Dortmund-City (1-0) : La Borussia Akadémie note la qualification déjà acquise

En ce premier jour où Muad’Dib parcourut les rues d’Arakeen avec sa famille, il se trouva certaines gens au long du chemin pour se souvenir des légendes et des prophéties et se risquer à crier : « Madhi ! » Mais ce cri était plus une question qu’une affirmation, car ils pouvaient seulement espérer qu’il était bien celui annoncé comme le Lisanal-Gaib, la Voix du Dehors. Extrait du Manuel de Muad’Dib, par la Princesse Irulan.

Jean n’a pas grand chose à raconter sur ce match. Et ça tombe bien, il n’a toujours pas trop le temps. Et c’est maintenant que les choses sérieuses vont commencer. Muad’Dib s’installe sur sa nouvelle planète. Il s’y habitue. Son père laisse filer. « Peut-être sera-t-elle [cette compétition] un bon foyer pour mon fils. »

Dortmund commence un parcours sans faute. Invaincu. Trois victoires à domicile. Une victoire sans trop pousser contre un City à peine motivé lui aussi, 1-0, la faute à Schieber. Cela aurait pu tout aussi bien être du 2 ou 3 à zéro. Mais encore une fois, c’est maintenant que les choses sérieuses vont commencer.

Bientôt, la guerre pour la domination de l’épice arrivera.

Les notes :

Weidenfeller (4/5) : Trois jours après son match parfait de l’Allianz, Roman s’est dit qu’il pouvait continuer. Le peu venu vers lui ne pouvait pas passer. Pas même avec un hors-jeu préalable.

Kirch (3/5) : Oliver a joué un match de Ligue des Champions. Rigobert va se retourner dans sa tombe nationale. Oliver a été crédible durant ce match. Rigobert va se retourner une deuxième fois, toujours du bon côté.

Schmelzer (3/5) : Nasri s’est énervé, Agüero s’est énervé, Marcel a fait son match.

Santana (2/5) : Beaucoup trop de relances foireuses. Il doit encore prendre ses marques.

Hummels (4/5) : La sérénité qu’il dégage à chaque intervention, à chaque dribble, et ce, dans n’importe quelle position, fait à la fois sourire et pâlir. Aucune liaison avec Sarah Palin. Mais quand le mec surgit au milieu du terrain et file comme Marco Reus aux avant-postes, même Jean se demande ce qu’il se passe. Génial bel homme.

Gündogan (4/5) : Il devait gérer tout seul la récupération. Il a fait ça solidement. Contraste total avec samedi, alors qu’il avait Bender à ses côtés. Ok…

Leitner (3/5) : Un peu confus et manquant d’impact en première. En deuxième, il a trouvé le rythme et apporté quelques situations dangereuses, dont il aurait pu profiter lui-même.

Großkreutz (3/5) : Aux côtés de Leitner, il a fourni à peu près la même prestation. L’envie en plus, la précision en moins.

Perisic (2/5) : Il sait faire de belles choses. Une reprise difficile sous la barre de la Hart. Obtenir un jaune en la jouant malin. Avec ce côté putassier donc, dérangeant parfois.

Reus (3/5) : L’homme a les pieds baladeurs. Il s’est promené 45 minutes. Un poteau. Dodo.

Schieber (4/5) : L’homme qui n’a toujours pas marqué en Bundesliga trouve ses aises en-dehors, quand il a du temps de jeu. Son but envoie l’Ajax en Europa League, et pour ça, il mérite son point bonus.

Les remplaçants :

Blaszczykowski (4/5) dès la mi-temps à la place de Reus, qui a engrangé des points sur les kilomètres parcourus cette saison et offert le centre décisif à Schieber. Sinon, il y a eu Lewandowski, histoire de. Et surtout, Bittencourt qui n’a peut-être pas touché le moindre ballon, mais pour le plaisir de le mettre dans une Akadémie Liguedeschampionnesque, Jean est fier de Jürgen Klopp. Merci. <3

(NB : le ++ aurait été d’avoir à la fois Amini et Bittencourt sur le terrain, contre City. Pour une prochaine fois…)

Jean Colère, qui vous analküsse jusqu’aux huitièmes.

Pour les images du match, essayez de voir le but si vous y tenez. L’Internet saura vous trouver ça.

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