Lyon- Bordeaux (1-1) : La Scapulaire Académie fait son cinéma

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« Si le crocodile a un pantalon, c’est qu’il a enfin trouvé où ranger sa queue »
… Sacré Jimmy, toujours présent malgré les épreuves.

C’est enfin la rentrée. Le cartable est prêt, les bretelles sont affutées, la trousse est remplie, les stylos ont encore leurs capuchons, les feuilles ne sont pas éparpillées au fond du sac, pliées en trois, cornées ou arrachées et les résolutions semblent encore tenables. Vous n’imaginez pas notre angoisse chaque année de vous retrouver. Ce n’est pas votre compagnie qui nous déplait, vous nous êtes plutôt sympathiques. Mais nous détestons vous décevoir, vous raconter les mêmes histoires ou  vous faire les mêmes blagues. Alors, nous assumons complètement le penchant névrotique et dépressif de cette chronique, ce n’est pas la question. Mais nous aimerions tellement vous vendre du rêve, des projets, un attaquant sexy ou un ailier virevoltant.

Crois en tes rêves mais garde les pour toi !!


Une promesse intenable

Quand les américains sont arrivés, on nous a promis une nouvelle ambition. Selon Tavernost, qui aimait trop le club pour le vendre à une association de malfaiteurs (rires en coulisse), M6 a cédé le club presque par nécessité. La petite chaine qui montait n’avait plus les moyens de ses ambitions. Il fallait presque plus vendre pour rendre service aux girondins que pour les cent millions que rapportaient l’opération. Alors, pour faire passer la pilule, on a lésiné sur rien. Les investisseurs ont promis des noms, un investissement et une ambition ambitieuse à base de « Quand on veut, on peut ». Alors forcément, on avait beau se dire qu’on nous prenait un peu pour des cons, on y a cru un peu quand même.

Ça se passe de commentaires. N’est ce pas ?

Tiens, ça me fait penser à un parallèle audacieux. Vous connaissez Visconti ? Non pas le cycliste (il existe réellement), le cinéaste ? Non ? A vrai dire moi non plus. Enfin, je connaissais le « Guépard » ou « Rocco et ses frères » mais ça s’arrêtait là. A force de lire les grands noms du septième art évoquer son héritage et son génie, il m’est venu l’idée saugrenue de visionner « Mort à Venise » considéré comme un chef d’œuvre ultime. Il faut bien comprendre le contexte. L’étudiant que j’étais avait envie de se nourrir de culture, découvrir l’inconnu, s’affranchir du cinéma du dimanche soir de TF1. Nous nous délections du dernier Tarantino, nous regardions dix fois le Scorsese et nous sourions des ambitions grandiloquentes de Luc Besson.

Alors, quand j’ai enfin pu trouver une VHS pas trop dégueulasse de « Mort à Venise », je me suis jeté sur l’occasion, j’ai sorti mon chéquier et d’un geste sûr, froid et calculé, j’ai couché sur mon chéquier tout neuf « Quatre-vingt-dix-neuf Francs ». La cassette était à moi. Je rentre à la maison, excité comme une adolescente à un concert de Big Flo et Oli. Le magnétoscope est opérationnel, la péritel est parfaitement branchée, le vin rouge est chambrée et les pâtes sont cuites. La soirée s’annonce exquise.

Ce fut un calvaire, de bout en bout. Il ne se passait rien. Mais quand je dis rien (vous commencez à percevoir le parallèle audacieux avec les girondins ?), c’est vraiment rien. Les plans séquences étaient parfois tellement longs que je me suis demandé si Visconti ne s’était pas endormi au montage. Mais je ne critiquais pas. Je me disais « bordel, ce n’est pas possible, ça ne va pas se finir comme ça ». Jusqu’au dernier moment, j’y ai cru.

Vision assez réaliste de mon état après plus de deux heures de film….

Dès le début du film, Gustav von Aschenbach (dont on se doute assez aisément que l’histoire se finira assez mal pour lui vu le titre du film) tombe sous le charme d’un polonais (l’éternel problème des travailleurs communautaires mais passons). Il passe son temps à le zieuter, à le reluquer, à le mater sans jamais lui adresser la parole. Jamais il ne passe à l’action. Il se complait dans un amour contemplatif un brin pathétique et surtout particulièrement pénible et lourdingue pour les personnes qui se sont pris la peine de regarder le film.

Quand le générique du film survient, je suis partagé entre deux sentiments, le soulagement de voir ce moment cinématographique se terminer et la colère d’avoir placé trop d’espoir à la lecture de quelques déclarations dans la presse. Le parallèle avec les repreneurs américains s’arrête là. Varela nous avait promis un mercato enthousiasmant, DaGrosa se voyait (à terme) rivaliser avec Paris (le PFC peut-être ?), on nous garantissait des têtes d’affiches. Bref, on se voyait déjà en haut de l’affiche. On imaginait le stade rempli, des paillettes dans les yeux et des moulures au plafond. On voulait y croire, absolument, contre toute logique, en dépit du bon sens.

Jusqu’au dernier moment, on espérait une annonce, la concrétisation de nouvelles ambitions, une star ou n’importe quoi qui pourrait transformer notre triste quotidien. Mais nous sommes en septembre, et il faut bien s’y résoudre. Le carrosse s’est transformé en citrouille, les joueurs pistés étaient trop chers ou l’opération était trop compliquée. A chaque fois, on nous sortait une raison différente pour mieux nous faire oublier la vraie et unique raison. Nous n’avons pas une thune, rien, que dalle.  Comme vous êtes généreux, nous allons vous rappeler toutes nos recrues de cette intersaison excitante. Il va sans dire que ce mercato ne veut rien dire de la saison que nous allons vivre. Nous connaissons trop le football pour tirer des conclusions hâtives et des plans sur la comète. Faisons un petit tour d’horizon de nos nouveaux petits gars.


La Cuvée 2019 des transferts

Mexer, Défenseur Central

L’ancien Rennais arrive libre comme l’air en gironde. Les bretons ne voulaient pas lui offrir un contrat longue durée. « L’agité » (la traduction de Mexer en portugais selon Wikipedia, on balance nos sources sans vergogne) fait ses classes au GD Maputo au Mozambique avant de rejoindre le Sporting. Il ne jouera aucun match dans l’autre club de Lisbonne. Il sera prêté à droite, à gauche, avant d’être transféré à Rennes en 2014. Autant vous dire que les supporteurs bretons ne sautaient pas de joie quand Edson André Sitoe débarque. Mexer se fera respecter et aimer par les amateurs des galettes-saucisses. En 2019, il débarque en gironde. Il est même le premier nom d’un mercato qui commence en fanfare.

Kwateng, Défenseur Latéral Droit ou Défenseur Central

Franchement, la vie ne lui a pas fait de cadeau. Il porte le prénom d’un mafieux célèbre (Enoch Lewis Johnson interprété dans Boardwalk Empire par l’excellent Steve Buscemi), il nait dans le quartier pittoresque du Val Fourré dans la douce ville de Mantes la Jolie. Comme si ça ne suffisait pas à sa peine, le pauvre gamin intègre la Jonelière. Il ne parvient pas à convaincre le staff technique. Laissé libre, Enoch s’engage avec les girondins. Initialement, il devait jouer la rotation de l’Italien Bellanova. Les matchs de préparation sont passés par là. Enoch a séduit Paulo Sousa. Il est polyvalent, solide et très discipliné.

Bellanova, Latéral Droit

Raoul a un petit côté sexy. Il est jeune et beau. Le bel italien est titulaire dans sa sélection nationale (en U20). Il vient du Milan AC et semble supervisé par des clubs ambitieux. Faut avouer que présentée ainsi, l’affaire semble fameuse. La réalité est un brin différente. Notre latéral droit ne semble pas très à l’aise dans le système de Paulo Sousa. Il apporte au niveau offensif. On sent que le gamin a du jus, un beau pied droit et du football plein les pattes mais il lui manque un truc légèrement dérangeant quand tu joues arrière droit. Il ne sait pas défendre et il est d’une naïveté confondante. Le gamin a été recruté pour être formé (si, si et revendu aussi). On ne va pas lui tomber dessus après un match gagesque à Angers.

Koscielny, Le Capitaine

Lolo a manqué la coupe du monde sur une vilaine blessure. Il a partagé publiquement sa petite dépression de voir ses copains gagner sans lui. Qu’il se rassure, cette mésaventure n’arrivera pas à Bordeaux. Les gars ne gagneront pas sans lui. Koscielny voulait absolument revenir en France. Il quitte donc Arsenal après une dizaine d’année passée à Londres. Il ne lui a pas fallu longtemps pour imposer le respect, calmer cette défense un peu folle et redonner un peu de sérénité à un effectif déjà en proie à une certaine panique.

On ne remerciera jamais assez madame qui voulait revenir en France. Maintenant, faut foutre une puce GPS sur Jimmy. On joue la sécurité.

Benito, un Homme droit dans ses bottes.

Loris Benito s’est fait attendre. La presse a commencé à parler de lui au mois de juin. Faut dire que le bonhomme était libre et que visiblement ce genre de détail n’avait pas échappé aux recruteurs ricains. Faut dire aussi que le jeune international suisse correspondait parfaitement au profil exigé par le technicien portugais. Il peut évoluer à gauche comme dans l’axe. Même s’il manque parfois un peu de vivacité, il a un pied gauche précis et un sens du jeu précieux. Après avoir échoué au Benfica, Benito retente sa chance à l’étranger.

Ait Bennasser, la revanche

Vous connaissez le principe de la résilience ? Pour votre gouverne, la résilience se définit comme la capacité à surmonter des chocs traumatiques. C’est un concept assez irrationnel et inexplicable. Youssef est né à Toul dans le pays du petit gris. Formé à Nancy, il côtoie Pablo Correa. Après trente-cinq matchs à Marcel Picot, le garçon parvient à devenir footballeur et à s’extirper de son quotidien sinistre. Il signe à Monaco. Mais le garçon n’est pas prêt. Le soleil lui brule les yeux. Le club de la principauté, conscient de sa souffrance, décide de le prêter à Caen. Dans le Calvados, le milieu de terrain s’impose une nouvelle comme une pierre angulaire. Une nouvelle fois prêté à Sainté, Ait Bennasser obtient du temps de jeu mais il ne parvient jamais à convaincre le staff. La Can doit l’aider à rebondir. Mais le Maroc sort de la compétition la tête basse. Youssef publie une vidéo où il exprime sa déception. Le bonhomme est bourré comme un coing. Il est attendu au tournant comme jamais. A lui de retrouver son niveau et ses esprits. Sinon, il finira par signer au FC Metz ou ailleurs…

Hwang Ui-Jo, le joueur High-Tech

A Vingt-sept ans, Hwang débarque au girondins et découvre l’Europe. Ça vous semble vieux ? Ça l’est. Mais en dehors de ces considérations à la Tanguy, le profil du Coréen semble correspondre parfaitement aux demandes de Paulo Sousa. Il est capable de fixer, de jouer dans l’axe et en soutien d’un autre attaquant. En marquant un fort joli but contre le Genoa, Hwang s’est imposé comme un titulaire en puissance. On ne va pas se mentir, nous espérions un joueur d’un autre calibre.

Lemoine, et ce n’est pas Virginie

Le jeune Gabriel ne signe pas pour évoluer en équipe première, nous le savons bien. Mais, pour commencer, le mercato est tellement déprimant que nous rajoutons volontiers une ligne dans cette liste. Ensuite, le club a dû débourser une somme non négligeable pour un jeune destiné à évoluer en N3. A moins que le projet des américains soit de faire monter l’équipe réserve, on peut se dire que ce recrutement n’est pas anecdotique. Gabriel Lemoine évoluait dans les équipes de jeunes du Club Bruges. Il y a même disputé la Youth League. On ne peut guère en dire plus.

Boudechicha, le dernier venu

Les girondins ont quand même alimenté la polémique à leur corps défendant. Suivi depuis le début de l’été, Aissa Boudechicha a fini par se mettre d’accord avec le « board » bordelais, bien heureux de réussir une transaction à moindre frais. Le gamin a disputé un seul avec les pros. Mais il sait s’entourer. Son agent, Kamel Bengougam, est le même que celui de Riyad Mahrez. Malgré ses connaissances et un contrat en bon uniforme, le consulat de France refuse, sans raison apparente, deux fois son Visa. Et sans ce précieux sésame, le gamin peut s’assoir sur son contrat et le club sur un joueur supervisé depuis un moment. La pression médiatique a facilité les choses. Boudechicha a eu son accord comme par miracle. Le latéral algérien est destiné à évoluer en National 3. Mais son histoire est presque aussi fabuleuse que son nom. Poko doit regretter amèrement son départ.

Ne pas confondre, un Boudechicha et…
Des bouts de chicha
Voilà, on part se cacher et on revient


Le Match

La presse (et pas seulement, soyons honnête) s’attendait à voir l’Olympique Lyonnais s’imposer facilement. Car il faut bien le reconnaitre, nous avions une triste mine. Certes la victoire à Dijon a fait du bien dans les têtes. Mais la réalité est cruelle. Les Dijonnais sont partis pour descendre cette année. Pour ne prendre aucun risque et ne pas se sauver par accident comme l’an passé, les bourguignons ont fait le travail. Ils alignent non seulement une équipe faiblarde mais, comme si cela ne suffisait pas, ils se plantent des couteaux dans le pied (à ce niveau-là, on peut mettre le pluriel) en s’infligeant des CSC improbables.

Lyon sortait d’une défaite contre Montpellier. On prétextait l’accident de parcours ou la sortie de route sans gravité. Rapidement, Lyon prend l’avantage sur un but de Depay (hors-jeu d’un millimètre). On se dit que le match est plié. Nous sommes à deux doigts d’éteindre la télévision et de foncer voir le dernier Tarantino. Quitte à voir un massacre, autant y mettre un peu de style. Pis la passion l’emporte. On reste, on tient. Thiago Mendes échappe au carton rouge miraculeusement. Dégouté de la décision arbitrale, le brésilien se verra récompenser après un autre tacle toujours aussi mal maitrisé. Le travail, ça paie, on ne le répètera jamais assez.

Sur l’action suivante ou presque, Benito centre, Lopes renvoie sur Préville qui ne se pose pas de question (il s’en pose rarement. C’est gratuit et parfaitement assumé), le gardien rhodanien sort un arrêt réflexe assez remarquable. Mais ce n’était pas son jour. Le ballon revient sur Jimmy la Trique qui claque son but de la plus belle des façons. Il ne pouvait que la glisser là. Il y avait juste la place, ni plus ni moins. Et il s’y connait Jimmy. La pelouse était légèrement humide. Il l’a mise au fond comme personne.

Nous aurions pu remporter le match, nous aurions même du. Mais on ne va pas cacher notre satisfaction. Il faut savoir saisir les petits moments agréables d’une saison. Ils sont fugaces. Excusez-nous de ce manque d’exigence…

Pour une fois, on peut regarder le résumé sans avoir mal au bide. Profitez.

Les Notes

Costil 2+/5

Benoit a fait le travail dans les airs. Il arrête la tentative d’Aouar à bout portant. Mais il encaisse une frappe de Depay dans un angle impossible.

Benito 3/5

C’est donc ça un latéral gauche ? Un peu inquiet malgré tout car même à la fin du match, le suisse n’a pas fait n’importe quoi, il a gardé son couloir en restant bien concentré. Il a même réussi quelques centres.

Pis Benito qui fait un gros match à Lyon, quoi de plus logique ?

Koscielny 3+/5

Impeccable du début à la fin (même s’il couvre Depay, enfin, il ne le couvre pas vraiment mais c’est un long débat et un autre sujet). Il finit sans prendre de carton. Y’a pas à dire, quand tu recrutes des joueurs de standing, ben… ton équipe est meilleure. Cette note vous est offerte par monsieur Lapalissade.

Mexer 3/5

Egalement coupable sur le but (il n’a pas senti la course de Depay), le Mozambicain réussit malgré tout sa meilleure prestation depuis le début de la saison.

Kwateng 2+/5

Prudent ou lucide, Enoch a plutôt limité ses montées sur son coté. Il pourrait bosser à la poste, il n’en fait pas plus que ce qu’on lui demande (cette blague vous est proposée par le MEDEF).

Otavio 4/5

La scapulaire Académie ne s’excuse pas. La saison dernière, nous l’avons critiqué, moqué et raillé. Mais c’était amplement mérité. Nous ne reconnaissons plus notre brésilien. Il n’est, certes, pas beaucoup plus offensif, ni plus audacieux mais son volume de jeu a pris une sacrée dimension. Sa capacité à remonter la balle, son feeling à la récupération, Otavio est assurément un autre gars. Et ce joueur-là, on veut bien le garder !!!

Tchouameni  2/5

Le nouveau Pogba ? On parle bien Florentin ? Hein ? Malgré tout, Aurélien rend une copie plus honnête que ses derniers temps. Mais on attend mieux du futur milieu de terrain de l’équipe de France. Remplacé à la 73e par un  Adli audacieux et convaincant.

Kalu 2/5

Le Nigérian aurait pu faire la différence mais il n’a jamais joué dans le bon tempo. Alors tu as beau copier des textes de Verlaine, si c’est pour les lire sur du Big Flo et Oli…

Hwang 1+/5

J’essayais de trouver une formule pour le dire en Hangul. Ce n’est pas une insulte ou une provocation homophobe ou un truc dans le genre, l’hangul est une écriture de proverbes qui constitue la base de l’alphabet coréen. Je sais que je suis hors-jeu (tiens, tiens) mais je préfère divaguer que de causer du match abyssal de Hwang. On trouvera une bonne occasion pour vous partager ces proverbes qui méritent bien mieux qu’une petite phrase à la fin d’une note médiocre. Remplacé par Benrahou à la 76e qui n’a pas su placer ses petites accélérations percutantes habituelles.

Préville 2-/5

Dr Jekyll et Mister presque Hyde (faut pas pousser quand même). Sa première période est juste catastrophique. Entre ses chevauchées inutiles, ses passes à deux mètres complètement ratées, on se demande comment Paulo Sousa ne le remplace pas à la mi-temps mais surtout comment il résiste à la tentation de le transformer en corned-beef. Perdu pour perdu, on le donnera à bouffer aux petits. Y’a pas de petites économies. Bien lui en a pris, l’homme à la particule revient avec une attitude radicalement différente. Bizarrement, on est souvent meilleur quand on fait moins d’erreurs techniques.  

Briand 3/5

C’est notre meilleur attaquant. On ne se moque pas. On constate. Il marque son but et apporte son point. Mais ce constat nous attriste, profondément. Remplacé par Maja à la 86e qui rate la dernière occasion du match.

Jimmy sait toujours y faire pour la glisser où il faut et comme il faut (quitte à être lourdingue, autant insister…)


Ailleurs dans le Monde

Lerager a gagné avec le Genoa, Cornelius est rentré en cours de match et Kamano est encore bordelais, voilà des informations essentielles que vous saurez apprécier à leurs justes valeurs. Nous avons assez travaillé pour aujourd’hui. Venez tailler le bout de gras sur Twitter et perdez-vous sur Horsjeu (y’a tellement à lire). En attendant, amusez-vous bien. Vous retrouverez l’excellent et sémillant Nausée après le match contre le FC Metz

6 thoughts on “Lyon- Bordeaux (1-1) : La Scapulaire Académie fait son cinéma

  1. Qu’est ce qu’elle manque de sexy cette équipe. Je compatis avec vous mon cher. La dépression sied bien à votre plume.

    Pour les vieux films français, je vous conseille « Du côté d’Orouët ». Quatre bonnes femmes qui discutent de strictement rien pendant des heures lors d’un petit déjeuner, je n’ai pas trouvé moins bandant comme navet.

  2. Prenez soin de Benito, il pourrait être amené à suppléer Rodriguez plus vite que prévu…

  3. La cuvée 2019 sent pas le Gloria en effet.
    Mais elle reste supérieure au Beaujolais, et ce, depuis 4 ans.

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