Manchester City – Manchester United (2-3) : La Raide et Vile academy livre ses notes

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La blue moon dans ton fondement.

Avant Match de prestige avec Damien Degourre :

Manchester United – Manchester City est-il devenu le « classic » du football anglais? Probablement. A-t-il la résonance d’un traditionnel Liverpool – United ? Probablement pas. Les deux équipes du Lancashire dominent-elles la Premier League ? C’est une certitude. Sont-elles pour autant sur le toit de l’Europe ? Ce n’est pas certain. La France a-t-elle son mot à dire dans ce derby fratricide ? C’est une évidence. Mais Patrice Evra et Samir Nasri représentent-ils fièrement le drapeau tricolore ? La question porte à débat.

Y a-t-il derrière ce duel municipal l’affrontement entre la tradition et la manne financière pétrolière ? On serait tenté de répondre oui. Mais peut-on le résumer à cela ? On pourrait dire non. L’invaincu Manchester City est-il le favori ? A n’en point douter. Manchester United, leader, aura-t-il toutefois son mot à dire ? On est en droit de le penser. Les clés de ce match ? Elles sont multiples. Peut-on les résumer brièvement ? Sans aucun doute. Rooney et van Persie devront-ils se dépasser ? Il n’y a pas l’ombre d’un doute. Peut-on douter de la défense de United face à l’armada de Roberto Mancini ? Cela va de soi.

En cas de victoire, Manchester City imposerai-il sa loi dans la cité ? Il y a des chances. Pourrait-on annoncer par la même occasion la fin de l’ère Ferguson ? Ne nous emballons pas.

Pose-je trop de question ? Ma foi oui. Mon style est-il horripilant ? Seul dieu me jugera. Dois-je laisser place à la composition de l’équipe ? Il serait temps effectivement. Tout a-t-il été dit sur les enjeux du match d’aujourd’hui ? En aucun cas. Dois-je prendre en considération les deux satanistes qui me fusillent du regard dans un coin de la pièce ? Il serait sage en effet.

Bonne journée à tous ? Je peux en effet vous le souhaiter.

 

La Composition Infernale:

L’ambition et le bluff. Valencia est là à la surprise générale. De Gea retrouve les buts aussi. La défense elle, vit toujours à cloche-pied, mais Ferdinand et Evans, les plus habitués à jouer ensemble forment la charnière centrale et tant pis pour le 1-6 de l’an passé, c’est l’occasion de se racheter. Carrick va devoir se sublimer, Cleverley va devoir passer la seconde. Young devra virevolter. Rooney et van Persie, magnifier puis assassiner. Purée, voila que je me mets à parler comme l’autre au-dessus.

Le banc: Johnstone / Jones / Smalling / Scholes / Giggs / Hernandez / Welbeck

Pour en face, Nigel devrait bien surgir pour t’en parler, s’il a un peu d’amour propre.

 

Le triomphe live en différé :

6′ : Faute de Ferdinand sur Agüero à 25 mètres. Balottelli se charge de le tirer, mais De Gea se détend bien et envoie en corner. C’est pour se mettre en confiance. La frappe n’était pas cadrée.

10′ : City s’est installé dans le camp de United, mais les Red Devils encaissent sans broncher pour le moment. Un putain de miracle.

11′ : Silva sert Clichy en profondeur. Le latéral parti dans le dos de la défense peut centrer en retrait mais Balottelli loupe totalement sa reprise qui atterri à Old Trafford. Bon. Alors. Bon.

14′ : Balottelli au duel face à Evans perd le ballon et se venge avec un tacle d’abruti. Et pas de carton, rien. Le fait de se faire maîtriser par Evans est sans doute suffisamment punitif au goût de l’arbitre.

16′ : Après une contre-attaque mal négociée par City, c’est United qui repart dans l’autre sens : une deux tête pointrine pestaculaire entre Ashley et Robin, Young file côté gauche et sert Rooney qui au milieu de trois défenseurs évite Clichy et enchaîne avec une frappe croisée qui laisse Hart cloué sur place tandis que la balle meurt dans le petit filet. 0-1. Je m’ejecte de ma chaise de bureau pour atterrir sur mon lit et louer Satan.

21′ : Kompany blessé laisse sa place à Touré, l’autre. Il n’y a donc plus personne d’appréciable sur le terrain côté City.

22′ : Ouverture lumineuse de van Persie pour Young qui file vers le but mais voit Hart, d’une sortie spectaculaire à la limite de sa surface, priver l’ailier de toute chance de marquer.

23′ : Agüero se débarasse à lui tout seul de toute la défense des rouges entre dribbles et contres favorables, (tuez le enfin!) mais sa frappe est surperbement captée par David de Gea.

28′ : C’est au tour de Kolo Touré d’envoyer un ballon dans le stade voisin après une tentative de volée à 30 mètres, suite à un centre de Nasri renvoyé par la défense des Red Devils.

29′ : Nouvelle offensive rapide de United suite à une intervention de Cleverley au milieu de terrain. Valencia hérite d’un ballon de Carrick et lance Rafael. Le Brésilien file dans son couloir et centre en retrait entre les jambes de Clichy pour Rooney qui sans contrôle et laisse Hart à nouveau sans réaction. 0-2. La folie, la samba! 150Eme but de Rooney en Premier League et le 10eme tout derby face à City confondu. Je ne suis plus vêtu que de mon maillot.

36′ : Zabaletta a décidé de sortir les coups de putes sur Young et Evra consécutivement. Catin.

43′ : Touche pour City. Silva récupère et sert Balottelli dans la surface qui donne en retrait à Barry, mais la frappe passe à côté du but de De Gea.

Mi-temps : Après un démarrage des plus timides, United a saisi sa chance et complètement renversé le match. Ça joue bien, ça joue presque serein. On ne s’enflamme pas non plus. Surtout, il va falloir continuer à faire mal et ne pas reculer pour éviter de se faire peur comme face à Chelsea.

49′ : Smalling rentre pour Evans, touché. C’est bon on a peur.

50′ : « Le train Valencia; El traîneau » Marcel Desailly, alors que l’Equatorien ravage l’aile droite.

52′ : Cleverley tente sa chance de loin sur un centre de Valencia renvoyé par City. Au rugby c’était trois points.

57′ : Kosotogari de Zabaletta sur Valencia. Toujours pas de carton. Tranquille.

58′ : Servi par Silva, Agüero préfère tenter sa chance avec une frappe enroulée de loin plutôt que de servir Nasri. Il a raison sans doute mais ça passe à côté. Sur l’action qui suit, Ferdinand effectue une intervention cruciale pour enlever à Agüero un centre de Nasri.

60′ : van Persie tente un truc de fou furieux, puisque tenu par trois défenseurs, le néerlandais réussit à envelopper une frappe monstrueuse qui heurte le poteau. Young a suivi et colle la balle au fond. Le but est refusé alors qu’il était parfaitement valable. Sur l’action qui suit, City met a mal la défense de United mais De Gea repousse magistralement les tentatives à bout portant de Tevez et Silva. Sauf que Yaya Touré est là pour la troisième frappe et marque. Putain. Putain. Putain. 1-2.

67′ : Le match s’emballe, ça fait des fautes dans tous les sens. Ça crie, ça pleure. C’est le putain de Vietnam.

68′ : Perte de balle débile de Ferdinand, tout seul comme un grand. Agüero peut servir Tevez, seul dans l’axe, mais Evra fait un retour énorme pour calmer le balafré.

70′ : Corner de Rooney pour la tête d’Evra mais c’est complètement manqué.

74′ : Coup franc lointain pour City. Personne ne s’impose de la tête dans la surface. Kolo Touré surgit pour couper la trajectoire de la balle du bout du pied mais c’est à côté. Surtout l’Ivoirien est signalé hors-jeu.

78′ : Contre de United après un corner de City. Rooney emmène le ballon et lance Cleverley dont le centre trouve la tête de van Persie. C’est hors cadre. J’aime pas ça. J’aime pas ça.

79′ ; Nasri lance Silva dans la surface côté droit. Evra prend un vent en taclant et l’Espagnol allume du coin des six mètres. Parade exceptionnelle de De Gea… Qui en fait sans bouger détourne la balle de l’épaule sur la barre. Je fouille dans mon placard en vain. Plus de caleçon propre.

84′ : Tevez shoote un pigeon sur une reprise suivant un centre de Nasri. Les espaces se créent, United n’a plus grand chose en stock niveau sérénité. On voit l’égalisation arriver gros comme une maison.

85′ : Dzeko rentre pour City. Jones remplace Valencia complètement cramé. Je reprends espoir, il ne peut rien nous arriver avec Goldorak sur le terrain, Dzeko ou pas Dzeko.

86′ : Corner pour City mal dégagé côté United. Le ballon revient sur Zabaletta absolument seul à l’entrée de la surface. L’Espagnol reprend comme ça vient et égalise. Je veux mourir. 2-2.

88′ : Cleverley est sorti pour Welbeck. Ferguson kamikaze tente le tout pour le tout.

90′ : Agüero sert Silva qui frappe à ras de terre du coin supérieur gauche de la surface. De Gea se couche bien.

90+1 : Et bis repetita sur une frappe de Tevez.

90+3′ : Gros pressing de Welbeck qui récupère la balle avant de la transmettre à Rafael qui fait faucher par Tevez aux abords de la surface. Van Persie se charge du coup franc. Comme une grosse flipette, Nasri, qui était dans le mur à trois se planque derrière son coéquipier et laisse juste traîner sa jambe, détournant la trajectoire du ballon, l’envoyant hors de porté de Joe Hart. 2-3. FERGIE TIIIIIIIIME! Et quel putain de finish bordel! PRENDS CA GROS CON. PRENDS CA. TU LA FERMES BIEN TA BOUCHE LA!

90+4′ : Un striker sauvage apparaît, passe à deux doigts de dézinguer l’arbitre et se rue sur Rio. Parade de Hart qui capte le pseudo supporter. Ferdinand pisse quand même le sang après avoir pris un truc venu des tribunes dans la gueule. Tout va bien vous êtes à City.
Bon, je retire ce que j’ai dit plus haut. Il reste Joe Hart d’appréciable dans cette équipe. Mais au passage, moi, Ferdinand c’est pas un mec que j’irais défier au 1 contre 1 comme ça.

90+5′ : Dégouté, Tevez qui perd le ballon sur la dernière offensive citizen met un coup de pied à Jones. Ferguson, juste à côté est à deux doigts de péter la gueule de l’argentin.

Fin du match : Seul. Avec son pénis. Un homme danse.

Il s’interrompt subitement, alors que l’Infernal Wayne Boulet le rejoint pour la notation du match. Un wayne sévère. Mais il n’a pas encore vécu un Stoke – United sous la pluie en février. Ceci explique cela.

 

Les Diables :

De Gea (5/5) : David de Gala. Qu’on ne vienne plus me parler de concurrence à son poste. (Luke)
(3+1/5) : N’a pas eu un boulot monstre durant la première mi-temps et il a su répondre présent quand il le fallait. Il fait un très bon double-arrêt avant d’encaisser le premier but et est masqué sur le second. Que demande le peuple ? Que son jeu au pied s’améliore, qu’il quitte cette dégaine de jeune puceau qui n’inspire pas confiance à la défense et qu’il ne soit plus Espagnol. Pour le dernier point, c’est mal barré, je crois. Le +1 est pour son double arrêt. (WB)

Evra (4/5) : Dans le duel de génie face à Samir Nasri, Patrice s’est imposé de la tête et des épaules. Oui de la tête, oui. (Luke)
(2/5) : Je sens que je ne vais pas être d’accord avec mon satanique associé. Il faut d’avantage voir cette note comme un 2 et demi, mais on n’a pas le droit aux demi-points. De prime abord, on n’a pas le sentiment que Patrice a fait un mauvais match, mais j’avais la désagréable sensation que sur chaque attaque côté droit, on s’exposait sévère. Certains argueront que ce sentiment est dû au moins bon travail défensif de Young comparé à Valencia, mais ça ne suffit pas à mon convaincre. Et puis son apport offensif est moins productif que celui de Rafael. (WB)

 

Ferdinand (4/5) : Tu comprends ce que veux dire l’amour du maillot quand tu vois comment un mec de 34 balais en bout de course est capable de s’arracher et se montrer patron dans un derby. Sa gueule en sang à la fin du match, c’est pour le comme un symbole de guerrier.  (Luke)
(2+une belle cicatrice/5) : Il m’a paru être le moins rassurant des défenseurs, mais c’est difficile à évaluer dans un match tel que celui d’hier. Il a laissé Evans puis Smalling être déterminants en se montrant patrons défensifs alors que c’est plutôt lui qui est attendu pour ce job. On sent quand même son importance au niveau mental. (WB)

Evans (4/5) :  Tu comprends ce que veux dire l’amour du maillot quand tu vois comment un mec pas souvent irréprochable peut faire de Balottelli sa biatch et s’amuser à faire des transversales de 40 mètres sans sourciller.  (Luke)
(4/5) : Alors là, je suis vraiment étonné. C’était couillu de la part de Ferguson de l’aligner titulaire quand on se souvient de sa superbe prestation l’année dernière face au même adversaire. (Bon, en même temps, c’était ça ou un Smalling qui nous a gratifié d’une éclatante reprise…)Mais cela n’a pas semblé gêner le Nord-Irlandais qui a livré un match taille Patron, dans le plus pur style Stéphane M’bia. Enfin… 48 minutes, quoi.  (WB)

Rafael (4/5) : Moins il a de cheveux, plus il est bon. Ou c’est peut-être l’inverse. On s’en fout. En tout cas pour un mec qui se fait sortir au bout de 30 minutes le weekend dernier pour prestation dégueulasse, voilà qui prouve qu’il a un sacré mental.  (Luke)
(3/5) : Un bon match, qui fait suite à celui dégueu face à Reading durant lequel il sort au bout de trente minutes. On peut dire qu’il s’est bien repris ! Faut dire que dès qu’il y a Valencia devant lui, ça marche beaucoup mieux. Cherry on the cake : Silva (quel bel homme, même s’il joue à City) n’a pas été rayonnant sur le côté gauche. Son abnégation est justement récompensée par une passe décisive pour mon infernal quasi-homonyme. (WB)
Ah ben tiens, ton racisme anti-espagnol à ses exceptions. C’est triste. (Luke) 

Cleverley (4/5) : Gros mort de faim. Bien sûr parfois en vain. Mais il a tenté des choses, offert beaucoup de solutions. J’ai envie d’y croire.  (Luke)
(3/5) : Dans un rôle plus obscur qu’à l’accoutumée, il s’est montré agréablement précis. Il ne s’est pas précipité, a formé avec Carrick un bon duo chargé à la fois de gérer Barry et Touré et de servir de première rampe de lancement pour les offensifs. A bien bossé pour l’équipe. (WB)

Carrick (5/5) : Oh le con. Service Belouga, engagement sans faille et surtout sans peur ni crainte, son meilleur match depuis une paye avec United. Sans doute les louanges de Stéphane Guy qui l’on transcendé. (Luke)
(Deuxième meilleur passeur d’Europe selon Stéphane Guy, 3/5) : Je ne comprends toujours pas ceux qui clament que United devrait dégager Michael de l’effectif. C’est quand même étrange que l’équipe tourne mieux quand il est sur la pelouse, non ? J’estime qu’il a fait un match juste. Même s’il a faibli défensivement pendant une bonne vingtaine de minutes en début de deuxième mi-temps, à l’image de l’équipe. Il a souvent soulagé tout le milieu de terrain en trouvant ses ailiers d’une passe bien ajustée et a bien assumé son rôle de plaque tournante de l’équipe. Je veux le revoir dans les mêmes dispositions chaque semaine. Et puis en plus, il peut toujours se la péter en racontant qu’il réussit plus de 90% de ses passes, en moyenne. (Source Stéphane Guy, donc) (WB)

Young (4/5) : Il a confirmé son retour. Malgré Kung Fu Zabaletta en face, Ashley a filé vers l’avant, toujours, encore, comme un mort de faim. (Luke)
(4/5) : Son entente avec Rooney est toujours aussi évidente. Celle avec Evra beaucoup moins. Même si l’on attend toujours beaucoup de ce joueur, tant on sait qu’il est capable de faire à peu près tout ce qu’il veut lorsqu’il est dans un bon jour, j’ai noté qu’il n’a pas manqué l’occasion d’être efficace dans un match où les situations dangereuses n’étaient pas forcément légion. Une passe décisive, de bons débordements, un but qui aurait dû lui être accordé… S’agirait-il simplement d’un problème de concentration ou de motivation ? (WB)

Valencia (4/5) : Et le mec revenait de blessure. Foutu pour foutu il a décidé de se cramer et de tout donner. Pari gagnant. A voir s’il est encore conscient dans les vestiaires.  (Luke)
(4/5) : Son match ne vaut peut-être pas autant, dans le fond. Mais il faut dire que pour un match de rentrée, c’est quand même très bien. Il n’a pas arrêté de débouler dans le couloir droit et a, comme d’habitude effectué un sacré travail défensif qui a complètement libéré Rafael (voir second but des Rouges Diables). Est sorti carbonisé, pris de crampes, comme un Saint Bol (Grégoire Margotton likes this) de joueur qui donne tout. En temps normal, je lui aurais sûrement mis trois pour le nombre de fois où j’ai regretté que si seulement il savait centrer, il serait un joueur proprement exceptionnel, et surtout, on planterait énormément de buts. (WB)

Rooney (5/5) : Piochez au pif quelques superlatifs dans le dico de Stéphane Guy pour décrire sa prestation de maître. Animation, vision, conclusion, atomisation, célébration. Il a tout. (Luke)
(5/5) Tel l’homme qui tombe à pic, il a toujours été là au bon moment, tel l’éditeur, il a été bel homme. Quelle vision du jeu, quelle énergie, quelle puissance… Un match monstrueux de la part de Shrek, qui a donné un orgasme à Stéphane Guy, rendu Marcel précoce et fait des choses bizarres dans les caleçons de Luke Seafer et moi-même. Les deux buts ne sont que la simple récompense d’une partie où il aura une nouvelle fois été partout sur le terrain, même s’il a un peu de chatte sur l’un des deux, je le concède.  (WB)
C’est toi la chatte. (Luke) 

van Persie (5/5) : Ca vaut peut-être pas tant. Mais bordel ce but est l’un des plus jouissifs depuis des mois. Et puis défensivement quel boulot sur les corners. Définitivement adopté par la plèbe.  (Luke)
(4/5) : Un match en demi-teinte pour le Néerlandais qui, malgré de beaux mouvements (frappe sur la barre, jolis gestechniques) n’arrivait pas à forcer la décision, et qui m’a –évidemment- vu réclamer l’entrée de Chicharito. Tout ça jusqu’à la 92ème et ce coup franc à peine chanceux, auquel Stéphane Guy aura trouvé une trajectoire « sublime », « extraordinaire », « somptueuse », jusqu’à ce qu’il se rende compte que le futur Zidane numéro 2143 avait dévié la gonfle dans les buts de Hart. Y a pas à dire, Arsenal continue à nous filer des coups de main. (WB)

Les suppôts de Satan :

Smalling pour Evans, 49eme (3/5) : Non, mais arrêtez, c’est pas parce qu’il rentre qu’on en prend deux. Non, arrêtez vous êtes méchants. On l’a vu faire des jolies choses et même pas trop s’affoler. Sur le bon chemin. (Luke)
(4/5) : Un gros 4 d’encouragement pour le jeune Anglais. Faut dire que j’ai eu le temps de changer 4 fois de caleçons quand j’ai vu qu’il allait rentrer et en me rappelant de ces trois derniers matches bien pourris. Mais il faut bien reconnaître qu’il s’est remarquablement rattrapé, avec toujours cette technique borderline, certes, mais il a bien réussi à gérer des situations hyper chaudes, dans la surface, face à Agüero ou Tévez, ce qui est quand même autre chose que Balotelli. (WB)

Jones pour Valencia 85eme (non noté) : Pas eu le temps de faire grand chose si ce n’est de voir la frappe de Zabaletta lui filer entre les jambes sur l’égalisation. Il ne méritait pas ça. Merci Robin. (Luke)
Jones est rentré pour suppléer Valencia (Arrêtez-moi si je me goure, mais milieu droit, il l’avait encore jamais fait non ?) avant de basculer demi-défensif à l’entrée de Welbeck, pour ajouter au folklore.  (WB)

Welbeck pour Cleverley 88eme (non noté) : Le petit coup de fierté de Sir Alex. La petit récupération à l’origine de la faute et du coup franc lethal pour les voisins. Génie (Luke)

 

Bonus : 

La Raide et Vile Academy surfe, sans honte, sur la mode et lance son tumblr totalement officiel, gifé et anal. On mettre à jour presque régulièrement. Enfin on espère. En tout cas c’est là.

Inferanal kisses,

L’infernal Wayne Boulet et Luke Seafer

Si tu veux que Horsjeu.net survive, que tes académicien préféré puissent être fournis régulièrement en jeunes vierges et en litres de Bloody Mary jusqu’à plus soif, par l’Editeur, ce bel homme, alors tu peux faire un geste en versant une maigre contribution financière mensuelle (Satan te le rendra) ou même un don unique qui n’engage à rien. Clique ici.

Sinon, Luke Seafer est aussi sur Facebook (mais pas Wayne) et il veut des amis, plein, parce qu’il était toujours tout seul dans la cour de récré et personne ne venait lui parler. Peut-être à cause de la chauve-souris sur son épaule, de ses briques de sang pour le goûter… On ne sait pas trop. Mais viens lui faire coucou, ça lui fera plaisir. Et si tu veux faire encore plus, tu peux aussi devenir fan de la Raide et Vile Academy. 

Et tiens, il est aussi sur Twitter (mais toujours pas Wayne) et il trouve que c’est une invention de Satan un truc aussi addictif, donc n’hésite pas à lui faire coucou.

16 thoughts on “Manchester City – Manchester United (2-3) : La Raide et Vile academy livre ses notes

  1. « Y a-t-il derrière ce duel municipal l’affrontement entre la tradition et la manne financière pétrolière ? On serait tenté de répondre oui »

    Mais du coup pour conserver la tradition faudrait que MU soit le club qui reste riche et que personne n’ait le droit d’investir dans d’autres équipes?

  2. Willy, nous ne sommes en aucun cas responsables des propos tenus par notre confrère.

    Mais après tout, votre suggestion ne nous déplaît pas trop. On aime pas trop les russes et le pétrole.

  3. J’ai mail, très mal même, putain…
    D’une car je n’ai pas pu voir le match dans son intégralité et donc pas pu académiser… Mais surtout mal au vue de ce match… Et de ce fuckin’ Samir…

    Félicitations en tout cas cher voisin et à tout bientôt pour une revanche!!

  4. L’avant-match est succulent.

    Par contre :
    « 90+5? : Dégouté, Tevez qui perd le ballon sur la dernière offensive citizen met un coup de pied à Jones. Ferguson, juste à côté est à deux doigts de péter la gueule de l’argentin. »

    Non, Ferguson ordonne à l’arbitre quel joueur il doit expulser. L’homme en noir, en plus d’avoir refusé un but valable, ne s’exécute pas, et va donc se retrouver à arbitrer la division 2 pour les 5 prochaines années.

  5. Carrick : Il a souvent soulagé tout le milieu de terrain […] et a bien assumé son rôle de plaque tournante de l’équipe.

    Il a l’air sympa son poste dans l’équipe…

  6. Moi non plus j’irai pas défier Ferdinand, un coup à se chopper un procès pour racisme après.

  7. @Tristan : Je propose donc qu’Hugog nous rejoigne afin de discuter du niveau de la première division roumaine !

    @Just Wide : Comment ça ? Vraiment, je suis à mille lieues de penser que Ferguson influence les arbitres. D’ailleurs, l’arbitre n’officiera jamais en Championship. Il va simplement et volontairement arbitrer toutes ces belles équipes de League Two qu’il rêvait de voir jouer.

    @Franck : C’est bien pour ça que je dis que Michael est un élément fondamental !

    @Mèch : Ou alors, tu fais comme Ashley Cole et tu fais intervenir ta maman dans les médias.

  8. Tant que vous aurez Pat « capitaine à Manchester, c’est pas rien » Evra, vous ne serez pas crédibles.

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