Zorya – Manchester United (0-2) : La Raide et Vile Academy livre ses notes.

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Le démon du jeudi.

Salut à tous !

Ce jeudi 8 décembre, le turbulent harem de Manchester United se déplaçait aux confins de l’Ukraine pacifiée (et frigorifiée) pour affronter le FC Zorya Louhansk. Ce match comptait pour la sixième et dernière journée des phases de poule de l’Europa League, et ne souffrait aucun calcul visant à déterminer selon quelles conditions fatidiques les Rouges Diablesses allaient parvenir à se qualifier pour la phase à élimination directe : c’était la victoire ou rien. De toute façon, à la Raide et Vile Academy, on est nul en maths. Sauf quand il s’agit de s’emparer très légitimement des 70% réglementaires de commission sur les rapports tarifés de ces dames.


COMPOSITION INFERNALE.

On salue le retour de Bailly, revenu au bout de deux mois d’une blessure aux ligaments du genou. Au moment de son recrutement, on se disait que ça faisait cher l’être humain, désormais on est à peu près sûrs que nous avons payé une bouchée de pain pour le cyborg le plus développé technologiquement de la terre…

Quant à Young arrière droit, on se passera de commentaire.


LE MATCH

Sur une pelouse gelée, engoncés dans des kilogrammes de laine et effrayées à l’idée de se blesser, les deux équipes livrent un duel dénué de tout intérêt en première période. En cause, une avalanches d’erreurs techniques, de fausses bonnes intentions, de pertes prématurées de lucidité, d’incompréhensions réciproques, de courses avortées, etc. Si les demi-mondaines rouges possèdent le ballon, c’est de manière plus stérile encore que d’habitude, au sens où elles ne parviennent cette fois même pas à approcher le but adverse. La première mi-temps se termine donc sur dix minutes de tir au pigeon de 30 mètres, avec la même acuité du côté des tireurs que s’ils se trouvaient en pleine crise de delirium tremens.

Heureusement, la seconde période est rapidement égaillée par le numéro de soliste de Mkhitaryan, qui plonge dans l’axe en effaçant tout le monde au désintégrateur, et plante son premier but sous ses infernales couleurs. 0-1 (47è).

L’opposition est plus relevée ensuite, et permet de mettre en valeur la qualité du retour de Bailly, loin d’être là pour la frime, ainsi que la débilité jamais démentie de Marcos Rojo (à noter que si nous le trouvions pas si mauvais ces derniers temps, sa tendance effarante à la brutalité gratuite ne nous permet toujours pas de l’apprécier pleinement).

Le but du Z vient un peu tardivement abolir tout suspens, mais offre néanmoins un soulagement bienvenu, ainsi qu’un bien beau geste de Pogba, passeur décisif fort esthétique. 0-2 (88è).


LES NOTES.

Romero 4/5 Une nouvelle titularisation fort enthousiasmante. Surtout en première mi-temps quand ça a un peu chauffé pour le cul des cocottes.

Young 2/5 Qui a dit que le Mou n’avait pas de cœur ? Il arrive quand même à donner du temps de jeu à Ashley Young !

Bailly 4/5 Spectaculaire, volontaire et coriace (parfois jusqu’à l’excès), il a aussi pu montrer de belles qualités de relance.

Rojo 3/5 Au niveau seulement sur ce genre de match. Mais quand tu te caches les yeux pour ne pas le voir couper un mec en deux sur chaque contact, tu te dis quand même qu’il y a un problème.

Blind 3/5 Un bon footing fait toujours du bien. Ceci dit, quand on se rend compte de sa qualité de passe et de sa vision du jeu, on se demande sincèrement pourquoi personne n’a encore commencé à en faire le successeur de Carrick en sentinelle…

Herrera 3/5 Le monde ne retient que ses fautes, son excès d’engagement et ses courses dans le vide ; la Raide et Vile Academy salue sa hargne, son volume de jeu et son talent, tout en soulignant qu’il est probablement le joueur le plus régulier de l’équipe depuis le début de saison.

Pogba 4/5 Bonifie tout, même l’agacement de le voir jouer ce genre de match une main dans le slip.

Mata 2/5 En manque de réussite. Valencia devait lui manquer.

Mkhitaryan 4/5 Très, très fort.S’il a connu un début de match laborieux (comme tous le monde), il a ensuite montré qu’il pouvait prendre des responsabilités quand les autres n’étaient pas à hauteur de son jeu de passe.

Rooney 3/5 La captain joue et fait jouer, confirmant sa bonne forme du moment. Même si son début de match était à chier.

Ibrahimovic 3/5 Peu en vue, et parfois agaçant à force de vouloir tout jouer en une touche de balle ou en déviation. Puis tout de même buteur parce que c’est le Z et vous vous êtes qui putain.

SUBS

Lingard NN Toujours un plaisir de le voir entrer, tant il en veut. Après, il ne va pas planter à chaque fois…

Fellaini NN Pour emmerder les haters.

Fosu-Mensah NN Bientôt, petit.

Bobby Carlton.

3 thoughts on “Zorya – Manchester United (0-2) : La Raide et Vile Academy livre ses notes.

  1. Je vous souhaite de gagner la finale.

    Avant de la perdre aux tirs aux buts. Contre Saint-Etienne. S’il vous plait.

    1. Ce message de J.P.R m’y fait penser: est-ce que le jeu de mots « Mempheu Depay » (à prononcer « mem feu de paille) a déjà été homologué par les grands noms de la presse sportive? Merci de répondre. Que je puisse le breveter. Pour ne jamais m’en servir, et au passage en empêcher l’usage par le monde entier.

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