Nice-OM (1-0), la Canebière Académie est brève
Blaah s’est fait Ospiner

« Personne ne mériterait d’être comparé à un Niçois. A part un Toulonnais. », expliquait doctement le sociologue Jean Vier.
Aioli les sapiens,
Alors aujourd’hui on va la faire courte pour plusieurs raisons :
1°) Je suis frit confit : ce week-end, on a organisé les primaires dans ma section PS du Jardin des Plantes. Ca a fini en zguèg, ya la grue blanche qui a porté plainte pour viol contre les cinq autres candidats, plus le directeur. Tant pis pour elle, la prochaine fois elle lira mieux le règlement avant de poser sa candidature.
2°) L’académie est coincée entre une tôle contre le QSG et une branlée contre le Napoli. Autant te dire que si tu t’égares ici, je vais m’interroger sur ton degré de masochisme.
3°) L’avantage avec des déroulements de matches si stéréotypés, c’est que tu n’as rien de nouveau à dire, et que tu peux donc être bref.
L’équipe
Morel a bien couru dans la Sainte-Baume avec ses terre-neuve, il est au taquet pour reprendre sa place. Gignac a bien tweeté son programme de remise en forme, il est affuté comme une lame. Payet a bien pris ses trois cartons jaunes, il fera l’ectoplasme depuis les tribunes au lieu de le faire sur le terrain. On peut donc considérer ce match comme le véritable lancement de saison de Thauvin.
Mandanda – Fanni-Nkoulou-Mendes-Morel – Romao-Imbula – A. Ayew-Valbuena-Thauvin – Gignac.
Le match
Anticipant la soirée de merde que s’apprête à vivre notre défense, Mendes se retire du jeu après 6 minutes, laissant sa place à Diawara. L’OM propose quelques combinaisons intéressantes, mais également un festivanal d’errances défensives : alignements en quinconce, marquage lâché quand l’attaquant fait un seul pas en retrait… Du coup, la rencontre est très vivante ; on notera au passage que la présence de Thauvin équilibre un peu notre jeu, là où Payet semble souvent inhibé au regard de l’activité d’Ayew.
Selon l’expression consacrée, on sent que le match peut basculer d’un côté comme de l’autre, mais un peu plus d’un côté quand même. Consciencieusement violé sur son côté depuis le début, Fanni perd la balle à 30m des buts. Kolopierpoljak envoie à Traoré, qui lance Cvitanich à la limite du hors-jeu (si on estime qu’être couvert d’un mètre par Nkoulou constitue une limite ; une limite à nos capacités cognitives en tout cas). Une feinte du regard plus tard, Dario marque facilement (1-0, 40e).
Cvitanich évite tranquillement une sortie pourtant déterminée (la version sonore est chez Nanarland)
Après un début de seconde période très délicat, l’OM met enfin son jeu en place et, sans montrer une qualité d’ensemble très réjouissante, parvient quand même à placer plusieurs mouvements. Ces tentatives échouent, soit par manque de conviction face à des défenseurs bien plus déterminés dans les duels, soit par le talent d’un David Ospina en grande forme. Baup effectue ses traditionnels changements poste pour poste (un milieu défensif en moins n’aurait-il pas représenté un risque nécessaire ?).
Bref, on perd un match ni moche, ni encore moins réussi : typiquement le genre de rencontre qu’on gagnait 1-0 l’an dernier. Mais l’on disait déjà que compter sur ce genre de performance à l’arrache ne pourrait pas être tenable toute une saison : nous en voyons ici la confirmation.
Les notes
S. Mandanda (2+/5) : Des arrêts du bout des doigts en première mi-temps, mais il perd naïvement son duel avec Cvitanich. C’est sûr que lorsqu’on s’entraîne avec Gignac ou Jo le Sconse, ça fait bizarre de rencontrer ensuite un vrai attaquant.
N. Nkoulou (1+/5) : J’assume de le sacquer un peu car, en plus de ses erreurs personnelles, il semble ne pas parvenir à coordonner la défense. Pour un supposé patron, il était plus François Hollande que Stéphane Mbia.
L. Mendes (Out) : A peine le temps de nous faire peur qu’il se blesse. Remplacé par S. Diawara (2/5), aussi peu rassurant que les autres défenseurs, mais présent offensivement.
R. Fanni (1/5) : C’est dans la difficulté qu’on reconnaît les grands sportifs. Malmené pendant les 40 premières minutes, il est allé chercher au plus profond de ses ressources pour nous sortir une erreur encore plus dégueulasse que le reste. Malgré l’avance qu’avait prise Morel, Rod revient dans la course au challenge latéranal olympien.
J. Morel (3-/5) : Pas assez tranchant pour le qualifier de « bon », mais Jérémy a été plutôt discret et appliqué. On a assez de bonnes raisons de taper sur les autres joueurs, on va le laisser un peu tranquille aujourd’hui.
A. Romao (2-/5) : Gentil. Et pour un milieu défensif en déplacement à Nice, ce n’est pas un compliment.
G. Imbula (2-/5) : Une nouvelle fois un match de peu d’impact défensif comme offensif, alourdi par quelques inhabituelles pertes de balle. Le contrecoup de son début de saison intense ?
A. Ayew (3+/5) : Toujours très actif, il ne lui a manqué que l’efficacité. Ce qui n’est pas à proprement parler un détail. Mais si tous ses équipiers montraient la même détermination, Elie Baup aurait nettement moins chaud aux miches en ce moment.
F. Thauvin (3/5) : Une présence nettement plus profitable à l’équipe que celle de Payet. Dans quelques académies, je le pourrirai certainement pour ses trop nombreux mauvais choix, mais pour l’instant on retiendra la percussion qu’il nous permet d’apporter.
M. Valbuena (3-/5) : Comme d’habitude : loin de proposer un match de gala, il reste tellement indispensable que l’on ne peut se permettre de faire la fine bouche (j’arrêterai d’utiliser des expressions-poncifs le jour où Elie cessera de procéder à des remplacements-clichés).
AP. Gignac (2-/5) : S’est essayé au dribble, avec peu de succès (à 15 km de là, le directeur du Marineland a quand même préparé un contrat, au cas où). Notons quand même que ses dézonages ont été plus intelligents que d’habitude, d’où une note un peu généreuse. Hélas, Ospina l’a empêché d’inscrire son fameux « but-décisif-qui-sauve-une-performance-de-merde ».
Les remplaçants
S. Diawara pour L. Mendes (6e) : voir ci-dessus.
S. Khalifa pour Thauvin (63e) : son entrée se justifie, mais l’on pourra regretter qu’elle eût lieu en remplacement de Thauvin et non de Gignac, voire de l’un des deux milieux défensifs.
B. Mendy pour Morel (70e) : entré pour préserver Jérémy.
L’invité zoologique : le cheval de Przewalski
Histoire de regrouper les frais d’orthophoniste, il était temps d’inviter le cheval de Przewalski pour commenter avec moi ce match contre une équipe regroupant Messieurs Cvitanich, Pejcinovic et Kolodziejczak. Voici les observations diverses recueillies par notre équidé :
– Les autres : Agressifs (mais le plus souvent corrects) dans les duels, talentueux en attaque, dotés d’un gardien tournant sous colombienne : si Patrick Bruel a été le premier à souffrir à l’Allianz-Riviera-Moltonel-Promotion-sur-le-porc-au-rayon-charcuterie, il ne sera sans doute pas le dernier. Cependant, ils ont trop nettement subi le jeu en seconde période, et je ne veux pas croire que cela soit dû uniquement à notre qualité.
– Vu d’en face : Niçois et par conséquent peu recommandable, Cyril Trool te livre néanmoins sa version du match.
– Le classement : Nice et Saint-Etienne reviennent, Lille et Nantes nous passent devant. Nous voici donc cinquièmes. Faut-il en dire plus ?
– L’infographie vraie : Le duel Jordan Ayew – Salim Arrache se poursuit, en hommage à l’infographiste de l’Equipe.
– La page abonnement : à visiter, pour que vive l’alterfoot cananal historique
– Les réseaux : ton dromadaire préféré blatère sur Facebook et sur Twitter.
Bises massilianales,
Blaah.
Match de morts, dans la lignée de ce qui nous attend, tout ce qu’on gagnait 1-0 l’an dernier, on va le perdre. Ou 2-1 c’est pareil.
Et encore je parle pas d’hier, ils etaient aussi tendres que du veau.
Ouais moi aussi je préfère poster ici plutôt que sur la prochaine académie, comme ça personne ne pourra lire la litanie d’insultes qui me viennent à l’esprit…
Ah si la docteur Maure avait pu inventer les implants de couilles, il aurait un bureau à la commanderie !
« La hargne cela ne s’achète pas »
Néné M. – Aède phocéen – fin XXème début XXIème
nissa merda
j’suis dégoûté
Je commence à être en manque de sang pour en pleurer, il s’échappe par l’orifice violé depuis 5 matchs….
Bonne académie cher confrère, je vois qu’on a des analyses similaires sur la sortie de Mendes, le niveau d’André Ayew et sur le fait que vous auriez gagné ce match là 1-0 l’an dernier.