Liverpool – Heart (1-1) : La Reds Academy dit adieu à Andy Carroll et livre ses notes vite fait

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Bye, Bye Andy

Cher Andy,

Alors ça y est, c’est le grand jour tu t’en vas. Toi, qui était devenu l’anglais le plus cher de l’histoire s’en va après un an et demi d’amour et de haine. Tu t’en vas à West Ham, catogan au vent.
Avec ce départ en prêt qui a pris la forme d’un coup de pied au cul de la part de Rodgers, c’est tout le battage médiatique autour de toi qui va se réduire et finalement disparaître. Tout ça pour quoi ? A cause de Comolli et d’un chiffre : 40. Comme le nombre de millions d’euros de ton transfert.

Je l’ai déjà dit et je te le répète à toi car tu me liras j’en suis sur, tu n’y es pour rien. Toute ta jeunesse, tu as été désigné pour être LA star de Newcastle, made in Tyneside. Et puis 35 millions de £ plus tard, tu t’es pris un premier coup de pied au cul de tes dirigeants Magpie et tu es sorti de cet anonymat latent pour accomplir les fantasmes de millions de scousers : recruter le futur Wayne Rooney et revenir au sommet du football anglais.

D’ailleurs revenons en à ces 35M £ ou 40M € si vous préférez. C’est d’ailleurs ton seul fait de gloire fin janvier 2010. T’es qui toi putain ? Quelques dizaines de matchs en pro, peu de matchs au plus haut-niveau, un hat-trick contre Aston Villa, un but contre Liverpool et quoi d’autre ? Rien. Ton plus beau geste technique ? Signer un contrat de 5 ans à Newcastle quelques semaines avant de croiser la route de Damien Comolli et Kenny Dalglish.


La première photo de la visite médiale d’Andy à West Ham

Fort heureusement, tu es arrivé au club blessé et pendant un mois, les supporters de Liverpool se sont pâmés devant les exploits de Suarez, arrivé en même temps que toi. Puis tu es entré en jeu et après un ou deux matchs d’observation, la vérité est apparue aux yeux de tous : tu es lent, tu es faible techniquement, ton nom sera désormais le boulet le plus lourd que Liverpool aura à trainer pour des dizaines d’années.

Quand John Werner, le proprio américain, s’est rendu compte de ton niveau, il courrait de long en large dans les bureaux en criant « mon pognon, mon pognon, mais qu’est-ce qu’ils ont fait avec mon pognon ! ». Il a voulu virer Dalglish et Comolli sur le champs mais Ian Ayre, le directeur artistique de notre grand cirque, lui a expliqué que ça ne se faisait pas comme ça à Liverpool. Le ricain a eu du mal à l’avaler mais il a enfin eu leur tête en fin de saison. Par contre, quand on lui a expliqué qu’il fallait en plus leur rendre hommage, il a pété un fusible. Ah vous l’auriez vu devenir tout rouge, c’était génial « Dalglish personnifie tout ce qui est bon au Liverpool FC ». Je me suis pissé dessus.

Quel étrange sentiment. J’ai toujours souhaité ton départ, tant ton niveau de jeu m’a exaspéré. Mais aujourd’hui, j’ai un pincement au cœur. Oh non bien sur je ne vais pas te regretter non plus, je suis bien content que Liverpool s’attache à jouer au foot désormais. Mais chaque fois que tu es entré en jeu, tu as tout donné, dans ce style si caractéristique des joueurs de troisième division. Tu t’es battu, tu t’es entrainé dur, tu as même progressé. A regarder les notes de mes académies de fin de saison dernière, tu as même été moyen certaines fois, c’est dire ! Et puis on ne peut pas tout t’enlever. Tu élimines Everton d’un coup de tête magique en demi-finale de FA Cup, et tu réduis la marque en finale face à Chelsea. Tu as peut-être même égalisé, qui sait ? Ce ballon sorti sur ou derrière la ligne par Petr Cech t’assure une place à vie dans le folklore du football anglais.

Bien sur tu vas nous manquer. Bien sur des Scousers auront des regrets chaque fois que tu dévieras un ballon de la tête, chaque fois que tu mettras un but, chaque fois que tu déclencheras ta frappe du gauche si puissante. Mais moi je ne te regretterais jamais, ni toi, ni tes contrôles foireux (la citation de Cali dans la première phrase, c’est ma vengeance). Mais je t’aime Andy, pas le joueur, mais bien le mec orgueilleux et fier, qui a tenté tout ce qu’il a pu pour prouver sa valeur à Anfield. Il ne t’a pas manqué grand chose pour réussir, si ce n’est beaucoup de talent.

Bonne chance pour la suite Andy Carroll, you’ll never walk alone

JustWide

 

Les notes de Liverpool – Heart (1-1)

Match retour du tour préliminaire d’Europa League. Liverpool l’a emporté 0-1 en Ecosse à l’aller.

Goals

0-1 (85′) : Templeton ouvre la marque pour les Hearts qui n’avaient pas spécialement été dangereux jusque là. La frappe des 20 mètres va droit sur Reina qui pensait probablement plus au départ de Big Andy et de des fûts de bière qu’au match. Belle boulette avec triple ration de sauce tomate.

1-1 (88′) : Suarez traverse la moitié de terrain adverse balle au pied, déborde le dernier défenseur et place le ballon entre le gardien et le poteau dans un angle fermé. Dans le foulée soulève son maillot et découvre un message de soutien pour Lucas Leiva.

Miscellaneous

  • Liverpool a également signé le jeune attaquant allemand Yesil, 18 ans. Pile le jour où Sinama-Pongolle découvre le chômage, comme un symbole.
  • Kuyt a déjà marqué 2 buts à Fenerbahce.
  • Joe Allen a manqué sa première passe au bout d’1mn40 de jeu, juste pour qu’on arrête de nous casser les couilles avec son taux de passes réussies.
  • Liverpool a brisé 324 miroirs en 2 ans et comme punition a joué avec Stewart Downing arrière gauche.

The local heroes:

Reina 1/5 Il est bon à West Brom quand l’équipe coule, mais chie dans la colle contre City et les Hearts quand les Reds dominent. Il faut se reprendre en main Pepe, et sans les gants qui glissent.

Dowing 2/5 Superbe début de match avec un centre parfait pour l’avant-centre qui manque inexplicablement le ballon. Ce mec est maudit aussi. Sinon il a fait le boulot derrière face à un adversaire médiocre. Son quota de centre en tribune a ensuite été respecté.

Skrtel 2/5 Martin a fait le travail, en soignant ses passes en retrait à son gardien. Et même si je m’améliore, oh j’en rêve encore.

Carra 2/5 Il a joué placé, en participant sans rechigner aux relances courtes.

Kelly 2/5 Pas mal d’activité et de prises de responsabilité. Dommage qu’il ne produise rien de valable.

Gerrard 2/5 Stevie G continue sa préparation physique en multipliant les courses de 35 à 40 mètres en fractionné. Évidemment, c’est sa technique et sa qualité de passe qui en pâtissent. Il devrait être au top d’ici un mois.

Henderson 3/5 Se fond parfaitement dans le décor et dans le jeu des Reds, tel un caméléon. Il a même réussi à se faire oublier à certains moments. Remplacé par Borini

Allen 3/5 Toujours présent dans l’entre-jeu. Quelques gestes de grande classe qui sont en train de convaincre les derniers sceptiques dont je fais partie.

Shelvey 3/5 Actif et polyvalent. Ça fait plaisir de le voir mettre de la fiabilité dans son jeu. 90 minutes pleines, c’est rare pour Jonjo. A confirmer.

Suarez 2/5 Mais tu fais chié Luis, tu le sais ça ? Tu m’as gonflé 88 minutes d’affilée en faisant le pire de ce que tu sais faire : passes ratées, individualisme, vendange devant le but et surtout compliquer toutes les actions les plus simples. Des baffes ! Marque aussi un but splendide qui qualifie l’équipe.

Morgan 2/5 Adam Morgan est un très jeune attaquant formé au club. La scoring machine de l’an dernier avec la réserve. Il a été nul. Remplacé par Sterling

Substitutes :

Sterling : 30 minutes pleines côté droit où il apporté sa vitesse, ses dribbles, et ses frappes en tribune.

Borini : Toujours une bonne attitude, mais va falloir t’y mettre grand.

 

JustWide est vrai Scouser, il vous offre les images de ce match de merde

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6 thoughts on “Liverpool – Heart (1-1) : La Reds Academy dit adieu à Andy Carroll et livre ses notes vite fait

  1. C’est « Heart of Midlothian » ou « Hearts » mais pas « Hearth ».

    Voilà pour mon commentaire du mois d’Aout sur Hors Jeu

  2. « Carra 2/5 Il a joué placé, en participant sans rechigner aux relances courtes. »

    ça je sais faire aussi Brendan, on s’inscrit où?

  3. je me demande si le problème de caroll était pas juste un trop plein de bière causant des manques d’explosivité (donc toujours les 50 cm de retard empéchant de faire un bon contrôle et une bonne frappe) et d’endurance donc aussi de lucidité, de pressing et d’équilibre pour cadrer ses têtes. Si c’est ça tout ce qu’il aurait fallu c’est des coups de pieds au culs à la mourinho allant chercher joe cole dans les clubs londoniens

  4. Son problème c’est qu’il aussi bon qu’Issam Jemaa, mais puisqu’il était anglais les mecs se sont touchés comme des cons dessus…

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