Croatie-Cameroun (4-0), la Hrvatska Académie livre ses notes
Le groupe vit bien
Bonjour, bonsoir !
Dobar dan, dobro jutro !
Je me présente, je m’appelle Alain Boquessiche, surnommé eb djudrak (el loco en croate, le fou en français) et je suis le compagnon de voyage de Slaven Stilobic pour vous conter les aventures de la bande des Ic au Brésil.
Bon, parce que les présentations c’est chiant, long et pénible, passons à ce qui vous intéresse, LE MATCH.
Le dit match :
Bon. Parce qu’un match contre le Cameroun est chiant, long et pénible, nous allons finalement vite vous amener à ce qui vous passionne le plus : démembrer ces putains de mexicains.
D’ici là, vous pouvez peut-être lire les notes de nos compatriotes de cœur :
Pletikosa (3) : Vous avouerez qu’il est difficile de juger un gardien face à des Camerounais. Pas besoin de vous faire un dessin.
Srna (4) : LE CAPTAIN, LE PATRON ! Ô DARIJO GUIDE NOUS VERS LA GLOIRE, MONTRE NOUS LE CHEMIN, NOUS TE SUIVRONS DARIJO
Lovren (3) : La fédé croate a pas prévu assez de viande cru pour toute la compétition. Dejan a tout bouffé en deux jours. Du coup, va falloir faire un sacrifice humain. Heureusement pour lui, Aboubakar ne rentrait pas dans les critères.
Corluka (3) : Hujkcsj (wesh en croate)
Pranjic (3) : Blessé pour le premier match, celui que l’on interpelle par le nom de « c’est pas le mec qui jouait avant au Bayern, pas Contento l’autre, comment il s’appelle déjà ? » a fait une bonne entrée. Bonne activité dans son couloir, il a bien bloqué Moukandjo (lol). Et le garçon a mûri capillairement.
Avant
Après
Modric (3) : Un peu en dedans, il a sans doute rechargé les batteries en se branchant sur Assou Ekotto. Je ne vous cache pas que j’aimerais le voir jouer plus haut avec son compère Rakitic, histoire de briser les lignes et les reins.
Rakitic (3) : Un poil meilleur que son pote, même remarque.
Sammir (2) : Brésilien d’origine, croate d’adoption, n’a de brésilien ni le nom, ni les pieds, ni la tête. Bon, la tête peut-être. Et encore.
Perisic (4) : Intenable sur son côté droit, il a mis dans le zig, dans le zag et même dans le zoug son garde du corps, dont le nom ne peut être ici dévoilé par décence. Indice : il est noir et a les dents blanches.
Olic (4) : Se bonifie avec le temps, un peu comme le vin ou Marion Aydalot. Il attaque, il défend et il milieu même.
Mandzukic (4) : TOOOOOOR MARIO TOOOOOOOOR. Un match (presque) quelconque, mais deux buts à la clé. On appelle ça une Gianni Bruno (dédicace à mon double, Fistellu). Mario, l’homme qui va ramener Ochoa sur terre.
Extra :
Le groupe vit bien.
Après ces douces images, on se retrouve lundi soir pour briser de l’aztèque.
Alain Boquessiche
Dobar Dan Alain !
Belle académie et une belle raclée qui fait plaisir. Olic m’a bluffé : au même poste que la dernière fois, il a fait un bon match. La différence c’est que la pointe s’appelait Mandzukic et pas Jelavic.
Allez, maintenant, on fesse le Mexique et leur gardien Juan Luis David, et on file en 8e. J’y crois !
Bog !