RCSA – Nice (1-1) : La verdam mi! académie livre ses notes

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Opération perdre moins de points que les autres

Salut les loustics !

On se retrouve aujourd’hui pour une rencontre face au Nice d’Ihsan Sacko, c’est-à-dire l’équipe handisport du club. Ooooh d’accord, y a un peu de mauvaise foi la-dedans, redevenons sérieux quelque peu. Ihsan on t’aime bien, tu nous manque même, on pense tous à toi quand à cinq minutes de la fin des matchs, Thierry Laurey regarde son banc et constate qu’il ne lui reste plus que des défenseurs centraux.

Donc aujourd’hui c’est notre avant-dernier match de la saison à domicile, l’occasion de jouer devant un stade à guichet fermés, et peut-être de prendre quelques points, qui sait, ça fait toujours plaisir.

Comme c’est un peu la bonne ambiance, notre coach bien aimé (faisons un peu de lèche, sachant que si on a encore deux ou trois blessés d’ici la fin de saison, je pense que le club va se lancer dans une vaste entreprise de détection à travers les clubs de la région. J’aurais qu’à me raser, me laver, enfiler un caleçon propre et je pourrai faire croire que je suis un jeune prometteur de 18 ans. On y croit) décide de faire sortir le joyau de la région Grand-Est, le diamant brut poli du Maghreb : le sniper Idriss Saadi. Et oui, mesdames messieurs, simplement pour le plaisir des yeux.

Parmi les 13 joueurs encore valides, Laurey a décidé de mettre Gonçalves et Blayac sur le banc, on se retrouve donc avec ce onze type. Qui mine de rien a un peu de la gueule. Enfin j’en sais rien tu me diras, c’est peut être moi qui suis trop optimiste en rédigeant ces lignes. Boah, c’est pas grave, ça équilibrera par rapport à d’habitude.

 

Les réjouissances :

Une très bonne entame, ma foi !

On a senti la volonté de surtout faire tourner derrière dans un premier temps, de manière à calmer les éventuelles ardeurs niçoises (à ce moment là c’était gérable) et prendre confiance.

Ce faisant, on s’installe tranquillement dans la moitié de terrain adverse et on commence à tenter quelques incursions, pas follement téméraires on va se l’avouer. Une manière de tourner autour du pot en somme.

Le temps de remarquer qu’Idriss Saadi a récité ses prières et pris ses vitamines et fait un bon match qu’il parvient à combiner avec son compère d’attaque Stéphane Bahoken ; et on commence à se créer quelques bonnes occasions. Un bon centre fuyant devant le but de je sais pas qui, avec malheureusement aucune réaction des types censés être dans l’axe. Un bon une-deux des attaquants, et un enchaînement contrôle-frappe en tous points raté par Bahoken.

En bref, on est bien rentré dans un match, qui, loin d’être vilain, se laisse regarder. On domine et ça n’a pas l’air de déranger plus que ça les Niçois, qui ne sont pas bien énervés.

On ouvre même le score sur une belle action des attaquants, qui décidément sont dans leur match. Le très bon centre de Bahoken parvient à Saadi démarqué, qui s’applique pour placer, de la tête, le ballon dans le petit filet.

Une seule occasion pour Nice, la première de Balotelli ce soir,  dont la frappe des 16 mètres est captée par Oukidja.

On mène 1-0 à la mi-temps, ce qu’on montre est satisfaisant, mais on a aussi la pression parce qu’en même temps, Lille et Troyes sont en train de gagner aussi, et Dieu sait que le plan A pour se maintenir, c’est espérer qu’ils ne gagnent plus un match jusqu’à la fin de la saison.

Malheureusement, les Niçois se réveillent en deuxième période, après s’être sans doute fait passer une soufflante par le coach… Enfin quoique, je l’imagine pas trop faire trembler les vestiaires. Je sais pas vraiment si c’est le style de la maison de faire voler les assiettes.

On recule un peu, faut reconnaître que quand ça joue en face ils montrent plus de maîtrise. Donc ça pousse, mais on tient bon… Jusqu’à ce que Bahoken nous fasse une faute particulièrement débile dans le coin de la surface sur un corner joué court. Penalty, but, 1-1.

Notons qu’après avoir marqué, Balotelli prend bien soin de s’embrouiller avec tous les joueurs qui croisent son chemin, histoire de se faire des nouveaux copains. D’ailleurs, faisons une petite parenthèse sur cet énergumène, auteur d’un bon match hier, et responsable de la quasi totalité des occasions de son équipe, avec notamment quelques très belles frappes des vingt mètres. Mais aussi une Sergio Ramos comme on en voit peu : il passe son match à se plaindre, à aller rentrer dans le tas sur chaque duel, pour ensuite se jeter par terre, pleurnicher et s’énerver quand on lui demande d’arrêter de faire sa crise. En somme, un amour de petit bonhomme, possédant un talent rare pour savoir se faire apprécier. Le public ne s’y est pas trompé, et a fini par le siffler dès qu’il touchait la balle. Après, au moins il ne mord pas.

La fin du match verra un Oukidja des grand soirs s’envoler pour aller chercher tous les ballons qu’on lui envoie, les Niçois se créant les meilleurs occasions. On parvient donc à repartir avec ce point du nul, pas en soi un mauvais résultat, avec en plus un jeu intéressant, surtout en première mi-temps. Mais comme Troyes et Lille n’ont pas faibli, il ne nous reste plus que 3 points d’avance, avant les trois dernier matchs, qui nous verront aller à Rennes et à Nantes, et accueillir entre temps Lyon. On n’a pas fini de sérieusement claquer des fesses. On va pas se mentir, on a connu des fins de saison plus sereines. Aussi parce que d’habitude on sait qu’on va descendre à la 25e journée. Donc à tout casser, je préfère encore le suspens.

Les notes :

 

Oukidja : 5/5
Son meilleur match de la saison, et pourtant il y en avait déjà qui étaient pas vilains.

Koné : 3/5
Appliqué, bien en place, il nous fait une deuxième partie de saison pas mauvaise du tout.

Martinez : 4/5
Comme la dernière fois, tu as un point de plus par rapport à Koné, pour l’apport offensif. T’as essayé à quelques reprises de secouer le cocotier en partant balle au pied pour des contre attaques. J’ai aimé.

Seka : 3/5
Quand même du déchet, mais c’était pas mal.

Foulquier : 3/5
Parfois des sautes d’attention, mais de l’activité, quelques montées dangereuses.

Aholou : 3/5
Sérieux. On aurait voulu voir peut être quelques montées, là c’était un peu sage.

Martin : J’aime pas mettre la même note à tout le monde, mais en même temps ça veut dire que c’était pas mal collectivement, donc allez, toi aussi t’as 3/5.

Liénard : 3/5
J’aurai pas craché sur quelques montées en plus, après un très bon match offensivement contre St Etienne là c’était moins ça.

Corgnet : 2/5
Toujours un peu mou, je maintiens. Après il oriente bien le jeu, mais sans vraiment prendre les clés du camion. C’est encore un peu mouai.

Bahoken : 2/5
Bon. D’abord j’étais tellement énervé avec ce penalty que je voulais te mettre 0. Mais j’ai revu les images, on sent que toi même tu t’es rendu compte que tu faisais une connerie et t’essayes d’enlever la jambe pour pas faire faute. Ca se joue à pas grand chose cette histoire. On va essayer de plutôt retenir que c’était bien en première mi-temps, une belle passe décisive, mais aussi quelques ratés, techniquement c’est loin d’être parfait.

Saadi : 5/5
On va t’encourager, parce que c’était très bien ce soir. Même si t’expédie un coup franc en dehors du stade à un moment, j’ai même pas envie de t’en vouloir. Beaucoup d’appels, du pressing, une complicité intéressante avec Bahoken, un bon but, quelques très bonnes remises. Bon sang de bois, si t’avais fait toute la saison comme ça !

Et nous voilà donc à quelques semaines de l’épilogue. Est-ce qu’on aura droit à un immense soulagement, ou plutôt à une énorme déception ? Tel est l’enjeu. Là c’est quitte ou double. Cette journée de championnat a été l’occasion de resserrer les positions en bas de tableau : à part pour Metz, parce que là c’est cuit. Ensuite, on a Caen, nous, Toulouse, Troyes et Lille qui se tiennent en 5 points. Difficile de prévoir quoi que ce soit, il faut espérer ne pas être l’équipe qui lâche. J’ai envie d’y croire, parce que de ce que vois, on joue pas trop mal en ce moment et on a des joueurs qui sont motivés, se battent. Mais ce calendrier m’inquiète. Y a de bonnes chances que tout se joue au dernier match.

 

Leonard Speck.

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