Manchester United – Bayer Leverkusen (4-2) : La Raide et Vile academy livre ses notes

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avantmatch

 

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On y est les enfants. Le retour de la Ligue des Champions. Edition 2013-2014 que j’ai annoncé, complètement ivre, comme étant promise à Manchester United au soir d’une scandaleuse, outrageuse, whiskyeuse élimination il y a quelques mois en 1/8 de finale face au Real Madrid.
Mais ça c’était avant plein de choses :

Avant l’annonce de la retraite de Ferguson.
Avant l’intronisation d’un coach vierge de toutes grande joute européenne.
Avant un mercato géré à l’emporte pièce.

Bon et puis encore une fois j’étais ivre.

Alors n’allez pas croire que je fais machine arrière, qu’avec classe je retourne ma veste noire des grands soirs. Comme le plus borné des supporters j’y crois encore, évidemment. Parce qu’il le faut bien. Parce que sur un malentendu ça peut gagner.

Mais y a du boulot.

Manchester United a donc hérité du groupe A. Pas le plus clinquant c’est sûr. Pas le plus ridicule non plus (admirez le degorisme de cette phrase). Si l’on n’aurait franchement rigolé avec pareil tirage il y a 3-4 ans, les performances de United depuis mon arrivée sur Horsjeu ont laissé à désiré. De là a y voir une corrélation, je vous prierai d’aller vous faire voire chez les alcooliques anonymes avec votre restant de vin de messe. Mais force est de constater qu’après une élimination en poule pour 2011-2012 et une première phase plus que poussive la saison dernière, on a pas de quoi pavoiser. Ouais, pavoiser.

Ce soir, alors que le Bayer Leverkusen a l’insigne honneur de venir de fouler à nouveau la pelouse d’Old Trafford (une première depuis 2002), je suis plutôt du genre à vérifier mon stock de Bloody Mary et de capes propres. Certes Manchester United est invaincu en 4 confrontations face aux laborantins allemands, mais justement en 2001-2002, deux matchs nuls avaient sonné le glas de notre parcours en demie-finale.

Bon pour être honnête, ce genre de stats c’est surtout pour frimer et vous montrer que j’ai bien fait mes devoirs, parce que les équipes n’ont plus rien à voir.

Non, si je ne fais pas le mariole, c’est parce que Leverkusen c’est trop discret pour être honnête. Ben ouais, le club pharmacie a terminé troisième de Bundesliga et faut bien avouer que l’an dernier on était bien trop occupé à se scarifier les fesses en regardant le niveau du Bayern Munich et du Borussia Dortmund pour aller voir ce qui se passait un cran plus bas. Un point plus bas en fait, vu que si la bande à Uli s’est promenée chez les teutons, celle de Klopp n’a mis qu’un petit point d’avance au Bayer. Alors oui, Dortmund avait rapidement mis le championnat entre parenthèse pour se concentrer sur l’Europe. Mais quand même.

Et cette saison, Leverkusen est à nouveau dans le premier wagon, malgré une équipe dont la compo n’évoque pas grand chose. Les nostalgiques de la Ligue 1 abonnés à «Mon poing dans ta gueule magazine» se souviendront d’Emir Spahic mais c’est à peu près tout. Les autres noms rappelleront à peine quelques parties interminables de Football Manager ou quelques résurgences d’une équipe du dimanche dont on a bizarrement attentivement écouté le segment Sabbatier.

Le soucis c’est que quand tu grattes un peu tu te rends compte par exemple que Stefan Kießling est déjà à 4 caramels et trois assists cette saison outre-Rhin. 25 buts l’an passé. Pas un pitre le bonhomme.

Alors je me dis que déjà ce soir, on aura un bon test et qu’il va simplement falloir être méchant pour bien montrer qui c’est qui commande ici. Y en a marre des sensations de l’Est, des clubs espagnols, de la hype allemande, ou des clubs à crédits illimités. Il est temps que les anciens reprennent le pouvoir.

Et les anciens, c’est nous.

 

composition

 

Ah ça rigole pas. Au moins David ne semble pas prendre les adversaires du soir à la légère. Si ça ressemble pas à un 11 type, je ne sais quoi penser.

Bon bien sûr le poste d’arrière droit étant décimé, Smalling fait figure d’exception, mais pour le reste… Après avoir usé de toutes les excuses possibles (il n’est pas en forme, il est malade, il est chinois), Moyes titularise Kagawa sur l’aile gauche. C’est toujours pas son poste, mais on s’en contentera.
Sinon, la seule vraie surprise est la présence de Valencia, pourtant complètement à la rue contre Crystal Palace. Mais bon avec Nani suspendu (scandaleusement, je n’oublie pas monsieur l’arbitre) y avait pas vraiment le choix, Welbeck étant sans doute encore un peu juste.

Enfin pour finir avec toutes les remarques sur ce 11, Fellaini fête sa première titularisation et sans doute sa première en Ligue des Champions.

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Le banc : Lindegaard, Evans, Fabio, Anderson, Young, Cleverley, Hernandez.

 

 

livedirect

 

7′ : United a le pied sur le ballon, vous êtes content de le savoir.

10′ : Servi en profondeur par Fellaini, van Persie s’essaie de loin et à ras de terre, mais ça file à côté du but de Leno.

16′ : Leverkusen a eu des corners. Deux je crois.

19′ : Son et Reinartz déjà avertis pour Leverkusen. On attend Spahic, tranquillou.

20′ : Coup-franc pour United tiré dans la boîte par van Persie. Smalling tente une tête de l’arrière du crâne mais c’est au-dessus.

23′ : Quadruple tentative de crochet de van Persie sur Donati, mais ça ne sert à rien sauf à faire rire… Deux secondes après on l’engueule… Le Néerlandais trouve toutefois Fellaini en retrait qui décale Carrick, pour une balle en profondeur immédiate pour Evra à la limite du horsjeu. Patrice centre en retrait et trouve la volée de Rooney qui finit au fond. 1-0 Joie.

29′ : Smalling détourne de justesse un centre de Kießling destiné à Boenisch. Il se passe des trucs des fois, on comprend pas.

38′ : Bordel, pour une fois qu’on fait paniquer Leverkusen en jouant entre les lignes, le centre en retrait caviar de Kagawa arrive pour l’homme invisible, qui se loupe, quel con.

39′ : En parlant de con, le jaune pour van Persie pour contestation est un modèle du genre.

43′ : Rooney à 20 centimètres d’un remake de son coup-franc gagnant du weekend dernier. Fichtre.

45′ : Long renversement de Valencia qui sert impeccablement Kagawa… Je m’évanouis. Le ralenti me montre une demie-volée du japonais qui file juste à côté.

45+1′ : La mi-temps est sifflée sur une tentative soliste foireuse de van Persie qui meurt à côté du but. Y avait mieux à faire. Genre donner la balle.

Mi-temps : C’est moche mais ça gagne. C’est déjà pas mal. La fin de première période avec quelques idées folles voire un peu de mouvement permet l’espoir.

51′ : Premier arrêt pour De Gea suite à une frappe soudaine de Sam bien aidé par une tête ratée de Vidic. Du coup Sam a le seum. Cadeau.

53′ : Toprak fait le malin et glisse sur le ballon. Rooney récupère, élimine le gardien et n’a plus qu’à la glisser au fond ou au pire à la donner à Robin. Il choisit de la mettre à côté, pour un raté de légende.

54′ : Du coup pour continuer à se foutre de notre gueule, Leverkusen égalise par Rolfes qui lui, nettoie le but de De Gea d’un enroulé limpide après un service en retrait de Kießling qui avait embarqué toute la défense. Putain de karma. 1-1 

59′ : Servi dans son couloir, Valencia déborde et centre pour van Persie. Bon comme c’est pas super ajusté, le néerlandais est contraint à une reprise peu académique, mais assez puissante pour surprendre Leno qui ne peut que toucher la balle avant qu’elle finisse au fond. 2-1

64′ : Boenisch tente un remake du but de Rolfes, sauf que lui ça part tout droit. Tout droit dans la gueule d’un spectateur derrière le but.

68′ : Conscient que bon, avoir réussi à peu près un centre depuis le début du match, Valencia préfère désormais tirer depuis son couloir quand il y a trois mancuniens qui réclament le ballon dans la surface.

69′ : Enorme arrêt reflexe de De Gea sur une mine de Bender qui avait profité d’un cafouillage dans la surface. La réalisation est encore bloquée sur le ralenti pour nous masquer le dégagement de l’espagnol qui va profiter d’une mésentente Spahic Donati pour se transformer en passe décisive à destination de Rooney, lequel cette fois-ci ne déconne pas et bat Leno d’un petit piqué. On ne le reprendra plus à dribbler. 3-1. Au passage, il s’agit de son 200e but pour United.

70′ : Profitant de l’euphorie Moyes fait entrer Young à la place de Kagawa. Salaud.

76′ : Sam sur coup-franc à 30 mètres du but de De Gea. L’Espagnol est facile.

79′ : Contre éclaire de United. Là du coup, Young est utile pour faire peiner Leverkusen sur le repli. Ashley décale Rooney au centre qui intelligemment trouve la profondeur pour Valencia. Antonio ajuste Leno tranquillou et ça fait 4-1.

80′ : Du coup Moyes sort Fellaini pour Cleverley. Le fourbe.

84′ : Rooney sort pour Hernandez.

88′ : Belle air-sortie de De Gea sur corner qui permet à Reinartz de mettre la tête sur la barre, mais le cafouillage qui suit permet quand même à Leverkusen de réduire le score par Toprak qui trainait. 4-2

89′ : Et sur un centre de Valencia, van Persie réussit lui aussi sa régissade de la soirée en manquant de redresser le ballon dans un but grand ouvert. Elle était plus facile à rater celle-ci, cela dit.

Fin du match: Baaaaaaaaooooooon. On s’en contentera. La seconde période était quand même bien plus attrayante. En tout cas on a vu les mecs se remuer sérieusement pour perturber la défense allemande. Et c’est déjà pas mal.

 

 

 

diables

 

De Gea (3/5) : Une passe décisive, moins une boulette, multiplié par un match supplémentaire où il n’a rien à foutre, divisé par les pétoches d’avoir Smalling prêt de soi… Ouais, ça donne trois, grosso modo.

Evra (4/5) : Il est en forme Patrice et ça, ça vous gonfle bien.

Vidic et Ferdinand (3/5) : Difficile de dire grand chose, parce que finalement, on les a pas tant vu que ça. Un match neutre quoi. Ils ont pris des ballons à l’adversaire. Ils l’ont rendu à leurs copains. Genre ils ont fait le taf, sans fait notable à raconter. Classique. Propre. Mais pas trop, il y a un serbe parmi eux, donc il y a toujours un peu de sang.

Smalling (3/5) : Premier match de la saison, couloir droit, tout semblait réuni pour que Chris fasse applaudir les fesses des supporters. Et bien il n’en fut rien (pause de 5 secondes, le regard intense)… Chris était en forme, on l’a vu cavaler, on l’a vu gagner des duels, on l’a vu centrer. Au poil.

Carrick (3/5) : Pas souvenir d’un match fracassant non plus mais sérieux. Et puis on va pas se mentir, il se sentait plus léger sur l’aspect défensif…

Fellaini (4/5) : Dégagement du gardien de Leverkusen et qu’est-ce qu’il se passe, un gars de chez nous prend le ballon de la tête. Et il a recommencé ça plusieurs fois. C’est un quatre sympa, son match n’était pas parfait, mais bon sang, il soulage quand même vachement derrière. Et ça c’est bieng.

Kagawa (2/5) : Pas dans le rythme, pas à sa place… On l’a vu se rapprocher de l’axe en seconde période. Il y a du boulot. Pour lui ou pour Moyes, mais il y en a

Valencia (4/5) : Nul le samedi, parfait le mardi. Ca t’arracherait la gueule d’être un peu plus constant. Quitte à être nul les deux fois, qu’on soit fixé ?

Rooney (4/5) : Mais si tu n’existait pas… On serait sacrément dans la mouise. Tu pensais pas que j’allais citer du Joe Dassin quand même ? Gros match de Wayne. Gros gros match de porc omniprésent. Reste ce raté surréaliste qui lui coûte la note maximale.

van Persie (3/5) : Quel con. Quel génie. Mais bon sang quelle tête à claque. Mais quel talent. Oh crève. Je t’aime. Ta gueule. Reste près de moi.

Les suppôs de Satan

Young pour Kagawa (NN) : C’est con d’avoir loupé de quelques semaines les championnats du monde de Moscou, il est fin prêt là.

Cleverley pour Fellaini (NN) : Oui ben là, pour jouer de la tête, c’est moins facile.

Hernandez pour van Persie (NN) : Un jour tu pourras jouer. Un jour.

 

 

bonus

 

Pentagramme et boule à facettes

 

Inferanal kisses,

Luke Seafer

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Sinon, Luke Seafer est aussi sur Facebook  et il veut des amis, plein, parce qu’il était toujours tout seul dans la cour de récré et personne ne venait lui parler. Peut-être à cause de la chauve-souris sur son épaule, de ses briques de sang pour le goûter… On ne sait pas trop. Mais viens lui faire coucou, ça lui fera plaisir. Et si tu veux faire encore plus, tu peux aussi devenir fan de la Raide et Vile Academy. Quant à Wayne Boulet, il craque carrément son slip et te file son identité secrète. Comme ça. Tu peux aussi lui faire coucou. 

Et tiens, Luke est aussi sur Twitter  et il trouve que c’est une invention de Satan un truc aussi addictif, donc n’hésite pas à lui faire coucou. Tiens et Wayne Boulet vient de s’y mettre aussi.

 

 

3 thoughts on “Manchester United – Bayer Leverkusen (4-2) : La Raide et Vile academy livre ses notes

  1. Oui, pareil. Par contre ça s’écrit « si tu n’existaiS pas » mais je te pardonne

  2. belle equipe de M.U mais sans rire si vous ajoutez un Morel ….
    LA vous avez une equipe de reve
    Oui de REEEVVEEEE

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