Salut les p’tits beurres.

Historiquement, les venues de Nice à la Beaujoire sont plutôt des bons souvenirs côté Canari, les Nissarts faisant parfois même l’objet des perversions les plus folles de Coco Suaudeau. Pourtant, Nice arrivait chez nous avec de solides références : 4ème l’an passé, vainqueur de Lille (0-2) et Valenciennes (4-0), ce match ressemblait à un vrai test. De quoi redescendre sur terre ou bien continuer à rêver à un maintien facile.

Au final, les Jaunes et Verts ont obtenu leur troisième victoire de la saison, et agrémenté ce succès d’une stat assez incroyable : si l’on excepte la réception du PSG, Nantes n’a concédé aucun tir cadré à domicile depuis le début de la saison. De quoi rassurer sur la solidité défensive de l’équipe, qui devra transposer tout ça à l’extérieur pour espérer avancer encore plus vite sur le chemin du maintien.

Pas grand chose à dire sur le match, puisque les Nantais ont eu toutes les occasions, notamment en seconde période, où le manque de réalisme de Veretout a permis au score de rester honorable pour des Aiglons endormis comme devant un Montpellier -Rennes. Et encore une fois, gros big up pour le kop Loire, rempli comme un oeuf et bruyant du début à la fin du match. Un petit échauffement avant de donner une leçon au public rennais dimanche prochain…

Bonus Lucas Deaux :

Il est partout. Depuis le début de la saison, Lucacas fait le boulot, sur et hors du terrain. Il commence même à être un habitué du comité de vigilance médiatique. Aussi, à chaque académie vous retrouverez ce bonus qui illustrera les exploits de ce sympathique garçon.

Aujourd’hui pour la réception de Nice, Lucas se rend au stade sans pantalon :

Lucas Deaux, dans une émouvante interprétation de « Et les Rennais sont des salopes » (paroles et musique : F. Da Rocha)

 

La compo :

Bedoya forfait, Yohan Audel était annoncé titulaire à la place de Bessat. C’était sans compter sur le running-gag préféré de l’ex-Valenciennois : la blessure à l’échauffement. Donc, Michon se retrouve à faire jouer son équipe de L2 (excepté Vizcarrondo) face à Nice, qui aligne son équipe-type.

terrain

Les gars de chez nous :

Riou (5/5) : En fait, on fait jouer Rudy Riou à l’extérieur et Rémi à domicile. Le mec est tellement balèze que sa seule présence dissuade les attaquants adverses de frapper au but.

Cissokho (4/5) : Encore une passe décisive pour Issa, au four et au moulin pendant 90 minutes.

Djilobodji (4/5) :  Ce mec est en train de devenir énorme, à coup de jaillissements et de transversales de 70m. Quelques parpaings en tribunes : on appelle ça la patte de l’artiste.

Vizcarrondo (4/5)Il a promené sa queue de cheval sur le pré ligérien, passant tranquillement de l’anus de Cvitanich à celui de Brüls, qui n’a même pas tenu une demi-heure.

Alhadhur (4/5) : Deuxième titularisation d’affilée pour Chaker, qui a pris Abriel et mini-Puel à lui tout seul, les mains dans les poches.

Deaux (3/5) : A ce rythme, le gazier risque d’imploser physiquement dans deux ou trois matchs. Mais il est en train d’étonner tout son monde avec ce niveau de jeu.

Touré (3/5) : Un gros boulot à la récupération du ballon, et des transmissions propres comme le slip à Raynald ce soir. Quel dommage qu’il n’ait pas le droit de franchir la ligne médiane…

Veretout (4/5) : Dans tous les bons coups, mais avec beaucoup de déchet dans la zone de vérité. Le regarder jouer reste un régal, même si un positionnement plus bas le mettrait encore plus en valeur.

Bessat (2/5) : C’est con, il arrive toujours à être bien placé pour conclure les actions, mais il se débrouille pour frapper n’importe comment ses ballons. Remplacé par Pancrate (76ème), qui avec un seul débordement a déjà dépassé son quota de duels offensifs gagnés du semestre.

Gakpé (4/5) : Oh ben tiens, c’est pas souvent que Sergio ramasse une bonne note, mais là, y’a pas à dire, c’est mérité : disponible, très bon dans le harcèlement et à l’origine du premier but. Raynald l’a même vu temporiser à un moment ! Remplacé par Trébel (86ème), dans la lignée de ses dernières bonnes entrées en jeu.

Djordjevic (3/5) : Un but facile, quelques cavalcades dans la défense niçoise et une rentrée aux stands à l’heure de jeu : Filip a fait dans la sobriété avant d’être remplacé par Aristeguieta (68ème), motivé et enfin buteur.

 

Les mecs d’en face (bizut/5) : Ah ça, quand on fait débuter un gardien en L1, c’est parfois un peu tumultueux. Le dénommé Hassen a fait preuve de bonne volonté dans les cages azuréennes, mais entre les ballons relâchés et les relances à la main plein axe sur les milieux canaris, y’avait de quoi remplir plusieurs Pampers pour Puel. Une pensée aussi pour Eric Bauthéac, touché au genou et indisponible pendant deux mois, qui risque de manquer aux Aiglons.

 

Raynald prépare le derby et fournit les images du match.

Câlins beurrés

Raynald Dunoeud

2 thoughts on “Nantes – Nice (2-0) : la Canaris Académie livre ses notes

  1. Bravo pour les commentaires toujours aussi fêlés et verydick à la fois.
    Pas pu venir car j’avais piscine avec Yodélice au Ferrailleur. J’ai vu la première mi-temps en streaming et quel belle construction sur le but et Nantes bien au-dessus de Nice avec des problèmes sur la dernière passe et du gâchis dans les tirs au but comme d’hab !Mais, Nice quelle honte, ils n’ont pas joué, des tocards qui venaient de faire deux superbes matches. A mon avis ils se sont vu trop beau et malgré le discours sévère de Puel à la mi-temps, ils n’ont rien pu faire tellement ils étaient higher et nos canaris ont mangé les aiglons avec 10 joueurs de Ligue 2, c’est ça le nouveau jeu à la Nantais, jouer tous ensemble, tous ensemble comme dans une manif.
    Bravo à eux et à notre maître entraineur. Faut confirmer dimanche face à nos amis ennemis bretons pour montrer qu’on est en place, sur la bonne voie royale

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