Des buts, des cartons, du spectacle, du suspense. Tels furent les ingrédients des deux premiers matchs des turchini. Il en fut de même pour ce troisième match même si le dénouement fut, cette fois-ci, malheureux pour les Bastiais. Bastia recule au classement et voit Valenciennes leur passer devant. Putain, Valenciennes quoi.

 

U filmu :

5ème minute : dans un début de match dominé par les Rennais qui ont constamment le pied sur le ballon, Alessandrini ouvre le score. Hors-jeu.

22ème minute : toujours dominateurs, les Bretons ouvrent le score sur une action emmenée par l’ancien Bastiais Sadio Diallo. Alesandrini est à la réception du centre de Pitroipa. 1-0.

27ème minute : menant au score, les Rennais s’arrêtent de jouer et sur un corner de Rothen, Marque égalise de près suite à un cafouillage. Giroud le gardien rennais était quand même bien meilleur à Montpellier dans les ballons en hauteur. 1-1.

40ème minute : 2-1 pour les Rennais après une action collective. Pitroipa marque sur un service de Erding. À Rennes, c’est le collectif métissé.

45ème minute : bien en place, Rennes est devant au score et c’est mérité. Trop timorés et trop peu dangereux, les Bastiais regagnent les vestiaires toutefois plein d’espoirs.

53ème minute : Ilan, pour un tacle trop appuyé aux abords de la surface est averti. Cahuzac et compagnie se dirigent à l’unisson pour protester. Ilan, qui a sans doute eu les mots les plus violents envers M. Bastien est expulsé. C’est sévère, mais soyons en sûrs, cela encouragera encore plus les hommes de Frédéric Hantz.

60ème minute : le jeu devient de plus en plus haché, les fautes et les altercations se font de plus en plus fréquentes.

74ème minute : les Rennais s’attirent les foudres de son public en se contentant de faire tourner le ballon sans prendre de risques offensivement. Le Sporting en profite et Marchal, sur un coup-franc de Khazri remet les deux équipes à égalité. 2-2. L’espoir d’une victoire comme contre Reims réapparaît.

84ème minute : alors que le public gronde du manque d’initiatives de son équipe, M’Vila décide de frapper de 25 mètres. Son tir contré finit dans la lucarne de Novaes qui ne peut maudire la chance des adversaires. Après ralenti, il s’avère que c’est Erding qui a détourné le ballon du crâne. Une vraie tête de turc. Ainsi, l’ancien parisien prive sans doute M’Vila de son dernier but sous les couleurs rennaises.3-2.

93ème minute : bien que revenus deux fois au score par l’intermédiaire de coups de pieds arrêtés, les bastiais s’inclinent pour la première fois de la saison face à une équipe de Rennes bien en place qui a su profiter de sa supériorité numérique. Cependant, Bastia n’a pas à rougir de sa performance qui est annonciatrice de futurs bons résultats. Les Corses, teigneux, n’ont jamais rien lâché mais l’expulsion d’Ilan ne les a pas arrangés. Sans cela, il est certain que les Turchini auraient gagné…

 

Les faits du match :

  • Modeste est un grand noir costaud. Vous êtes sûr qu’il ne joue pas à Rennes ?
  • Deux buts sur coup de pieds arrêtés, deux buts des défenseurs centraux. Marque, Marchal, Mamammia.
  • Toifilou Maoulida est revenu sur la terre de ses exploits d’antan. Applaudi au début, il a vite été sifflé après qu’il ait été jugé trop simulateur par le public breton.
  • Rennes-Bastia c’est Bretagne-Corse. C’est à dire l’affiche de la finale de la Coupe du Monde 2030.
  • On a retrouvé une photo de Monterrubio. Putain, on dirait Ilan (on parle de poids):

Annutazioni :

Novaes 3/5 : trois arrêts de grande classe dont une claquette énorme sur une tête d’Erding. Pour lui marquer trois buts, les Rennais ont dû viser les petits filets et la lucarne.

Harek 2/5 : blessé aux abords de la surface de Costil, il n’a pas pu défendre sur le premier but d’Alessandrini. Par la suite, il a alterné le bon et le moins bon, c’est à dire une perte de ballon qui lui a attiré les foudres de Novaes et plusieurs interventions salvatrices. Son retour comme titulaire était attendu et désiré, mais il a déçu un peu.

Marque 2/5 : son jeu au pied a officiellement été classé ‘Catastrophe naturelle’ par l’État français tellement ses relances furent approximatives. Sur le deuxième breton, c’est lui qui perd le ballon. Heureusement, il se rattrape avec son but, sans doute entaché d’une main. Mais merde, pour une fois qu’il marque, on allait pas lui refuser !

Marchal 5/5 : costaud dans les duels, Marchal a constamment pris les devants sur les attaquants rennais. Il a même pris les devants sur les défenseurs en égalisant d’un coup de tête renversé. Rassurant.

Angoula 2/5 : Angoulême, c’est le festival des BD. Angoula, c’est le festival des erreurs. Pris en profondeur sur le but d’Alessandrini, il laisse Pitroipa seul sur le but de celui-ci.

Cahuzac 3/5 : se conférer à l’image des compositions d’équipe.

Rothen 3/5 : conserve mieux ses ballons que la Banque de France ses lingots. Ses pieds sont un coffre-fort et ses passes sont des bijoux. L’ancien Parisien a trouvé les espaces dans le dos des défenseurs et a même trouvé Marque décisivement sur corner. Remplacé par Thauvin.

Palmieri 3/5 : dans le même style qu’Alessandrini, il a dynamité son côté. Ses incursions sont rentrées comme dans du beurre (normal, on est en Bretagne) dans la défense rennaise. Son carton jaune récolté à la 57ème a poussé Hantz a le remplacer cinq minutes plus tard par Khazri.

Ilan 0/5 : titularisé en numéro 10, le brésilien s’est montré en étant trop lent et trop imprécis dans ses transmissions. Son carton rouge de la 53ème minute n’arrange en rien sa prestation bien que son expulsion s’avère légèrement sévère. Alors Furlan, les clubs corses sont privilégiés comme ça ?

Maoulida 4/5 : Toif’ passe plus d’appels que Mohamed Merah. Sauf que lui ne les passe pas en Bulgarie ou au Bhoutan mais plutôt dans le dos des défenseurs rouge et noir. Il a eu une pluie d’occasions (normal, on est en Bretagne) et a une nouvelle fois été le bastiais le plus dangereux devant les buts.

Modeste 2/5 : sa seule occasion du match fut un pointu après l’heure de jeu, malheureusement, n’est pas Ilan qui veut. Seulement utilisé comme joueur de pivot et joueur de tête, on a enfin compris pourquoi il ne savait pas jouer avec ses pieds. En exclusivité, une photo de ses chaussures de foot:

 

I rimpiazzanti :

Khazri, 62ème, NN : il a apporté son grain de sel (normal, on est en Bretagne) dans ce match en délivrant une passe décisive pour Marchal.

Thauvin, 69ème, NN : ce mec c’est Goldorak : Fulguro-pied.

Yatabaré, 85ème, NN : n’a pas eu assez de temps pour se mettre en avant.

 

Les adversaires :

Frédéric Antonetti : avec son adjoint De Zerbi, ils retrouvaient une équipe qu’ils ont côtoyé un long moment. Antonetti a joué au Sporting de 1973 à 1979, de 1982 à 1983 et de 1987 à 1990. il y a aussi entraîné de 90 à 98 et de 99 à 2001. Normalement bien nerveux sur le banc, il a ce soir été relativement calme.

Sané : un petit pas pour lui mais un grand pas pour sa carrière.

Alessandrini : pour son premier match en tant que titulaire au Stade de la Route de Lorient, le joueur d’origine corse a fait flancher ses compatriotes. Que ce soit Harek ou Angoula, les Bastiais ont peiné face à la fougue et à la technique d’Alessandrini. Une bonne saison s’annonce pour lui.

 

Rendez-vous le samedi 1er septembre pour Bastia-Saint Étienne.

En attendant samedi prochain, tu peux retrouver le Perfettu sur Facebook et Twitter. Mais tu peux aussi aller faire un tour sur pallòpallò.com et sur les pages Facebook et Twitter de ce site qu’il est trop bien.

 

Basgi,

Perfettu Erignacci.

2 thoughts on “Rennes-Bastia (3-2): la Furiani Académie livre ses notes.

  1. Oh oh doucement sur notre ex-meilleur centreur-de l’histoire de la ligue1 , à ce qu’il paraît il gagne plein de tournoi de tennis.
    Sinon, Ilan n’est pas si nul, vous verrez… (rapelle toi Sochaux…)

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