Salut les fiotes,

aujourd’hui je suis vénère. Pas beaucoup moins que d’habitude, diront ceux qui me connaissent déjà, et ils auront raison. Seulement aujourd’hui, j’ai des raisons complètement objectives : pour une fois que j’ai rendez-vous avec l’amour, l’ASaNaL colle une branlée à Chateauroux, et je ne suis pas là pour le voir.

Bon, c’est vrai qu’au match aller, on avait déjà gagné 5-2, ce qui était plutôt satisfaisant. Toutefois, on n’était pas encore en période de rémission comme maintenant : c’était encore tôt dans la saison, on était on fire, la remontée me semblait déjà acquise.

Eh bien croyez le ou pas, malgré l’orgasme footballistique que nous a réservé L’ASNL ce week-end, je suis encore à cran.

En fait, c’est ces enfoirés de receleurs d’images qui bloquent les liens depuis le fin fond de leur désert et qui empêchent les honnêtes gens comme moi de s’offrir un replay en bonne et due forme, qui m’agacent.

Ils me piétinent allègrement les gonades, ces chers enculeurs de dromadaires qui font de la rétention d’image au point d’attaquer un truc aussi mignon que la boite à gifs alors qu’ils ont tellement de fric qu’ils peuvent se permettre d’acheter l’organisation d’une CdM ou encore une équipe de handball au grand complet et quasiment le titre mondial qui va avec (toute ressemblance avec une équipe de mercenaires qui règne sur la L1 depuis deux ans façon Anschluss est carrément volontaire).

Maintenant, n’allez pas croire que je cède au racisme anti-bougnoules ambiant, cela n’a rien à voir : ces mecs ne sont ni plus, ni moins dignes de mon courroux que les autres, et s’il s’agissait de dégueuler sur Canal +, France télé ou tout autre diffuseur constipé, je me collerais deux doigts dans l’oesophage avec autant de passion.

Simplement, ce jour, ce sont eux qui m’empêchent de goûter un petit plaisir simple, pas rancunier pour une fois, et qui ne fait de mal à personne (enfin si : aux Berrichons, mais tout le monde sait qu’ils sont hors-humanité ; ces gens n’ont aucun pouvoir d’achat ; ils ne sont même pas Charlie)

Donc je récapitule : s’ils vous plaît messieurs BeIn et vos larbins moustachus, arrêtez de vous exciter et d’envoyer la milice dès qu’un petit provincial se refuse à lâcher 12 boulons (pour entendre Marcel Dessailly ou Daren Tullet, merci), pétez un coup dans vos djellabas en soie et envoyez nous les images, tas de cons. C’est pas vous qui faites le foot, j’en veux pour preuve que d’une part si vous programmez la ligue d’Eux le vendredi ou le lundi soir, c’est bien que vous n’avez jamais mis les pieds dans un stade et/ou que vous n’avez jamais trimé de votre vie, et d’autre part que quand il s’agira de faire « valoir vos droits » de propriétaires, je vous rétorquerai avec délicatesse qu’il faut être sacrément toqué du ciboulot pour vouloir s’approprier l’image de mecs aussi moches que Mathieu Robail, Loïs Diony ou Benjamin Nivet (quant aux têtes de bites de la L1, n’en parlons pas).

Ça n’a rien à voir, mais en plus de ça j’ai appris cette semaine qu’une marque de sport avait copié ma première académie en faisant de la lutte contre les haters son fond de commerce. Les paranoïaques et autres complotistes diront sûrement que ces pleutres d’Adidas étaient les premiers sur le créneau…

Bien, déjà, il n’y a aucune spontanéité dans leur démarche : comme si des gens se faisaient un devoir de détester une marque de pompe ! Même si en l’occurrence, faut se fader les tronches de cake de Benzema et Suarez dans la pub (et c’est franchement pas un cadeau, surtout quand on voit l’apparat nouveau beauf qu’ils défendent), je ne vois pas où ils vont les chercher, leurs haters. Moi quand je cause de gens qui n’aiment pas Nancy, je m’adresse à toute cette ménèserie ambiante qui tape sans raison sur des cibles trop faciles.

Et puis de toute façon, les pubards n’ont pas droit au chapitre dans mon monde, c’est tout. Je les emmerde, c’est la pire race de l’humanité. Essayer de faire passer les 4 ailes pour des Mercos, des 3310 pour des I-phones et j’en passe, ça tient de la pathologie grave et contagieuse, qu’il faut mettre en quarantaine stricte. Et s’ils n’avaient que le matériel en tête, ces rats ! Mais ils sont bien aise de te faire croire que les meufs ça se pécho à coup de déodorant, que pour briller en société vaut mieux manger des saucisses en boite, qu’un copain ça se trouve en portant les mêmes jeans que lui.

Tout ça, c’est une histoire de valeurs. Et les valeurs, les enfants, n’oubliez jamais la seule chose que Marcel Picon a à vous en dire : c’est de la pisse de petit chat galeux qu’on vous fait biberonner maquillé en millésimé Gewurztraminer.

J’arrête là cette légère digression avec une conclusion « name-dropping », comme c’est la mode : Adidas n’a pas d’organe, pas plus que Nike ou Atémi et les autres. S’ils cherchent des mecs qui les haïssent réellement au dernier degré, je leur conseille plutôt d’aller pousser une porte ou deux dans leurs propres ateliers de confection.

Bon, et le match, dans tout ça ? Ben je l’ai pas vu, comme je vous le disais, mais j’ai de bonnes raisons pour ça. Je laisse quand même les notes tout en bas, histoire que les lecteurs courageux se fadent mes petits problèmes personnels, j’aime bien, ça manque assez de pudeur et d’amour-propre.

Mes raisons :

-j’étais pas au stade, non, je rencontrais l’amour.

-j’étais pas au pub non plus. J’étais bien au café, mais ce n’est pas moi qui l’ai choisi, rencard oblige. Du coup il y avait bien une télé, mais à la place du bukaplex, elle diffusait une saloperie de documentaire d’un connard moustachu qui se dit écolo et qui va à la rencontre du monde en hélicoptère, signe qu’il applique parfaitement ses propres principes aux besoins de ses déplacements. Pensée émue pour tous ces jeunes fans de foot qui aimeraient pouvoir aller dans les stades de leur rêve comme ils veulent (moi j’irais bien à San Paolo, par exemple), et qui sont condamnés à n’être que des tristes esclaves de l’hélicobite toute leur vie.

Contrairement à un autre écolo moustachu, celui de l’émission paraît en revanche se refuser à militer en faveur de la dépénalisation du teushi, ce qui achève de faire de lui une complète couille molle. Ah ça, pour nous passer le film de la famille baleine qui se fait dépecer à coups de tessons de bouteilles par des affreux japonais, y a du monde. Dès qu’il s’agit d’améliorer un peu la vie des gens, on se planque, par contre.

-J’étais pas devant un ordi non plus. D’ailleurs, je n’en ai pas : je me démerde pour voir le match quelque part, puis je dicte mes chroniques à un type plus malheureux que moi qui monte ensuite dans un Blabla-car suicidaire du dimanche soir ; celui-ci avale les 300 bornes qui séparent Nancy et Paris en 1h45 environ (« Bientôt, je battrai le TGV ! » m’a un jour fièrement confié ce sympathique enfant de l’immigration alors qu’il faisait flamber tous les radars de la N4 tandis que j’inventais fébrilement dans ma tête un dieu auquel croire légitimement, un qui sauverait ma vie matérielle plutôt que d’attendre stupidement que mon âme le rejoigne par la force des choses comme un salopard de candidat PS), puis le brave commis voyageur a juste le temps de foncer jusqu’aux locaux fictifs d’Horsjeu.net et de relater à son tour ma review au stagiaire autiste. En général, il meurt peu après, et tout le monde est content.

Bon, vous savez que j’aime parler de foot aussi, alors voici tout de même ma contribution au journalisme du jour :

Nancy a pris le Footballistiquement Correct, et a laissé les Limites aux roux du château.

6,0/5 pour toute l’équipe, et on n’en parle plus. J’espère que ceux qui tendent à juger que mes notes sont hasardeuses voir arbitraires seront contents, cette fois.

Par ailleurs, je crois en Pablo Correa. Son retour a été salué comme il se doit par nos joueurs avec ce viol collectif d’autant plus dégoûtant qu’il semble avoir rencontré le consentement généralisé des berrichons. Depuis trois matches, la compo initiale est quasiment la même, et Lusamba semble faire un remplaçant presque crédible à Karaboué (départ prévu cet été, pour rappel).

Les satisfecits en vrac : Dembélé nous a gratifié d’un coup-franc platinesque et s’est remis à scorer, Dalé passe en tête du classement des passeurs, signe que notre équipe sait faire autre chose que marquer des buts pourraves sur des transversales venues de l’arrière, Lusamba, donc (5 buts cette saison), un bond pas négligeable au goal average (meilleure attaque avec Troyes, 39 buts marqués) vu qu’on est quand même la deuxième pire défense du haut de tableau, Dijon et Ajaccio qui se neutralisent, la nouvelle contre perf’ de Brest, on n’est plus qu’à 4 points du podium et j’y crois, je crois à la montée, je crois en Pablo Correa.

Les images qu’on a le droit de voir

Ne me remerciez pas de vous proposer celles qui sont commentées par un tâcheron de la LFP. Non, je n’aime pas plus Google que les autres. Je voudrais bien arrêter les polémiques, mais je viens de voir que le prochain match, qui aboutira à la quatrième victoire consécutive de Nancy (à Tours, 18è), sera elle aussi noyée dans ce satané multiplex. Damn.

Et l’amour, me direz vous ?

Franchement…

Vous y avez cru ?

Marcel Picon.

En bonus, le trombinoscope qui fait peur à Nasser.

 

 

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