AS Momonaco / Paris SGEL (1-2) – La Porte de Saint-Cloud Académie s’invite aux fêtes de l’ambassadeur

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Oui, non, je sais, mais je m’explique, parce que vous comprenez : Monaco = Rocher = chocolat praliné = ambassadeur, voyez ?

Salut les cocos,

Je me trouve de plus en plus nul en titrologie, heureusement que je me fais aider depuis quelques temps (au passage, big up à toi, Papus, tu me pousses à écrire plus souvent par ton marquage à la culotte digne de ton grand homonyme, et c’est très fort, bravo (enfin, n’oublie quand même pas qui c’est le boss, ici (baisse les yeux))).

Pour le mâche de cette fin de semaine, rendez-vous chez les tenants, dans le Parc du Prince, cette belle coquille vide aussi bien arrimée à son Rocher que Darmanin à son strapontin de cireur de pompes jupitérien (trop de richesse dans la rime, j’ai l’impression de lire du Barbelivien (promis je le fais pas exprès)). À l’occasion de la promenade fiscale annuelle du résident Nasser et de son copain Nicolas, Unai avait sorti le grand jeu, et s’était paré de ses plus beaux atours pour cette grande fête à l’ambassade du fric non imposable. Pensez donc, il semblerait que même Thiago la Motte se soit enfin décidé à nous foutre la paix. Il est remplacé numériquement au milieu, comme depuis plusieurs mâches, par notre gentil correspondant allemand (dont le voyage linguistique commence un peu à s’éterniser, quand même, faudrait voir à pas en faire non plus un travailleur détaché). Pour le reste, rien ne bouge, on prend les mêmes et on recommence.

 


LA RENCONTRE


 

Le petit Enzo, 8 ans, venu effectuer le coup d’envoi aux côtés de deux jeunes de banlieue lambdas, Tiémoué et Yannick, a l’occasion de voir ses idoles du football star-system circus de près, et de constater, en observateur avisé de notre championnat, l’étrangeté du schéma tactique monégascon, à mi-chemin entre la défense à cinq, le 4-4-2 et la progra du prochain concert des Enfoirés. L’objectif est-il de placer deux latéraux sur le dos du virevoltant Kiki, l’ancien de la maison ? S’il suffisait d’empiler les défenseurs médiocres pour compenser ses lacunes derrière, ça se saurait, non ? La suite ne nous contredira pas, en tout cas.

Momonaco a décidé de presser haut ce soir, mais aussi de presser mal. Pas suffisamment bien, en tout cas, pour perturber les sorties de balle d’une équipe parisiano-saint-germanoise qui fait montre d’une grande application dans la circulation du cuir et surtout dans les permutations, à même de déséquilibrer le château de cartes de la présipauté. Quelques secondes après le début du mâche, Némarre parvient déjà à aisément se retourner dans le rond central, et à éliminer toute l’équipe adverse d’une passe en profondeur pour lancer le K dans le dos de la défense, dans un espace aussi large et vide que la place Tian’anmen un matin de juin 1989. Le jeune attaquant crochète le goal tel « Tank Man » devant sa colonne de chars, mais sa frappe échoue dans le petit filet.

Les bières à la grenadine, si elles se montrent de bonne volonté et tentent de mettre de l’intensité au milieu pour gêner le trio de Paris Saint-Germain-en-Laye, sont bien trop souvent dépassés par la qualité de passe de celui-ci, qui lance l’une après l’autre ses flèches offensives en contre dans le cul béant de la défense sudiste. C’est cependant sur attaque placée que la situation se décante : après vingt minutes, Adrien la frisette récupère la balle aux trente mètres, contourne la défense et sert la Drax plein axe, qui centre en bout de ligne, entre les jambes d’un défenseur. Cavagol coupe au premier poteau, ça fait 1-0. La suite de la première période se déroule suivant le même schéma, Maunaqueau se montrant dangereux sur quelques coups de pied arrêtés, et Mbappette continuant sa collecte de reins parmi la défense princière.

La seconde mi-temps est attaquée tambour battant, Némarre trouvant le poteau et Mbabtou le goal avant qu’une pénalité ne soit accordée au Brésilien, qui avait bien joué le coup en faisant le petit arrêt qu’il fallait dans la surface pour permettre l’intervention en retard du défenseur (vous suivez ?). Une pénalité que l’homme qui valait trois milliards transforme lui-même : 2-0, et c’est pas cher payé. Les face-à-face ratés du jeune Kiki se succèdent alors, soit face au goal yougo, soit face au stoppeur polak, tous deux aussi effrayants que des videurs de discothèque moscovite (ils ont pas dû voir qu’il avait l’âge légal pour entrer).

Avec toutes ces occasions manquées, la crainte d’une remontada (bouUhoOuhoOuu, les fantômes de Barcelone et de Knysna sont revenus en même temps pour encore plus d’angoisse, bouUuhoOuUuhouUu) commence à se faire sentir. Et ça se précise encore un peu plus lorsque, à dix minutes de la fin, Dani concède un coup franc à l’entrée de la surface, qui rentre avec l’aide de Kiki (c’était vraiment pas son jour, au titi), lequel détourne le ballon dans la lucarne de Sainte-Aréole, lobé. 2-1, le slipomètre est mis en marche pour les dix dernières minutes, alors que le mâche avait été totalement maîtrisé jusque-là. Plus de peur que de mal, la victoire est finalement assurée sans trop de soucis, mais on a bien failli regretter les  nombreuses occasions de se mettre à l’abri.

 


LE SOVIET MANUEL FERRARA


 

Hommage à la grande industrie pornographique FRANÇAISE. Oui monsieur. Celle qui regarde la République macronienne droit dans les yeux, sauf lorsqu’elle la prend par derrière.

 

Sainte-Aréole (3/5) : Très peu sollicité durant les 80 premières minutes, il s’est raidi dans le froid automnal comme un téton pointant sous un t-shirt mouillé, et s’est fait cruellement pincer sur un coup franc détourné (et ça, ça fait mal).

Dani Levrette (3/5) : Toujours aussi précieux dans la transition entre le missionnaire et le cumshot, il a tout de même souvent laissé des espaces dans son dos, et provoque la faute fatidique à dix minutes du terme.

Marcuni (3/5) : Prestation toute en douceur pour le célèbre sidekick, qui s’est contenté d’assurer les préliminaires avant l’entrée en scène du MONSTRO.

Thiago Silvanal (4+/5) : Le mandingo brésilien a encore frappé, et les orifices des avants-centres monégascons s’en souviendront.

Kurtsuni (2/5) : Beaucoup d’imprécisions techniques pour notre cher latéral, qui n’a jamais paru aussi abruti qu’au moment d’aller se rasseoir sur le banc. Merci de nous avoir offert ce grand moment, Unai.

(Remplacé à la 69e (!!!) par Yuri Berchibre, pas bien meilleur, mais plus dur)

Marco Verratitjob (3+/5) : La belle paire de loches qu’il forme avec son compère Adrien enveloppe le milieu de terrain de son pressing intensif et envoie la purée lorsqu’il faut se projeter devant. On parle aussi de cravate de notaire, paraît-il.

Adrien Ragnoute (4/5) : Moi qui doutais de la capacité d’Adrien à s’imposer à ce poste, je dois bien admettre qu’il me contredit en y réalisant des prestations de haute volée, et d’une régularité digne d’un cycle menstruel.

Juju DraxXxler (4/5) : Il dégage une élégance et une facilité assez déconcertante, quand il veut bien se sortir les doigts. Étoile montante chez les teens et passeur décisif pour l’ouverture du score.

(Remplacé à la 82e par Javier Pastore, dont le patronyme suffit déjà à nous faire mouiller, pas besoin de changer)

Kiki Mba-DP (3+/5) : Il passe par devant ou par derrière, ou même les deux à la fois ; il cause quelques descentes d’organes chez ses adversaires, mais le petit prince du porngame ne maîtrise pas encore très bien les faciales sur le gardien. Entraîne-toi donc sur Kévain Trappe, mon grand.

Nénémar (4+/5) : Alors ça, mes amis, c’est un match abouti. Après plusieurs prestations dignes de POV amateurs filmés au smartphone, on a enfin droit aux beaux gonzos en HD avec option slow-mo auxquels on était en droit de s’attendre, vu le pedigree du bonhomme. À poursuivre.

Eddy « Reverse » Cavani (4/5) : Le jeu de mots marcherait mieux s’il s’appelait « Edinson Cowgirl ».

(Remplacé à la 82e par Angel Diamond, un nom à gagner un Hot d’Or)

 

Sortez couvert,

Cordianalement,

Georges Trottais

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