24h dans la vie du RC Lens, épisode 2.

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L’intérieur du Racing club de Lens, haut lieu touristique.

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Lancée à 250 km/h sur l’autoroute de la lose, la Lens Académie t’offre un arrêt sur une aire d’autoroute. Car elle sait que tu aimes ça.

Il y a 18 mois, la LICEF avait réussi à s’introduire dans le Saint des saints et t’avait permis de vivre de l’intérieur la vie de ton club chéri. Une saison et demi plus tard, il est temps d’y retourner pour un bilan intermédiaire de ce projet sportif, visant à rendre à Bollaert une équipe de L1. Il faut dire que tout a changé à Lens. L’équipe partie pour rejoindre l’Élite est morte, celle lancée sur les records de lose en L2 semble en revanche au summum de son talent.

6h00 : Le soleil se lève sur l’Artois et s’apprête à jeter sur la Gaillette ses rayons chaleureux. Éclairer une aussi belle région semble être une des activités favorites de notre astre solaire tant il met en exergue cette beauté naturelle, matinée de reliefs façonnés par la main de l’homme. S’éveiller face aux terrils de 100 m de haut, reflétant la rosée matinale est l’un de ces moments de la vie qui vous prend à la gorge et vous tire un sourire incontrôlable à l’heure de savourer un café.

6h02 : La nuit retombe sur l’Artois. Le soleil s’est planté, il croyait qu’il allait éclairer autre chose qu’un bidonville peuplé de dégénérés coiffés avec des queues d’écureuil sur la tête, habillés en sang et or. Un nuage noir arrive pour le suppléer.

6h04 : Eric Sikora finit son café, la boule au ventre. La défaite d’hier, la 7e en 7 matches, est encore dans toutes les têtes et Eric ne le sait que trop bien : la lose nourrit la lose. Il finit son yahourt 0%, et se met en route. France Bleu Nord diffuse Underdog, de Kasabian.

6h30 : L’oeil de Sauron est lui aussi bien arrivé dans le ciel artésien. C’est bien d’avoir un peu de lumière.

6h55 : Eric Sikora se gare sur le parking de la Gaillette. Il éteint l’autoradio mais continue à fredonner le titre qui passait sur la route. Black hole sun.

7h15 : Briefing avec le staff technique. L’équipe est au fond du trou, il faut avant toute chose faire le ménage dans les têtes, redonner confiance à nos joueurs. Tirer sur l’ambulance n’est pas du genre de la maison, on ne va pas commencer aujourd’hui.

« Des idées les gars?
– oui Eric, on a contacté l’équipe Cécifoot de Béthune, ils sont 10 parce que leur gardien fait une séance de laser dans la matinée, mais ça le fera. Ils viennent pour la séance de 9h30.
– T’es sûr qu’on ne vise pas trop haut trop tôt?
– Non, t’en fais pas, on leur a expliqué qu’ils devraient jouer relax, qu’on était un peu dans le dur là. En plus ils joueront sans gardien. Nous on pourra mettre Douchez dans les buts.
– …
– …
– …
– Au pire, je leur dis pas et on met aussi Belon et Vachoux en même temps. C’est pas comme s’ils pouvaient les voir.
– Fais ça. »
Rires gras qui finissent en silence gêné.

7h30 : Jocelyn Blanchard arrive à la Gaillette, une grosse journée l’attend. Il doit gérer le prêt d’Ivan Lendric à un club roumain. Le Croate a cadré 3 frappes sur les 247 minutes durant lesquelles il a joué, ce qui représente 90% des frappes cadrées lensoises en 7 matches. Le mec va prendre le boulard, et c’est pas bon pour le groupe.

8h00 : Les travaux sur le parking des joueurs de la Gaillette vont débuter. Après avoir peint les places numérotées, les panneaux GIC-GIG doivent être posés aujourd’hui. Fouad Madri voit sa place équipée d’un treuil personnalisé lui permettant de s’extraire de son véhicule.

8h02 : Dankler se gare, mais rate sa manœuvre. Il percute la voiture de Duplus, qui était mal placée sur la gauche et mordait sur la place de Bellegarde.

8h03 : Douchez sort de sa voiture n’importe comment et retrouve face à Koukou, qui a lancé sa Ford Focus comme un bolide. Nicolas sort sa Spéciale © et saute comme un cabri en croisant les jambes à un mètre du sol. La Fiesta passe sans le toucher et Koukou peut couper le moteur : il n’a rien touché.

8h20 : Tous les joueurs sont dans le vestiaire. L’ambiance est lourde, la tension palpable. On n’a d’ailleurs pas vu autant de tension dans le corps d’un lensois depuis Pierrick Valdivia, saison 2014, qui avait alors atteint le pic de 2. De tension. Les résultats de ces derniers temps ont fait prendre conscience de la quantité de travail qui restait à accomplir aux Racingmen. Zoubir tape un dab’ avec Chouiar, et le poste sur Twitter. De son côté, Bostock chante les louanges du Seigneur et se lance dans 15 Je vous salue Marie.

8h30 : Eric Sikora arrive dans le vestiaire et lance la causerie d’après match. Les lensois ont perdu hier à Valenciennes, ce qui n’était pas arrivé depuis 1990. A l’époque l’USVA existait encore. Gervais Martel aussi.

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Toujours bien placé, Nicolas Douchez a même récupéré la place la plus proche de la porte du vestiaire.

8h45 : Annoncé dans la causerie de CotchSiko, le nouveau préparateur mental entre dans le vestiaire. Le mec en impose. Il a travaillé avec Paul-Henri Mathieu et Tariq Abdul-Wahad. La lose, il connaît.

8h47 : Absorbé par la causerie, Koukou tweete une photo de sa nouvelle coupe de cheveux, faite sur mesure par Brian, du salon de coiffure Vulg’hair de Bénifontaine. Posté derrière son écran de PC, SebVez fait un montage sur Paint le montrant dans un stade avec la même coupe de cheveux.

9h00 : On lance l’échauffement, sans ballon, pour éviter les blessés. Koukou, Duverne et Duplus font les plots, les autres doivent les éviter en marchant. Évidemment, Nicolas Douchez finit l’exercice avec brio. C’est plus difficile pour Fofana et Lemos, pas habitués à tourner, sauf  quand ils sont passifs.

9h45 : Après la séance d’étirements, Sénac accueille l’équipe de Cécifoot de Béthune. Les joueurs sont bluffés par la qualité des installations de la Gaillette. Rampes d’accès pour les fauteuils roulants, WC équipés de barres pour se redresser, maillots en braille et monte-escalier Stana. Grand luxe. C’est ça le sport professionnel.

10h20 : Tous les joueurs sortent au petit trot, sauf Maazou qui sort en sprintant comme un fou. Hafez reste au vestiaire, pour un dernier coup de peigne avant le match.

10h30 : L’opposition commence sur demi-terrain, 2 joueurs de Cécifoot renforcent l’équipe Sang et Or, tandis que Sikora et Sénac se bandent les yeux, pour ne pas voir ça. Lopez hurle « VAMOS ».

10h44 : Sauron prend un ballon dans l’œil, sur une belle tentative de Bellegarde, qui passe à raz de la stratosphère

10h47 : La seconde frappe lensoise voit le danger se rapprocher. Le ballon de Koukou finit dans un arbre, mais on n’a pas tout perdu. Un écureuil, qui a pris le ballon de plein fouet, est tué sur le coup. Zoubir le récupère, ça pourrait faire un bel accessoire de cheveux pour la semaine prochaine.

11h00 : Après que Duverne ait blessé 3 coéquipiers à force de les télescoper, on siffle la mi-temps. Bostock en profite pour  tweeter la vidéo d’un contrôle qu’il a réussi lors de la séance tandis que Markovic va taper des selfies avec ses nouveaux coéquipiers, c’est normal, il faut qu’il s’intègre. En plus, il trouve que Bruno n’a pas trop mal joué, malgré l’infériorité numérique.

11h02 : Duplus arrive au vestiaire à son tour, il n’avait pas compris que l’échauffement était fini et qu’il pouvait arrêter de faire le plot. Il y retrouve Hafez, qui était en train de se recoiffer pour la seconde mi-temps.

11h05 : Après avoir compris que Bruno jouait dans l’équipe Cécifoot, Markovic appelle son agent pour demander un transfert en urgence, en Chine, au Soudan ou en D4 syrienne, il s’en fout. Il a connu les horreurs de la guerre, il n’a pas signé pour souffrir.

11h10 : Sikora change son bandeau, imbibé de sang, tandis qu’Hafez, Gerrard et Zoubir s’échauffent sobrement.

11h15 : Le match reprend et Chouiar et Zoubir rentrent sur le pré, tandis que Sénac part à la recherche de Maazou, qui avait continué tout droit au sortir du vestiaire et n’a pas redonné signe de vie depuis.

11h30 : Sénac arrête la séance, les joueurs de Cécifoot ayant été contraints de marquer contre leur camp pour qu’on sauve l’honneur. Score final 8-1, mais il y a du mieux, Douchez ayant même réussi un arrêt, sur un dégagement de Cvetinovic déchoulé qu’il a pris en pleine tête.

11h35 : les pompiers arrivent et constatent le décès du préparateur mental de Paul-Henri Mathieu, étouffé dans son vomis, son corps s’étant vidé de son sang par les yeux.

11h50 : Après la douche, tout le monde se dirige vers la cantine. Enfin, sauf Koukou et Bellegarde, qui se sont rentrés dedans sous la douche et partent aux soins. Sikora prie pour qu’au moins l’un d’eux se soit fait les croisés, tandis que Bostock remercie le Créateur-Seigneur-Jésus pour lui avoir donné la santé. Et une crête blonde.

12h15 : Blanchard, qui a fini l’apéro avec Chantôme et Gervais, se joint au groupe, ivre mort. Il a de grandes nouvelles. Déjà, Lendric a accepté de partir du club sans porter plainte pour mauvais traitement. Surtout, il serait sur le point de convaincre Eric-Edgar Diarra, co-meilleur buteur du dernier championnat de Sierra-Leone de signer au Racing. On tient enfin le nouvel Olivier Thomert.

12h16 : Pendant que Lopez hurle VAMOOOOOOSSSSS et se lance en direction du buffet de légumes frais, Jocelyn enchaîne et annonce la dernière grande nouvelle du jour : Xavier Dolan aurait choisi Bollaert pour son prochain film, qui narrera la vie du célèbre Farinelli. Pour le réalisateur, Lens est la ville idéale pour traiter du sujet.

Les réseaux sociaux reprennent la vidéo du presqu’arrêt de Douchez, qui fait le buzz.

 

12h30 : Les plateaux sont servis, Blanchard en profite pour parler un peu d’autre chose que de ballon. Car oui, le foot, c’est aussi de l’extra-sportif, et c’est peu dire qu’à Lens, les sujets de conversation ne manquent pas.
Directeur du Business Bollaert Team, Jocelyn présente les futurs contrats marketing que le club est en passe de signer. Cette fois, c’est du lourd, Coca aurait proposé un habillage spécifique en sang et or pour son Coca Zero. Avec Douchez, Vachoux et Belon en égéries, on va vendre des millions de cannettes, c’est évident.

12h45 : Excédé que Zoubir ne lui passe pas le sel, Lopez se lève et se saisit de la salière. Il hurle VAMMMMMMMMMMMOOOOOOOOOOOSSSSSSSS et mime un archer, une fois salée son assiette de tomates. Un grand de sel tombe dans l’œil de Madri qui part à l’infirmerie.

12h47 : Vachoux s’apprête à se saisir de son assiette de desserts, mais Douchez lui passe devant et s’empare de l’assiette. Malheureusement, elle lui échappe des mains et finit au sol.

12h52 : le repas est interrompu par un envahissement de la cantine par des supporters excédés. Une banderole, « Vous nous fête honte » est déployée. Martel vient leur parler et leur offre l’apéro.

12h54 : le préfet du Pas-de-Calais déclare le déplacement à Bourg-Péronnas interdit aux supporters. « Le risque de débordement inhérent à l’actualité agitée du RC Lens ainsi que l’historique houleux entre les factions séditieuses de hooligans des 2 clubs, ajouté au vol l’an dernier d’un barre chocolatée sur une aire d’autoroute par un membre éminent du KSO mettrait en péril les familles, se rendant en nombre au stade Marcel-Verchère. »

13h00 : Sikora envoie tout le monde à la sieste, on reprendra à 14h30, avec une opposition contre la CFA2. Madri est évacué aux urgences ophtalmologiques de Douai.

13h04 : Dans sa chambre, Zoubir se lance une petite partie de Mortal Kombat. Il joue avec Sub-Zero, son combattant fétiche.

13h06 : Dans sa chambre, Bostock écoute un cantique tout en tapant un Dab’. Il se recueille avant d’ouvrir le catalogue des nouvelles coupes que propose son coiffeur préféré, Jean-Johnny, du salon Séroposi-tiff’.

13h30 : Les murs tremblent, Cvetinovic a du s’assoupir, tandis que dans la chambre d’à-côté, Alvaro Lemos visionne sa série préférée « Sept à la maison« .

14h22 : A l’hôpital de Douai, Alain Casanova a rejoint Madri dans sa chambre et lance une partie de 421. Il lui parle de ses regrets de ne pas avoir su signer Jean-Hector Touré, le nouveau Fabien Laurenti. Lançant un dé un peu fort, Madri se fait un tennis-elbow.

14h30 : Sikora dirige la séance, qui verra s’opposer la CFA 2 et l’équipe première.

14h35 : L’œil de Sauron, toujours perché au dessus de la Gaillette, saigne du caca.

Y’a pas à dire, on a une belle arrière-saison

14h41 : Bostock prie le Seigneur-tout-Puissant et implore son pardon devant ce déluge de déjections. Il poste un tweet où on le voit prier avec dévotion tout en se scarifiant le torse.

14h45 : Sikora et Sénac décident de réunir les 2 équipes et de lancer un 2 vs 22 sur le terrain Maracana.

14h47 : Sénac chausse Zoubir, excédé par les « tsss-tsss » chuchotés par l’ailier lensois à chaque touche de balle. Cvetinovic et Markovic se disputent sur la manière dont il faut lui amputer la jambe.

14h52 : Lopez marque le but de l’espoir, Sikora et Sénac ne mènent plus que 8-1. Il hurle « VVVAAAAAAMMMMMMMMMMOOOOOOOOOOOOOSSSSSSSSSSSSSSSSS » et mime l’archer. Venu le féliciter, Klonaridis prend un doigt dans l’œil et file à l’infirmerie. Bostock se lance dans un psaume et remercie le Créateur de lui avoir permis de réussir une passe décisive.

15h30 : Fin de la séance. A court de physique, Sikora et Sénac n’ont gagné que 17 à 2, dont 7 buts sur corner. Douchez semble remis en confiance par les 2 arrêts qu’il a effectués. Sur 18 frappes cadrées.

15h40 : Bostock provoque Fortuné et Koukou à un challenge Golden-Barre. Pour se porter chance, Bostock dessine un crucifix sur un ballon et l’embrasse. Sauron se casse, ce serait quand même très con de prendre une balle perdue.

16h : Sympa, Zoubir offre l’écharpe qu’il a tricoté sur le terrain à Alain le Chanteur, fidèle d’entre les fidèles. Celui-ci propose de lui dédicacer son prochain single.  » Les Corons ».

16h30 : Blanchard finalise le transfert de Bernard-Eudes Diallo, prêté avec option d’achat par le Dinamo de Tirana, triple vainqueur de la coupe de la ligue d’Albanie. On a enfin trouvé le nouveau Lucien Aubey. S’il pouvait en plus, signer Bruno, du Cécifoot, il ferait le gros coup de ce Mercato.

16h45 : Joël Domenighetti, installé sous le bureau de Gervais Martel, finit de rédiger son article sur les raisons d’un échec, mettant hors de cause le Président lensois et clouant au pilori Guy Roux, Jean-Pierre Papin et Toifilou Maoulida. Il finit son article et l’envoie à rédaction, non sans se nettoyer la bouche et les cheveux avec une lingette Marc Dorcel, spécial tâche de liquide séminal. Un journaliste de l’Avenir de l’Artois, caché derrière une armoire, vient lécher la lingette, négligemment jetée à la corbeille.

17h01 : Une offre de partenariat déboule sur le fax du Racing. Wyylde souhaiterait lancer son premier évènement dans le département au stade Bollaert lors de la prochaine réception de l’ogre tourangeau.

17h10 : A court de ballons, Koukou, Bostock et Fortuné mettent fin à leur challenge.

17h20 : Gervais Martel attaque son 4e challenge Golden Bar de la journée tout en essayant de débloquer l’Ipad contenant l’IBAN du club. Ce serait ballot de passer à côté du recrutement de Jean-Bernard Diop, le défenseur franco-sénégalais double vainqueur de la coupe d’été des quartiers Nord de Dakar. Le nouveau Romain Sartre, c’est lui.

17h30 : Les joueurs regagnent les voitures, la journée de travail est finie. Gerrard propose à Fofana, Lémos, Bellegarde et Duverne de les ramener. Ces derniers se placent (mal) à l’arrière de la Skoda Fabia.

18h01 : Zoubir entre chez Himml’Hair’, un salon de coiffure à Hénin Beaumont, que lui a conseillé Cvetinovic.

19h22 : Blanchard arrive chez lui en écoutant Zero, des Smashing Punpkins. Il s’ouvre un Seven up.

20h10 : La gendarmerie ramène Maazou à la Gaillette, l’attaquant a été retrouvé courant tout droit sur l’A26.

21h00 : Clément Chantôme revisionne le numéro d’Envoyé Spécial sur Pénélope Fillon. Ce serait une faute professionnelle de ne pas être vigilant et de se faire à son tour accuser d’emploi fictif.

22h01 : Un déluge s’abat sur l’Île française de St Barthélémy. Les villas sont littéralement noyées sur une pluie de ballons de foot de L2. L’Église St Jean est même foudroyée par un ballon marqué d’un crucifix.

22h30 : La Lune éclaire le ciel artésien. Sur la pelouse de Bollaert, on voit les fantômes de Vladimir Smicer et de Tony Vairelles manger du caca.

@R_Direktor

Epilogue :

This video just confirms that Arabs are the definition of EXTRA pic.twitter.com/CPihaPKonR

23h45 :  Au salon de thé « Turkish Delight » Chouiar, Hafez et Zoubir fêtent leur nouvelle coupe de cheveux. Franchement, le salon Soinpalia-tiff’, il déglingue.

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