement jouable en ce moment. Tant mieux, il va s’agir d’envoyer les Verts se faire voir pour la quatrième place. L’Euro peut se profiler s’il continue comme cela, mais ça risque d’être difficile, il faudrait que Blanc éjecte deux de ses chouchous, Alou Diarra (qui ne peut pas être appelé autrement. Sûrement pas joueur de football professionnel) et M’Vila.

Martin (Sochaux) 5/5 : le maître à jouer sochalien mais plus pour longtemps – on l’annonce au LOSC ou à l’OM (mais ça va être trop cher pour eux) voire au QPSG pour presseur de citron – a réalisé lui aussi un grand match. Il a couru, couru, de la première à la dernière minute. Il est passeur décisif sur le troisième but sochalien et a fait preuve d’une technique qui est au-dessus de la moyenne.

Ménez (Paris) 5/5 il ne lui aura manqué qu’un but. Mais il a été tellement énorme, il a cassé tellement de reins, il a ruiné tellement de moral, il a infligé tellement d’humiliation, il a enrhumé tellement de nez, il a fermé tellement de bouches, il a été tellement décisif (à l’origine de tous les buts), qu’il la mérite vraiment sa top note. Il va sacrément nous manquer à Lorient. En tout cas, gros big up !

Nenê (Paris) 5/5 le hat-trick, le vrai, comme un symbole d’éclaboussure de son talent et de parachèvement de ce qu’il aura fait pour nous cette saison. Quel joueur tout de même ! Il a beau nous énerver de temps en temps, il est sacrément précieux pour l’équipe. Ce sera dur de garder ce niveau l’année prochaine.

El « God pour l’occasion, et pour un petit moment » Kün (Manchester City) 5/5 : Tout au long de la saison, Nigel a vanté la capacité de l’argentin à se battre jusqu’au bout, à ne jamais rien lâcher mais également à beaucoup croquer. Ce match est tout un symbole de cette saison. Entre son incroyable raté (60’) et la grande opiniâtreté dont il a fait preuve pour aller chercher la victoire en toute fin de match, « Sergendre » a parfaitement justifié 10 mois d’analyse de Nigel. En tout cas, ce but le fait rentrer dans l’histoire des Citizens, de la Premier League mais aussi et surtout dans le panthéon du football de Nigel aux côtés des grands Denis Law, Mickaël Madar et autre Pascal Nouma.

Remplaçants

Richert (Sochaux) San Iker/5 : impérial dans ses sorties aériennes, notre grand capitaine éternel a rendu une copie parfaite ce soir. Il préserve le score sochalien dans le temps additionnel et il fut à l’origine du contre victorieux à la 94^ème. Ce but encaissé n’enlève rien à sa prestation de grande classe.

Carrasso (Bordeaux) 5/5 : Si un jour j’ai un fils je l’appelle Cédric.

Carlao (Sochaux) 5/5 : celui qui partage le sourire du joker a fait preuve d’une incroyable activité. Non seulement il a fait peur à ses victimes avec son sourire qui était la traduction de je vais te manger, mais en plus son jeu de tête est très précieux. Et en plus il ne s’est pas blessé !

Jones ((Manchester United) 4/5 : Une dernière sortie sous les honneurs. A l’image de sa première moitié de saison, on a retrouvé le Phil Guerrier, ce putain de Goldorak Jones. Et adresser une passe décisive sur un centre impeccable, c’est le plus beau doigt d’honneur que tu peux faire à ceux qui se foutaient de ta gueule. Un jour, tu seras un putain de champion, mon fils.

Bocaly (Montpellier) 5/5 : Qui l’eut cru ? Lustucru peut-être mais pas la mère Michel, qui a perdu son chat, qui crie à la fenêtre et bla bla bla. Un match tout bonnement époustouflant d’énergie offensive, presque pas un centre raté, c’est dire s’il mérite la note perfecta.

Chantôme (Paris) 5/5 oui, j’lui mets 5 à mon Clément, même pour 10 minutes de jeu. C’est toujours l’idole au Parc mon Chantôme. Il a été acclamé pendant 3 bonnes minutes après sa rentrée sur la pelouse. J’espère vraiment qu’il sera encore chez nous l’an prochain. Clément, reste, s’te plaît !

Lopy et Doubaï (Sochaux) 5/5 au challenge des milieux qui brisent le moral adverse : associés par coach Hély, leur activité a permis au FCSM de s’imposer au milieu de terrain ce qui nous a facilité la tâche dans nos actions offensives. Propres dans les tacles, ne commettant que peu de faute, ces deux Lions (de la Teranga pour le premier et l’Indomptable pour le deuxième) ont été grandioses. Doubaï se permet le luxe de marquer le troisième but ; dommage qu’il va partir à cause de la radinerie de Latombe.

Diego (Tours) 0/5 puis 5/5 puis 0/5 puis 5/5 : On commence par une interview donnée à Football365 : « Je suis très bien à Tours, mais j’ai envie de partir. J’ai envie de rejoindre un club plus huppé, de me tester. » Communication M’biaesque, donc 0/5. Puis vient le match, son meilleur match de la saison. Il a violé plusieurs fois la défense mancelle, a fait des gestes techniques incroyables, il n’y avait que lui ce soir et s’il n’a pas marqué, il s’en fallut de peu et d’un bon gardien. D’où 5. Mais pourquoi n’a-t-il pas joué comme cela quand on se gelait les couilles en Janvier et Février ? Ah oui c’est vrai les périodes des transferts et des renégociations de contrat étaient encore trop lointaines. D’où 0. Enfin, sa dernière action qui rattrape tout : un des seuls à avoir donné son maillot aux supporteurs et surtout c’est lui qui est allé high five-er l’ensemble des tribunes lors du tour d’honneur. Depuis Delio ne s’est toujours pas lavé la main… De l’amour à la haine il n’y a qu’un pas disait Fuzati. C’est peut-être à ça que l’on reconnaît les vraies stars d’une équipe.

Boudebouz (Sochaux) 5/5 : pour une fois je vais être franc avec ce joueur. Il a réalisé son meilleur match de la saison. 2 passes décisives à son actif, qui plus est sur coup-franc, il a été bon techniquement parlant mais il a aussi abandonné le tricotage pour mieux se concentrer sur le jeu. Comme quoi ça finit par rentrer, même dans des endroits réputés inaccessibles.

Rooney ((Manchester United) 4/5 : Infernal Wayne Rooney, je crie ton nom, pendant que Stéphane Guy t’oublie et fricote avec le petit prince de Marseille de mon c**. Tu as été bon, tu as été fort, tu as fait ce que l’on attendait de toi.

Gouffran (Bordeaux) 5/5 : Une prestation d’ensemble qui vaut 1 ou 2 pas plus. Mais avoir les couilles d’aller tirer un péno aussi important à la 91^ème, c’est patron. Prends en de la graine Olivier Giroud.

Jemâa (Brest) Miracle/5 : S’est battu, a frappé, a couru plus que lors de tous ses autres matchs réunis, la relégation quasi certaine d’Auxerre l’aurait réveillé ? Sorti sous une presque ovation.

Giroud (Montpellier) 5/5 : N’a pas trouvé le chemin des filets, mais a fait preuve d’une remarquable pugnacité dans ses courses et s’est rendu tout le temps disponible comme point d’appui. Et puis, sa chevauchée fantastique est digne de la plus coquine des Walkyries.

Pour retrouver les andouilles du Onze Anal, c’est pas ce boyaux étroit qu’on appelle un lien.