BORDEAUX-NANTES (1-1) : LA CANARIS ACADEMIE FAIT SON COM(ING OUT) BACK

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Le retour.

Salut les cocos, c’est Coco. Hé oui, oubliez Blade Runner, Maria Sharapova, DFA 1979, la grippe, les soirées raclette ou les fistules anales : le comeback de cette fin d’année 2017 c’est bien celui de Coco Sududeau sur horsjeu.net.

Coco tient à saluer ici l’éditeur, ce bel homme, qui lui a proposé un retour en grandes pompes et des bourses pleines lors d’un échange impromptu dans les backrooms du Trou Duck Club du quai de la Fosse. Enfin si Coco a bien compris à travers le bâillon-boule.

Coco tient aussi à saluer Luke Seafer mais pas pour les mêmes raisons.

Et Coco pense aussi à Moké.

 

5 ans putain, près de 5 ans que Coco ne vous avait pas narré les aventures du FC Kita. Pour vous dire, le dernier match académisé ici fut un 3-0 de milieu de tableau de Ligue 2, un soir de février 2013, face à une équipe qui n’existe même plus aujourd’hui (Le Mans) avec sur le terrain des « joueurs » comme Pancrate, Cichero et Madouni. Le muscadet roule sur mes joues acnéiques rien qu’à ce douloureux souvenir… Et puis le temps a coulé sous les ponts, comme Harvey Weinstein dans le tout Hollywood ; Coco a passé 4 années en thérapie intensive suite à ce que son thérapeute à diagnostiqué comme une surdose fatale d’Aurélien Capoue ; puis les canaris ont enfin pris leur envol des bas-fonds de la Ligue-2-pas-encore-Domino’s jusqu’aux cimes de la L1-Conforama.

PUTAIN DE NAMING DE MERDE.

 

Alors vous avez sans doute plus ou moins tous suivi les dernières actualités jaunes et vertes, donc Coco ne va pas vous refaire le topo. Pour résumer : on a un entraîneur de classe mondiale (mais qui, cela dit, n’a quasiment jamais rien gagné de sa carrière) à qui on a filé des chèvres de classe mondiale pendant un mercato qu’on peut aisément qualifier de totalement anal. Pensez-donc : Sirigu, Benalouane, Krychowiak, Mendy, Vainqueur, Mangani, Veretout, Gradel, Nkoudou, Ben Haim, Brenner ou encore Ramirez ont été un temps dans les tuyaux (non ce n’est pas sale). On finit avec Pallois, Krhrin et Coulibaly. Et ça, c’est sale.

Et puis aujourd’hui, miracle : l’équipe vient d’aligner quatre victoires à la suite, est la seconde meilleure défense du championnat, a une chatte de cocu (coucou les Alsaciens). Du coup on s’enflamme, Kita parle de l’Europe (comme depuis 3 ans donc on relativise), Olivier Dacourt dit pourquoi pas.

…Quoi, pardon ? Ah on me signale dans l’oreillette qu’Olivier Dacourt est déficient mental profond. Tout s’explique, Pierre Menés a des faux-airs de Bernard Henri-Lévy à ses côtés.

Mais revenons à cette 9e journée qui était l’occasion d’en savoir plus sur le potentiel de nos canaris avec un déplacement au Matmut Atlantique (vous ais-je déjà parlé de ce fléau qu’est le naming ?), face à des Bordelais qui ont remporté tous leurs matchs à domicile. Première déception : Sala déclare forfait 30 minutes avant le coup d’envoi ; Ranieri, qui a dû méchamment forcer sur le Château Margaux, fait n’importe quoi dans la compo avec Rongier en 10 et surtout Lima ailier doit. Deuxième déception : Régis Laspalès ne donne pas le coup d’envoi.

L’équipe

Le premier quart d’heure est plutôt à l’avantage des jaunes et verts qui pressent haut et fort, puis le débat se rééquilibre sans pour autant que le spectacle s’en ressente. Il faut avouer que ce FCN a vraiment l’art de faire déjouer son adversaire : Kamano est zéro, Malcom est à la peine, De Préville est invisible, Sankharé, ce gros nul, ne marque même pas. Pendant les arrêts de jeu de cette première mi-temps somme toute bien chiante, Touré s’arrache pour proprement décaler Thomasson côté gauche qui centre dans la boîte ; Dubois enchaine contrôle-frappe repoussée par le cuissot de Toulalan sur le pied de Nakoulma qui conclut mollement. C’est dégueulasse, c’est 1 occas’ 1 but, c’est #FCNstyle.

On a repris depuis à peine 2 minutes quand De Préville fait un petit numéro sur le côté et élimine quatre Nantais avant de décaler côté opposé Malcom, sur lequel la prise à deux est absente pour une des rares fois du match. Erreur fatale, le Brésilien enrhume Djidji, lui mouche le nez et lui essuie le cul avant de bien croiser sa frappe dans le petit filet de notre presque double-mètres roumain. On pourrait penser que Bordeaux en aurait profité pour accélérer mais que nenni. La fin du match est seulement marquée par les roulades de Malcolm (dont une qui aurait pu se transformer en penalty avec un arbitre un poil plus pointilleux) et un double arrêt pas très clair de Tatarusanu face à Mendy puis Cafu. Nantes finit même plus fort mais reste sur un 1-1 pas immérité. Suite la semaine prochaine à domicile face aux paysans de Guingamp.

 

 

Les jaunes et verts

Tatarusanu (3/5) : Ciprian a un jeu au pied aussi dégueulasse que celui de Guillaume Depardieu et c’est lui qui se cague d’abord sur son double arrêt en renvoyant la balle directement sur Cafu. Mais son aura est telle qu’il semble quasi infranchissable et le rend fort sympathique, ce qui, vous l’avouerez, est plutôt cocasse pour un Roumain.

Diego Carlos (5/5) : le type est partout, tout le temps. Il avait toujours un pied, un genou, une tête, un coude, un téton ou un prépuce qui traînait pour dégoûter les attaquants bordelais. Las, De Préville lui aurait demandé au moins de ne pas laisser traîner son fist.

Awaziem (3/5) : une des bonnes surprises depuis plusieurs matchs. Ça puait l’arnaque portugaise au départ (et Dieu sait qu’on en a vu FCN ; au hasard Makukula et Viveros) et puis au final Chidozie (oui, oui c’est son prénom) c’est du costaud. Chidozie, sitôt fait.

Dubois (2/5) : depuis qu’il a mis un missile de plus de 30 mètres à Strasbourg, il a l’air de penser que ça va être la nouba à tous les matchs. Mais putain passe ta balle au lieu de tenter l’impossible ! Plutôt solide par ailleurs.

Djidji (1/5) : pas du tout l’amoroso sur ce match. Ranieri a l’air de voir en lui un latéral gauche depuis le début du championnat ; Coco lui ne préfère clairement pas regarder tellement le mec lui fout les grelots pendant 90 minutes. Sur le but bordelais, Malcolm lui a plutôt fait l’amour au zoo.

Touré (4/5) : c’est un peu comme la petite grosse au regard bovin de 5e B qui te donnait des haut-le-cœur à l’époque et qui s’est transformé en bombasse 5 ans après. Tu te mords un peu les couilles de l’avoir traité de sale bourrin unijambiste (Touré, pas la grosse). Totalement transformé par Ranieri. Reste à conserver le niveau sur 90 minutes car sur la fin il est tombé dans la facilité. Comme la petite grosse au regard bovin de 5e B.

Krhin (0/5) : c’était son premier match et au bout d’un quart d’heure, Coco s’est dit qu’on tenait là un beau joueur, avec de l’impact et qui sentait bien le jeu. Puis le mec a totalement disparu des débats, a couru sur lui-même pendant les 75 minutes suivantes. Ça Krhin vraiment.

Thomasson (3/5) : il est généreux donc il y a du déchet. Un peu comme toi dans une partouze. Bien utile pour les prises à deux. Comme toi dans une partouze.

Lima (1/5) : Coco n’a pas compris où il jouait. Mais a priori lui non plus.

Rongier (3/5) : propulsé en 10, ça aurait pu être une bonne idée, mais il n’a pas été assez trouvé pour faire des différences. Ça sent quand même le cul à chaque fois qu’il touche le cuir. Au contraire de Coco, dont le cuir sent le cul.

Nakoulma (3/5) : revenu de son stage de contrôle de balle Ray Charles, il ralentit beaucoup trop le jeu par son handicap technique. Mais il se bat et se retrouve souvent bien placé comme sur son but. L’opportunisme à son apogée. Harvey Weinstein like this.

 

Les entrants

El Ghanassy : mériterait d’être titulaire au vu des reins qu’il casse à chaque entrée. Et pas que sur les bretelles d’autoroutes.

Iloki : autant Ranieri a réussi à transformer Touré en joueur de foot, autant pour Iloki il l’a juste transformé en joueur. Reste à savoir de quoi.

Gandi : plus Matmatah que Mahatma.

 

 

Les autres

Le duel Toulalan-Nakoulma c’était vraiment old school.

Malcom a toute la panoplie du brésilien : la technique, les dribbles et les roulades.

Il y a du Payet chez Otavio. Malheureusement c’est plus Manu que Dimitri.

Plus d’infos chez Kiki.

 

On est donc 4e après la 9e journée de L1. Je ne pensais plus jamais écrire ces chiffres un jour. Un bémol : on a eu un calendrier plutôt sympathique jusqu’ici. Mais quand tu gagnes un match à Strasbourg en finissant avec une charnière composée d’un gus titulaire en D3 espagnole et d’un remplaçant en équipe réserve au Portugal l’année précédente (Alcibiade-Awaziem) t’as compris que Ranieri c’est un putain de génie. Claudio, je t’aime.

 

Bises périnéales.

6 thoughts on “BORDEAUX-NANTES (1-1) : LA CANARIS ACADEMIE FAIT SON COM(ING OUT) BACK

  1. Sacré retour ! J’espère faire pareil avec l’eTG, mais je suis sceptique sur les probabilités…

    1. Aaaah la Croix de Savoie Academie ! C’était beau comme une frappe de Gianni Bruno. Vous en êtes où maintenant ? Ca a splitté en plusieurs clubs et c’est reparti dans le trou du cul des divisions françaises ?

    1. Fernando s’il revient ce ne sera en effet que dans la bouche de l’éditeur bel-homme

  2. ça fait plaisir de voir une académie sur le FC nantes!

    D’accord avec toi sur Diego carlos, en plus d’être partout en défense, il est vraiment élégant à voir jouer.

    Et pour Touré… Ranieri est un magicien, depuis un mois, le mec est presque devenu un bon joueur de foot, c’est carrément hallucinant.

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