Nantes – Auxerre (1-0) : La Canaris Académie livre ses notes
Attention contient un Audel titulaire
Salut les p’tits beurres.
Je suis à la bourre, tout ça pour avoir perdu les mots de passe permettant de publier les académies. A moins que je ne les ai échangé contre ce cubis de muscadet trônant fièrement sur ma table de nuit…
Tout ça pour dire que la semaine passée, Nantes recevait Auxerre pour le compte des 1/8èmes de finale de la Coupe Moustache. Comme face à Lorient au tour précédent, Der Zakarian fait tourner son effectif, donne du temps de jeu aux remplaçants et relance les causes perdues. Et au bout d’un match vraiment terne côté canari, Nantes emportera le morceau grâce à un but rigolo de Nando Aristeguieta.
Bonus Lucas Deaux :
Coupe en brosse, geste technique zidanesque et qualité d’images digne de la VHS : bienvenue dans les années 90.
La compo et le but :
C’est la fête chez Michou, qui titularise pour la première fois de la saison Johan Audel et Ismaël Bangoura. Nicolita a de nouveau une chance de se montrer, tandis que l’axe de la défense est lui aussi remanié.
75ème : long centre de Veigneau au deuxième poteau, Djellabi oublie qu’il a été transféré l’été dernier et remet de la tête à Aristeguieta. Le plat du pied-réflexe du Vénézuélien est à peine freiné par les burnes de Donovan Léon et franchi la ligne. 1-0.
Les gars de chez nous :
Riou (4/5) : Pas grand chose à faire encore une fois. Décidément peu spectaculaire.
Cissokho (4/5) : Bon, bah encore une partie taille patron pour 6-Chocos, qui a galopé dans tous les sens pendant 90 minutes.
Djidji (3/5) : Il a fait dans la sobriété, coupant quelques trajectoires de manière opportune. Petit bémol : en difficulté dans le jeu aérien.
Cichero (2/5) : C’est quand même le genre de match où il doit plus s’imposer face aux attaquants adverses. Pas de grosses erreurs mais pas de plus-value non plus.
Veigneau (3/5) : Il a commencé doucement, pris deux-trois courants d’air, avant de faire une belle dernière demi-heure. La prochaine fois, arrive à l’heure mec.
Deaux (3/5) : Tout pareil que son capitaine, il a commencé son match vers l’heure de jeu. Remplacé par Touré (85ème), tout de suite dans le ton.
Veretout (2/5) : Pas vu du match, il aura surtout essayé d’orienter le jeu avec les rares ballons qui ne lui passaient pas au-dessus de la tête.
Audel (2/5) : Première titularisation depuis trois ans, on n’allait pas trop lui en demander. Cuit au bout de 30 minutes et remplacé par Bessat (64ème), un cran au-dessus de tout le monde.
Nicolita (3/5) : Physiquement, il est loin de son meilleur niveau. Du coup, sa rage et son abnégation sont d’autant plus méritoires qu’il se traîne une putain de caravane au cul.
Bangoura (1/5) : Il fait la différence par sa technique et sa qualité de courses, avant de tout gâcher avec la vision du jeu d’une taupe sous Lexomil. Si Nantes avait été éliminé, je l’aurais défoncé. Remplacé par Pancrate (85ème), dont les entrées en jeu mises bout à bout ressemblent de plus en plus à un jubilé.
Aristeguieta (3/5) : L’avant-centre old school dans toute sa splendeur. Dégueulasse tout le match mais présent au bon endroit et au bon moment pour mettre un plat du pied victorieux.
Les mecs d’en face (revenez quand vous voulez/5) : Bien sympathique l’équipe de Bernard Casoni. Ça court vite et bien, avec des petits gabarits vifs et techniques (Sammaritano, Sawagando, N’Gando,…), c’est assez étrange de les retrouver dans le ventre mou de la Ligue d’Eux. Par contre, Guy Moux nous manque.
Raynald recevra Cyril Trool en quarts de finale, et livre les images du match.
Câlins beurrés
Raynald Dunoeud