Notre Footballologue analyse France-Luxembourg
Comme à chaque match des Bleus, Le vieux barbu en profite pour faire de la politique tactique.
Au moment où la France selon les syndicats/ quelques français selon les préfectures/ des gauchistes incultes, irresponsables et fainéants selon l’UMP, exigent de Moody’s, Fitch ou encore Standard’s and Poor qu’ils révisent la notation française, le train Blanc rend hommage à Robert en recevant le Luxembourg à Metz. En jeu, la Domination du Monde…
Le Bonheur que de diriger une Etatprise telle que le Grand Duché, modèle de reconversion industrielle durant les années 70-80, paradis fiscal refuge de la finance internationale où le PIB par habitant le plus élevé de la planète n’est pas même faussé par cet immigré toléré qu’est le « frontalier. » Et tandis que les français s’agitent veinement dans un 442 losange souillon, la lessiveuse adverse campe dans ses 50 mètres, pressing-harcèlement d’un trio de milieux à quiconque désire s’affranchir du Milieu du terrain et milieux excentrés utilisés comme latéraux afin de densifier la défense et permettre un alignement à 6. Outre l’adversaire, l’appel révolutionnaire du girondin Blanc se heurte à l’ennemi intérieur puisqu’il faut attendre la 33ème et un centre de Malouda sur la tête de Hoarau pour observer une manifestation de décentralisation. En effet, le 442 « ligue 1 » du Président découpe le terrain en 5 couloirs (Clichy-Malouda-Gourcuff-Diaby-Reveillère) invitant à l’exploit individuel par percées axiales (Diaby, 30 secondes.) Si le trio médian luxembourgeois casse la relance de Diarra-Malouda-Diaby, les mouvements circulaires de Gourcuff descendu 10 mètres plus bas après la 15ème améliorent toutefois la fluidité du jeu. Pourtant, « on ne réussit par d’enchaînements pénétrants » mais « on » mène 1-0 « alors qu’on ne s’est créés aucune occasion » (Wenger) grâce à un « éclair de génie » qui va « faire plaisir à José Mourinho à distance » (CJP, webcameur sur adopteunmec.com.) Conscient qu’à ce rythme les français pourraient jouer 41 ans ou jusqu’à 67ans pour n’encaisser que le point du nul, les luxembourgeois rappellent à leurs confrères l’importance du placement en laissant Benzelka seul au second poteau sur un corner de Gourcuff (1-0, 22ème.) Beau rappel à La Règle du Jeu pour des français qui de Renoir n’ont plus que Besson tandis que Woerth et Lili Gaga ne se remémorent toujours pas où sont passés les 9,3% de PIB jadis destinés au salariat…et donc aux cotisations, voir ici…
Mi temps : « Avec le Bayern, on leur marche dessus….Ah…Ah… »
Lizarazu évoque cet étrange palmarès munichois débuté en 1932…pour se poursuivre en 1969, en pleine Ostpolitik et à la veille de la Coupe du Monde 1974.
« Première action collective en dehors de l’éclair de Benzema », CJP fait état de son 6ème sens tandis que Benzelka se place désormais entre Hoarau et Gourcuff. Une paire d’attaquant dans une période où la vitesse dans la verticalité semble être le mot d’ordre interroge. En effet, positionnés sur un côté, ils servent de relais à l’homme de couloir comme doit le faire le 10 (doublon Gourcuff-Benzema voire Malouda-Benzema en première) et, dans le cas d’un axial et d’un attaquant libre, ce dernier parasite les mouvements en ajoutant une touche en sus du 10. La gestation de la paire Forlan-Suarez durant la coupe du monde renseigne sur l’évolution de ce basique qui n’a été possible qu’avec une équipe défensive dépourvue de 10 et au prix d’un repositionnement de Forlan en 9 ½. Loin de ces hypothèses, la sentinelle des illuminés, jusque là Révélation$, « tacle avec les deux jambes » tel un « assassin, par derrière », au point qu’ « il a mal, Johann » (Wenger a mal à son football moderne) et que l’arbitre l’envoie dans La Boite Noire (52ème.) Dès lors, l’espace entre les deux lignes luxembourgeoises n’est plus occupé et Gourcuff ou Benzema peuvent décaler Reveillère pour des centres tels que CJP le propose à Wenger en remplaçant du remplaçant de Sagna. « Doucement mec, je bosse demain moi » s’entend dire un Malouda dépité donc agressif avant que n’entrent Nasri et Payet (pour Benzema et Malouda.)
Coup d’Etat girondin…Diaby s’intercale vaguement entre Gourcuff et Diarra, Payet et Nasri s’installent sur les côtés alors que Hoarau reste seul en pointe : la fusée à 3 étages, la « tricolore », Marianne s’est faite Ariane pour le plus grand bonheur de Lions. Las ! En l’absence de chenillard, la freebox tourne au freewifi et la décentralisation n’est qu’un leurre lorsque Payet, Gourcuff, Nasri et Diaby multiplient les percées sur une bande de 35 mètres face au but adverse. Dribble « Pif paf » (CJP…Mickey sous LSD) de Nasri mais sur un corner des luxembourgeois, une tricyclette rappelle à tous que seule la capitalisation garantit l’avenir. Incarnation de ce nouveau modèle économique, le Gourcuff de Didier Poulmaire déjoue le mauvais placement adverse et double la mise sur un coup franc à la limite du délit d’initié de Payet : 2-0, 75ème. Rémy entre pour faire un peu de fractionné, la Marseillaise retentit à 11 contre 10 amateurs, « quelque chose se passe…on est loin de Knysna » (CJP…GPS) mais, hormis l’entrée d’un portugais pour satisfaire l’importante communauté lusophones du duché, aux comptes publiés, le score en reste à 2-0. Dans Le journal intime des affaires en cours, Blanc note que l’équipe de France a donné une leçon de placements, capitalisé et peut sereinement suivre le cours limpide de la titrisation. Ce soir, La vie est à nous…
On est d’accord. La prestation de Karim en KB10/Benzenaldo/Benzenelka/Forlanzema fait bien délirer. Peut-être que Lolo est en train d’inventer un nouveau concept de 9 trois quarts ou 10 et demi…
Bah, il existe encore des équipes jouant à deux attaquants et un dix, Chelsea par exemple, l’espagne 2o1o aussi avec iniesta ou xavi organisant le jeu derrière Torres et Villa.
C’est pas les plus mauvaises. Le problème est, me semble-t’il, que les pointes doivent prendre la profondeur ou être un pivot (point d’appui Llorente, Drogba et donc Hoareau), Benz le fait-il?
Remarquons que deux créoles réunionnais ont participé au match. Oté la Réunion lé la!!!!!!!!!
180 milliards en moins pour les salariés depuis 30 ans!! ah les années 80…