Notre Footballologue analyse Italie-Espagne (1-1)
Pour la pudibonderie vous repasserez.
En bonne véline…
… l’Azzurra offre sa zone rouge pour mieux en glisser un ou deux dans la raie. Socle de 3+3 en guise de toison, Maggio-Giacherrini en gonades, deux neurones et un anévrisme en attaque pour un plan simple. Bloquer l’axe, relancer sur les ailes pour écarter l’adversaire et permettre la remontée du bloc, transmettre en passes courtes jusqu’à Pirlo. Trônant dans le rond central, «l’architecte» dispose alors du carré axial et des points de fuite latéraux pour bâtir les offensives. Cible privilégiée du 13ème César, Cassano campe sur l’aile droite et taquine Sergio Ramos (12ème), fricote avec Marchisio (22ème, 36ème), dépasse les bornes (hors-jeu, 24ème), s’en prend à Casillas (31ème, 34ème) puis profite d’un centre repris de la tête par Thiago Motta pour s’excuser et offrir à San Iker un nouveau chapitre de la Légende Dorée.
Gang Bang de nains…
…sur la Gradisca en ouverture pour la Roja. Excité par l’intégrale de Fellini, Del Bosque oppose la dextérité de sa manita catalane au pubien de la femme ½. Xabi Alonso-Xavi-Busquets installent alors «l’arbalète ibère» aux portes de la citadella et distribuent les instructions. Culé par la taille, David Silva est au coeur du mécanisme, tantôt ligne de fuite côté droit pour les transversales de Xabi, tantôt rouage de la makina cognitive catalane en compagnie de Xavi-Busquets-Iniesta-Fabregas. Infiltré au cœur du socle italien dès la 8ème, le champion d’Angleterre s’articule aussi bien avec Iniesta (10ème, 24ème) qu’avec Xavi (14ème) ou Fabregas (42ème) mais n’obtient guère que quelques frissons de l’Azzurra. Indigné par un centre de Arbeloa (39ème), Xavi enclenche le dispositif d’urgence : ouverture pour Iniesta dont l’enchaînement contrôle-lob est à un poil de conclure.
Le destin de Petit Ramoneur..
…guette la Roja et Balotelli, visiblement troublé par la nouvelle, ajoute un énième chapitre à ces contes de la folie ordinaire (repris par Sergio Ramos 52ème.) Préférant Fante à Bukowski, Prandelli sort l’indécis pour Di Natale qui, encouragé par Pirlo, réécrit la fin : 0-1, 60ème. L’Azzurra insiste à gauche où Giovinco remplace Cassano (64ème) mais cède face aux Oompa Loompa ibères. Lové dans la méditerranéenne toison transalpine, Xavi devine une trajectoire que prolongent Iniesta-David Silva jusqu’à Fabregas: 1-1, 63ème. A quatre doigts de l’orgasme, Del Bosque élargit les ébats en retirant Silva-Fabregas pour Torres et Jesus. Mandala à gauche, renversement vers Daniel Al…Jesus Navas sur l’aile droite, Xavi et consorts récitent (69ème) mais le Nino poursuit son chemin de croix (duels perdus avec à Buffon, 74ème et 84ème) et récolte un jaune (83ème.) Une frappe de Xabi Alonso (90ème) répond enfin à la chevauchée de Marchisio (88ème) et les deux amants s’échangent les hymens en attendant la prochaine.
Notre Footballologue.