“Pour faire de la merde en Ligue des champions, il faut quand même être là. On est là et on fait de la merde.”

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Le comité du 10 novembre garde la pêche.


LES DÉCLARATIONS DE LA SEMAINE

“Il va falloir se révolter. Quitte à ce qu’il y en ait un qui rentre au vestiaire avant la fin du match.”
Il a fallu retenir Eric Di Meco de ne pas descendre sur le terrain pendant Porto-OM.

“Et puis, quand tu es professionnel, ce n’est pas normal de faire 100 kilos, ce n’est pas aimer son club. A mon époque, la question aurait vite été réglée ! Quand quelque chose ne va pas, tu le dis, tu aides l’autre à se remettre sur les rails.”
Pascal Olmeta est prompt à faire appel aux valeurs corses, comme Marlène Schiappa.

“Évidemment, quand l’aigle Steve Mandanda ne déploie plus ses ailes, quand il subit les tirs adverses et que les rides de l’impuissance apparaissent sur son front, le tableau général commence à cruellement se voir.”
L’albatros sur le banc, l’aigle sur le terrain. Curieux de savoir quel surnom animal donne Mathieu Grégoire à Dimitri Payet.

“À tout jamais, son manque de lucidité semble le prix à payer de sa combativité, et le frein vers d’autres galaxies.”
Mathieu Grégoire a sans doute regardé Goldorak récemment pour voir Amavi s’envoler si haut.

“Je ne vois pas des hommes. Je ne vois pas des mecs avec qui j’irais dans les tranchées (…). Ole (Gunnar Solskjaer) va perdre son job à cause d’eux.”
Qu’est-ce que vous voyez alors, Roy Keane ? Des tacos ? Des roues de vélos ?

“C’est d’abord une preuve de caractère que leurs supporters attendent, eux qui regarderont de nouveau tout ça depuis leur canapé, dernier refuge de leur passion.”
Et on a pas tous la même passion, Régis Dupont : passion PoltronèSofa chez l’Editeur, clic-clac défoncé de chez But chez les Gros Membres.

“C’est une personne d’un certain âge, avec beaucoup de pressions dans sa vie.”
Le Docteur Luque n’aurait pas pu choisir meilleur mot pour décrire ce qui a jalonné la vie de Maradona. À part peut-être “poudre”.

“Ça a toujours été le problème de Zlatan. Dès que le niveau monte, il disparaît. Promis il marquera contre Crotone ce week-end.”
Bertrand Latour, par amour du troll, après le match raté du Milan contre Lille.

“Ils sont où les amoureux d’Ibra ? Allez plus fort les insultes. En même temps lille c niveau ligue des champions donc normal de pas l’avoir vu. Comme d’hab ! Bravo le LOSC.”
Daniel Riolo, par amour de la bêtise, après le match raté du Milan contre Lille.

“Même si je ne peux pas dire tout ce que je pense… Sur ce qui se passe, sur ce que je vois au club. Certaines choses dont je ne peux pas parler, pour être honnête. Mais ça devrait être une motivation pour tous les joueurs qui viennent à Lyon.”
Memphis Depay sait ce qu’il sait et voit ce qu’il voit, alors il a raison de penser ce qu’il pense de l’OL.

“Et quand on gagne un match avec des efforts, le match il est sauvé par les autres ? mais qu’est-ce que vous dites ? Mais qu’est-ce que vous dites sincèrement ? Il faut arrêter à quelque point. Il faut faire des analyses concrètes, si vous avez des actions dans d’autres clubs arrêtez avec ce type de choses !”
Marseille dérange et pas que ses supporters selon André Villas-Boas.

“Mais arrête les conneries putain ! Mais qu’est-ce qu’il dit ce mec ?”
Encore deux mois de victoires étriquées et André Villas-Boas parlera comme René Malleville.

“Décevant pour qui ? Pour toi ? Pour moi non, c’est seulement pour toi. Prends tes amis et faites un groupe des décevants mais le groupe des contents sont dans le vestiaire de l’OM. Tu dois chercher Barça et Juve pour plus de contenu.”
Bref, pour André Villas-Boas, l’important c’est les trois points, et c’est surtout dans ta gueule.

“Quand je dis que Bordeaux est mauvais, je ne parle pas que des joueurs. J’inclus moi et le club. Il y a une ambiance qui nous plombe. Je découvre qu’on vit dans le faux. Dans l’indifférence. Les gens vous parlent des grands moments qu’ils ont vécus il y a dix ans, mais pas de l’actualité. Parce qu’il y a une démotivation, un désamour. Et les joueurs le ressentent.”
Jean-Louis Gasset. Bordeaux doit être le seul club dont les supporters préfèrent regarder le journal de 20 heures pour se remonter le moral.

“On a eu des réunions avec le coach et le directeur sportif. Il y a eu les mêmes mots : combativité, effort, collectif. J’espère que c’est bien rentré et pas ressorti par l’autre oreille comme d’habitude.”
Pour Laurent Koscielny, le groupe vit bien même s’il n’entend pas tout.


LES GRANDES NOUVELLES DE LA SEMAINE

“Zlatan Ibrahimovic est à la fois la tête de gondole et l’actionnaire d’une marque de chewing-gum.”
Ce que ne précise pas L’Équipe : c’est le chewing-gum qui te mâche, pas l’inverse.

“Je pensais qu’avec la saison dernière, avec les quatre titres et la finale de C1, ce serait plus calme, mais non.”
Thomas Tuchel découvre L’Équipe et son traitement du PSG.


LES QUESTIONS QUE PERSONNE NE SE POSE

… Sauf Sébastien Tarrago, journaliste à L’Équipe :
“Que de mots cruels sur les joueurs marseillais, comme s’ils avaient trahi je ne sais quoi. On s’attendait à quoi au juste ?“
Pas à se faire balader par l’Olympiakos, pour démarrer.

… Sauf Valentin Pauluzzi, journaliste à L’Équipe :
“Pourquoi vous [Stefano Pioli, entraîneur du Milan AC, ndcdvm] surnomme-t-on le ”Normal One” en Italie ?”
Sans doute parce qu’il est très compliqué à suivre.


LES COMPARAISONS FOIREUSES DE LA SEMAINE

“Qu’est ce que cela veut dire « positif » ? Ça veut dire qu’on est contagieux ? Et alors ? Dans le vagin de toutes les femmes du monde il y a des bactéries, on ne dit pas pour autant qu’elles sont pathogènes.”
Le romantisme à l’italienne n’est pas mort, la preuve avec le président de la Lazio, Claudio Lotito.


LES ANALYSES DE LA SEMAINE

“La Ligue Europa, ce n’est pas un bonus, c’est le minimum acceptable. Mais c’est la place des perdants.”
André Villas-Boas passe le salam à Nice et à Lille.

“Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Cela a commencé avec Deschamps. On subit. Pour faire de la merde en Ligue des champions, il faut quand même être là. On est là et on fait de la merde.”
André Villas-Boas est revenu au stade anal, bienvenue chez toi Dédé.

“L’homme du match, c’était l’arbitre.”
Si Rennes n’est pas encore au niveau de la Ligue des Champions, son président Nicolas Holveck apprend vite des meilleurs.

“Mais allez savoir : un jour, peut-être, le VAR mesurera les centimètres entre le bras et le hanche pour décider qui agrandit la surface parmi tous ces défenseurs qui essaient juste de jouer au foot et de défendre.”
N’allez pas leur donner de nouvelles idées, Vincent Duluc.

“Nous avons un Championnat très tactique, peu intense, avec un rythme peu élevé où les arbitres sifflent tout le temps. Franchement, à ce train-là, il peut jouer jusqu’à 45 ans.”
Giuseppe Bergomi a oublié le cliché des défenses imperméables et les joueurs qui se roulent tout le temps au sol dans son analyse du championnat italien.

“Toutefois, il est toujours question de son avenir (Thomas Tuchel ndcvm). Récemment encore, il a expliqué que ce n’était pas le moment d’évoquer cela. Dans L’Équipe du jour, on apprend que certains éléments du vestiaire évoquent un changement imminent de coach, mais que cela ne devrait pas être le cas. Le conditionnel reste de rigueur tant on connaît la célérité et l’imprévisibilité de Doha.”
Footmercato est très fort au jeu du “oui mais non, oui mais non, alors peut-être”.

“J’ai proposé de revenir au Barça. Je suis allé à la Juve pour montrer que j’avais toujours le niveau, je voulais y retourner, et le Barça avait besoin de moi. J’aurais été libre, 0 transfert, mais ils n’avaient pas les couilles pour admettre qu’ils avaient tort.”
Dani Alves, l’amour vache.

“Il me semble que le Barça veut maintenant être une équipe commerciale, un club acheteur et vendeur. Et donc vous perdez votre identité. Je pense que c’est le problème du Barça.”
Il faut choisir, Dani Alves, c’est soit la perte de l’identité soit celle des couilles, le problème.

“L’absence d’Houssem Aouar est en raison de sa rentabilité par rapport aux autres joueurs à son poste. Il est à la disposition des espoirs. Il est venu, on a vu, il y en a d’autres.”
Didier Deschamps : veni, vidi, va chier.

“Moi je suis milieu de terrain, mais l’entraîneur me demande de jouer défenseur central pour le bien de l’équipe. (…) Ce n’est pas ma position mais je connais les bases du jeu défensif, et mes coéquipiers m’aident beaucoup à trouver ma place.”
Danilo Pereira est très poli, là où un enseignant français dirait plutôt “je suis bien obligé de me démerder avec ce que l’abruti en chef me dit de faire”.

“Celui qui veut pirater, c’est celui qui considère que le prix est abusif. Si la proposition est adaptée, au bon prix, il n’y a plus de sujet.”
Jean-Michel Aulas, on va tout streamer chez toi.


LES TITRES DE LA SEMAINE

“Corona était frais”
On a évité la blague sur le virus, mais pas celle sur la bière à L’Équipe.

“Un vrai caucheVAR”
On en a VAR de ce jeu de mot, L’Équipe.

“Un appétit dogue”
Rien compris, L’Équipe.


LAS BONAS

Ceci n’est pas une blague sur les chauves.


Merci à Florent

Le comité revient la semaine prochaine.

Si vous voyez ou entendez quelque chose qui devrait figurer dans cette colonne, n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse suivante: lecomite@horsjeu.net

6 thoughts on ““Pour faire de la merde en Ligue des champions, il faut quand même être là. On est là et on fait de la merde.”

  1. Costumes cintrés et punchlines de piliers de bar, c’est vraiment la classe les coaches portugais.
    A quand une AVB académie ? Faut demander à qui du coup, Nandrolonas ou Gromerdier ?

  2. Pour me remonter le moral, je lis chaque jour la page nécrologie de mon journal local. En espérant y trouver mon nom.

  3. Mr. Payet me fait penser au dodo… non pas à cause de sa disparition, ni parce qu’il a oublié la fonction première de l’oiseau, ou encore qu’il ait une tête de con… mais juste que… ah bah merde… il restait que les pattes trop courtes pour faire un centre une fois sur le dos… mais ça n’en marche plus…

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