Oh et puis, céçuikidikiyé de toute façon.

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Wayne Rooney est surcôté mais le comité n’a pas compris pourquoi

Les Gros membres sont des foux furieux. Galvanisés par leur clash de HLM face à Pierre Siankowski des Inrocks, les voila qui s’attaquent désormais à la vedette de la joute verbale made in So Foot : Mark The Ugly. Le U, pas vraiment super, a pris son clavier pour parler de l’infernal Wayne Rooney sur le Plus du nouvel Obs.
Le comité ne pouvait pas trop laisser passer, même si numéro 2 rigole souvent devant les vidéos du premier cité, on ne va pas vous mentir. Numéro 3 se fout d’ailleurs souvent de lui (de numéro 2 hein) parce qu’il le trouve trop « bon public ». Mais ce n’est pas vraiment de sa faute à numéro 2. Il ne sait déjà pas trop s’il préfèrerait être un homme ou une femme, alors dans le doute, il s’ouvre à tout et à tout le monde.

Mais revenons-en au papier-mâché qui fâche la rage.

 

« PSG. Wayne Rooney à Paris ? Le joueur de Manchester est surcoté, la preuve par 3 »
Blam ! ça commence fort. Le maître à jouer de United, considéré comme le meilleur joueur anglais de sa génération, qui a explosé à l’âge de 16 ans, titulaire indiscutable (sauf contre Madrid on sait que ça a beaucoup peiné Bernard Morlino), serait surcoté. Voila qui remet en cause le terme en lui même. Que va-t-on dire pour Robinho, pour Kader Keita ou bien Alou Diarra

« L’attaquant du Manchester United aurait entamé des négociations avec le Paris Saint-Germain. L’hypothétique transfert du joueur, dont les performances ont été éclipsées par l’arrivée de Robin van Persie, susciterait la convoitises de nombreux clubs européens. Pour notre chroniqueur Marc Hervez, la cote de Wayne Roonie est surestimée. »
Eclipsé par Robin van Persie… Si on se base sur le nombre de buts marqués évidemment, y a pas photo cette saison. Mais purée ; on espérait plus qu’une analyse de footmercato.net. On a surtout parlé de van Persie parce que « meilleur buteur » (mais il ne peut y en avoir qu’un et dans ce cas là, van Persie l’éclipse depuis plusieurs années) et que »premier titre », comme un symbole de départ d’Arsenal. Mais qui est le meilleur passeur du club ? Ben Wayne Rooney. Est-ce que ça ne révèle pas justement un minimum de complémentarité plutôt qu’une éclipse ?

« C’est la sensation du moment : Wayne Rooney, la star de Manchester United, qui souhaiterait changer d’air selon les dires de la presse anglaise, se verrait bien mettre les pieds à Paris. Résultat, le PSG, avant même d’avoir un entraîneur, tient peut-être déjà sa recrue-phare de l’été. »
Bon, le comité se doute que les papiers des différents auteurs du Plus sont modifiés par des journaliste du Nouvel Obs (sauf sans doute ceux du professeur B(u)RP, que personne ne peut contredire, lui-même il sait) mais si c’est pour mettre du faux suspense et contredire l’angle de l’article dès le deuxième paragraphe, ça va être compliqué. Vous auriez dû ajouter plutôt un truc du genre « la rédaction du Plus se désolidarise totalement des propos de son auteur », à la place du « temps de lecture » en haut à droite, dont on ne sait d’ailleurs trop comment il est calculé. Un lien avec le temps de réflexion ?

« 1. Pas attiré par le feu des projecteurs

Déjà, rien que sur le terrain, Rooney n’est pas un joueur naturellement attiré par le feu des projecteurs. Sa capacité à se sacrifier pour le collectif en est la preuve formelle »
C’est le premier argument, Marc ? On comprend mieux l’emballement autour de Neymar... Du coup si Wayne est surcôté parce qu’il n’est pas attiré par le feu des projecteurs au point de jouer collectif, faut-il en déduire que Djibril Cissé ou Ricardo Quaresma sont des archétypes du joueur sous-coté ?

« Le pourceau anglais ne lésine pas sur les kilomètres parcourus, se bat sur chaque ballon, n’abdique jamais et sue des litres de sueur à chaque match. Il est aussi rare de le voir râler sur un coéquipier lorsque le ballon n’arrive pas dans la course »
Mince. Le comité a bien compris que le don de soi et le travail de fond ne payaient que trop peu. Dans le football ; cela n’a rien à voir avec le monde de la presse, ou de la politique bien sûr. Mais il ne se rendait pas encore compte que cela pouvait même carrément desservir.
Le mot « pourceau » est sinon bien choisi, parce que dans le cochon tout est bon. Un peu comme le jeu de Wayne. Gigateuf, Marc.

« Bref, Rooney ne se complaît pas dans les latineries à deux balles (talonnades futiles, extérieurs du pied esthétisants, passements de jambes inutiles) et n’hésite pas à salir le short si les circonstances le demandent. Toutes ces caractéristiques font du numéro 10 mancunien un joueur dont rêverait avoir à sa disposition n’importe quel entraîneur. »
La tuile, vraiment. Il est tellement surcoté que tous les connaisseurs du milieu se trompent sur sa valeur. Heureusement que l’Ugly est là pour nous révéler la vérité vraie.

« Oui mais voilà… Et si cette dévotion sans limite était aussi un aveu de faiblesse lorsqu’on prétend jouer dans la cours des très grands ? Jusqu’à preuve du contraire, on n’attend pas de Lionel Messi qu’il aille tacler un joueur dans sa propre surface de réparation, on attend de lui qu’il fasse lever les foules. »
Ok pour Messi, mais tacler dans la surface, c’est ce qu’on pouvait attendre de Marcel Desailly par exemple. Et ne venez pas nous dire que Marcel n’était pas dans la cour des très grands. Allez le lui dire directement si vous en avez dans le slip, un journaliste algérien s’est pris une tarte pour moins que ça.
Après si vous attendez de Rooney qu’il fasse du Messi, vous allez effectivement être déçu.

 

« 2. Manque d’efficacité dans la finition »
Mince, pourquoi se met-on à parler de Danny Welbeck ?

« C’est là un autre défaut de « Schrek » : son manque d’efficacité dans la finition. À force de s’épuiser aux quatre coins du terrain, il semble parfois perdre de vue ce qu’on demande à un attaquant de son statut : faire basculer des matchs par ses buts. »
On parle du mec qui claque 34 caramels en 2009-2010 et en 2011-2012 ? Celui qui a fini deuxième meilleur buteur de Premier League l’an dernier juste derrière van Persie ? Tant qu’on y est, dites que Christian Benteke est meilleur footballeur, la stat’ le prouve.

Le premier derby de Manchester mis à part, Rooney, avec 12 petites réalisations au compteur, ne s’est pas vraiment montré décisif dans la conquête du vingtième titre acquis par les Red Devils, ce dernier étant plutôt symbolisé par la réussite de Robin van Persie.
Oui. Ça montre que Rooney n’est pas un pur buteur mais davantage un meneur, un bâtisseur.  Cette année il plante moins, parce que van Persie est la vraie pointe. Manchester est champion. L’an dernier, il plante plus, porte le club sur ses épaules seul, le club loupe le titre d’un rien. Rooney ne peut pas faire tout seul, mais il nourrit les autres.
On en revient à ses totaux de buts : 26 buts en 2009-2010 en PL, il fait tout tout seul, Chelsea est champion. L’année d’après,  seulement 11 buts, qui est champion ? Manchester United. Rooney joue-t-il moins ? Non. Qui est meilleur buteur : Dimitar Berbatov. Encore une fois, qu’est ce que l’on constate ? Que Rooney plante sur buts sur buts quand il n’y a personne d’autre qui le peut. Mais quand il y a un vrai buteur auprès de lui, l’équipe devient meilleure et gagne des titres. Donc, on peut aussi affirmer que Wayne Rooney sait tout faire. Conclusion, Wayne Rooney est surcôté parce qu’il sait tout faire. Purée, ça se complique.

« Une habitude pour l’Anglais, en fait. Déjà, on associait davantage Cristiano Ronaldo au règne des Red Devils sur la Premier League entre 2007 et 2009. C’est d’ailleurs le Portugais qui a obtenu le Ballon d’Or l’année du sacre européen (2008), une compétition individuelle dans laquelle l’Anglais n’a jamais obtenu mieux qu’une cinquième place. »
Oh purée, prendre le ballon d’or comme preuve. Même France Football n’ose plus le faire, Marc.

« Et ses deux exercices les plus aboutis sur un plan statistique (2009-2010 et 2011-2012) furent synonymes de disette pour Manchester United : deux saisons blanches, à l’exception d’une Carling Cup en 2010. »
Sur le plan de l’unique statistique de meilleur buteur surtout, puisque ce sont justement les saisons où Wayne n’arrive pas à faire plus de 8 passes décisives. Déjà que juger un joueur seulement à partir des statistiques, c’est l’analyse du pauvre selon Jean-Louis Triaud, là on est carrément dans l’analyse en dessous du RSA.
On en revient donc à ce que dit le comité, il ne peut pas tout faire tout seul donc c’est la honte ? Même Messi (nos excuses pour le point Godwin Okpara) ne gagne pas toujours tout, tout seul, face à des collectifs blindés et solides, on se rappelle de l’Inter ou de Chelsea en Ligue des Champions face au Barça notamment…

 

« 3. Baladé de poste en poste car indispensable nulle part »
Zut, le sujet a dérivé sur Yohan Demont sans qu’on s’en rende compte.

« Certains argueront que, cette saison, Wayne Rooney a été titularisé un peu partout par Alex Ferguson (en pointe, à gauche, en soutien de van Persie, voire milieu relayeur lors de rares occasions) et qu’il fut donc difficile pour lui de scorer avec régularité. »
Et ben oui. Mais certains argueront surtout que du coup, c’était pas forcément ce qui lui était demandé de faire. Si y a un van Persie ou un Chicharito devant lui, il est plutôt là pour les faire marquer par exemple.

« Mais là où tout le monde loue la polyvalence de l’Anglais, le manager tout juste retraité a mis en lumière une autre vérité : si Wayne Rooney a été ainsi baladé de poste en poste, c’est avant tout parce qu’il s’est rendu indispensable nulle part. »
Ben non, s’il n’était indispensable nulle part il serait sur le banc voire parti depuis longtemps. S’il a toujours été titulaire c’est parce que peu importe le poste, Ferguson le trouvera mieux qu’un Valencia, mieux qu’un Cleverley, mieux qu’un Welbeck. Oui, on pourrait dire que c’était pas difficile, mais faudrait pas pousser non plus. Le travail de sape d’un Rooney est indispensable. Peu importe son poste, il est toujours là à suer dans le dos de l’adversaire pour lui chiper la balle, et mener l’offensive…
Ceci était la réponse longue. La réponse courte est plus simple : Javier Zanetti.

« Est-ce qu’il arrive à Van Persie de jouer sur le côté « pour le bien de l’équipe » ? »
Oui van Persie revenait régulièrement défendre sur les coups de pieds arrêtés adverses. On l’aurait aussi vu dézoner. Il aurait même dit lui même qu’il aimait alterner les rôles offensifs avec Rooney : un coup meneur, un coup passeur. Robin est sans doute meilleur finisseur. Wayne meilleur joueur.

« La réponse est non. »
Ben non,la réponse est oui, on vient de le dire.  Faut suivre…

« Or, un vrai grand joueur, ce n’est pas une rustine. »
Attention, cet atricle était un atricle sur le cyclimse. Merci de votre compréhension.

 

En conclusion, la démonstration est ratée.
Et si ce n’était qu’un troll, il y avait beaucoup mieux à faire. Prenez exemple, Marc.

 

Wayne Rooney est nul mais le comité n’a pas bien compris pourquoi

27 thoughts on “Oh et puis, céçuikidikiyé de toute façon.

  1. Dire que le mec est payé pour ça… même ma copine qui se fout du sport se rendrait compte que l’argumentaire mis en place pue du cul…

  2. Je pense qu’il a raison en fait. Wayne Rooney est surcoté. Ou en surpoids. Oui non c’est ça : en surpoids.

    Je pense qu’il s’agit d’une coquille.

  3. Ou alors, Padls, il a 25 côtes. Et ça, il faut le dire, c’est gênant pour faire de la boxe.

  4. le Plus du nouvel Obs, c’est bien là où l’on peut retrouver les analyses foot du U et les analyses sociétales de B(u)RP ?

    grosse source, presque aussi truculente que le blog yahoo foot : des ramassis d’escrocs

  5. Le comité n’a pas peur de s’attaquer aux grands de ce monde. Le comité, c’est Nelson Mandela.

  6. J’ai toujours dit les ballons d’or de Messi étaient la preuve que Xavi et Iniesta sont surcotés.

  7. à quand des coms sur les coms, des coms d’un article.

    HJ est bien trop pointu pour ces baltringues du Nouvelobs

  8. et mark the Ugly n’est il pas le « chroniqueur » le plus surcoté? Même Didier ecstasy Roustan st bien plus drôle!

  9. Ta gueule Luke.
    Rooney est considéré comme un grand joueur juste parce qu’il est anglais.

  10. céçuikidikiyé = c’est celui qui dit qui y est, ah ok! Putain je viens de déchiffrer. Mais oui en fait c’est tout à fait ça. Mark nous fait une très belle allégorie de lui-même. D’abord petit chroniqueur un peu marrant avec des vidéo pourries mais un style novateur. Puis très vite on se rend compte que ses analyses s’arrêtent au comptoir, et que son stock de vanne est très limité. Et malgré des tentative de parodie, il s’embourbe lamentablement grâce à un talent de comédien pas même digne de « plus belle la vie ».

  11. En tout cas, je viens de relire l’article de Des Crampons Et Des Vices sur Pelé : j’avais oublié à quel point c’était drôle.

  12. Je pense tout de même que c’était un troll, je ne vois pas d’autre explication valable.

  13. Pour une fois je vais prendre le contre pied de HJ car Le U me fait toujours un peu marrer (un peu seulement), c’est vrai que ça fait longtemps qu’il ne m’a pas fait éclater de rire (la dernière fois date une peu, c’était un épisode sur la sortie de tôle de Tony Vairelles)
    Après sur cet article, j’ai plutôt envie de lui balancer des cailloux dans la gueule à ce bômeur de merde
    Donc finalement, y’a rien qui change, je suis toujours d’accord avec HJ
    Monde de merde

  14. Y’a plus qu’à attendre qu’il nous dise que Lee Sharpe avait un Cristiano Ronaldo dans chaque jambe.

  15. En même temps la bouse du U ressemble plus à un troll que l’excellente analyse critique sur cette catin de Pelé

  16. Merci Viorel San. A titre personnel, je préférerai toujours son alter égo Jean-Charles Trouabal

  17. Je n’essayais pas de dire par là que vous sentiez fort, Luke Seafer… Cela va de soit.

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