Aupa ! Alors que plus personne ne l’attendait –quelqu’un l’a-t-il seulement attendu ?-, la Txuri-Urdin académie fait le bilan de la saison. Et s’excuse par avance de ses coquilles dues à un état manquant de netteté. Pense bête : prévoir deux repas pour lire d’une traite ou deux après-midi pour deux fois plus de plaisir. Plus c’est long plus c’est bon, non ?

La saison :

Après une terne 12e place en 2012, la Real repart avec Montanier pour une 2e et théorique –finalement avérée- dernière saison et une équipe très jeune que Philippe est allé chercher au centre de formation. Les objectifs au début de saison sont simples : assurer le maintien le plus vite possible et accrocher la première moitié de tableau. Ça démarre mollement mais sûrement : sur les 7 premiers matchs, la Real compte 100% de victoires à domicile et 100% de défaites à l’extérieur et caracole en tête du ventre mou de la Liga. 3 défaites et un nul plus tard, le club est 17e et premier non-relégable. Tout Anoeta rêve alors de Montanier guillotiné sur la place publique. Enfin tout Anoeta l’a toujours rêvé, mais là, l’occasion était trop belle de ne pas le crier. Et puis patatras. Après sa défaite à domicile contre l’Espanyol, la Real ne perd plus que 2 matchs sur les 28 qui lui restent à jouer, pour 15 défaites,  11 nuls et une 4e place synonyme de barrages pour la Ligue des champions.

Classement

C’est bieng :

• 4e place, meilleur classement depuis 2003 et qualification pour les barrages de LDC.

• 18 victoires, 12 nuls et 8 défaites.

• 3e meilleure attaque (70 buts) et 4e meilleure défense (49 buts).

• Le club termine surtout 21 points et 9 places devant l’Athletic, et ça c’est l’essentiel.

• Meilleure série : 15 matchs sans défaite.

• 2 défaites en 28 matchs, seul Barcelone a fait aussi bien. Sauf que nous on n’est pas le Barça. Et heureusement, d’ailleurs.

• 12 joueurs ont marqué en championnat. 3 terminent au-dessus des 10 buts : Vela et Agirretxe avec 14 buts (9e au classement des buteurs) et Griezmann avec 10 buts (21e). Xabi Prieto termine avec 9 buts.

• 3e place au classement du fair-play avec 96 cartons jaunes et 2 cartons rouges.

Victoire contre le Barça, et menés 2-0. Victoire contre Malaga, et deux fois. Victoire contre Valence, et en leur mettant 5 et 4 buts. Victoire contre l’Atletico, et chez eux. Et surtout victoire dans les deux derbies contre l’Athletic, dont le dernier de l’histoire à San Mames.

• Aucune équipe n’a pris 6 points contre la Real.

• Les joueurs, mêmes jeunes, même très jeunes, ont toujours répondu présent dans les matchs à enjeu.

• Sans oublier le record : celui d’avoir joué 8 matchs consécutifs en supériorité numérique.

C’est pas bieng :

• L’équipe a été salement éliminée par Cordoba (D2) dès son entrée en Coupe du Roi (2-0/2-2).

• Le début de championnat était raté. En tout cas en termes de résultats.

• L’équipe a très souvent calé contre les mal classés : 2 nuls contre Grenade (15e), 2 nuls contre Osasuna (16e), 1 nul contre le Celta (17e), 1 défaite contre Majorque (18e) et 1 nul contre La Corogne (19e).

• Malgré 2 défaites en 28 matchs, jamais la Real n’a réussi à enchaîner une vraie série de victoires, la plupart des séries de matchs sans défaite ayant tenu grâce à des nuls concédés contre des mal classés s’apparentant plus à des défaites.

• Malgré sa 4e place au classement des défenses, la Real n’a gardé que 10 fois ses buts inviolés. Souvent à cause de relâchements coupables.

Sein-thèse :

Malgré quelques bémols, le bilan est bien sûr excellent. Toutes les vannes du monde ne pourraient dire autre chose, parce qu’on n’avait pas non plus les moyens pour une saison parfaite. Montanier a su bâtir, en seulement en deux ans, une équipe très compétitive avec peu de moyens. Ou plutôt sans argent, mais avec un très bon centre de formation. Un plan de jeu a même commencé à se dessiner : celui d’un 4-2-3-1 où les ailes sont surexploitées, notamment grâce à des latéraux portés vers l’avant et où le contre est devenu modèle, avec des joueurs très rapides et très techniques sur les côtés. Un jeu qui a notamment servi de base à toutes les victoires contre les équipes du haut de tableau, contre qui la Real a troqué le ballon pour les contres. Le jeu de la Real se révélant nettement moins efficace avec la possession du ballon, en témoignent toutes les contre-performances réalisées contre les mal classés.

Les joueurs :

Les gardiens :

Claudio Bravo : 31 matchs (31/0), 2790 minutes.

Note moyenne : 3/5

C’est lui qui avait été nommé joueur de la saison l’année dernière au sein du club, quand l’équipe peinait. Cette année, son rôle a évolué au gré des performances de l’équipe. Il a passé octobre et novembre blessé avant de revenir comme titulaire jusqu’à la fin de saison. Avec beaucoup moins de travail que l’année passée, il a su être décisif dans les matchs importants et son jeu au pied s’est confirmé comme étant l’un de ses principaux atouts. Seul reproche : un léger passage à vide au milieu de saison qui coûte quelques points.

Eñaut Zubikarai : 7 matchs (7/0), 630 minutes.

Note moyenne : 2,6/5

Prédestiné à passer sa saison sur le banc, il a profité de la blessure de Bravo en début de saison pour être titularisé pendant deux mois. Après deux matchs galère, il a su être plusieurs fois décisif pour sauver l’équipe de la noyade. Une doublure sûre.

Les défenseurs :

Carlos Martinez : 29 matchs (29/0), 2589 minutes, 1 but, 4 passes dé.

Note moyenne : 3,3/5

Il a démarré sa saison sur le banc. Il a suffi d’une petite blessure d’Estrada pour qu’il prenne la place d’arrière droit sans plus jamais la lâcher. Sur son couloir droit, il a toujours assuré impeccablement ses tâches défensives et s’est révélé comme une véritable arme offensive avec une qualité de centre que personne ne lui soupçonnait. Résultat : 4 passes décisives, et une saison qui lui vaut de figurer dans l’équipe type de la Liga.

Mikel Gonzalez : 34 matchs (34/0), 3060 minutes, 2 buts, 1 passe dé.

Note moyenne : 3/5

A 27 ans, il jouait sa 8e saison au club. Avec Iñigo Martinez, il a formé une des meilleures charnières centrales de Liga. Mis à part un match sur lequel il est passé totalement au travers, sa saison a été d’une régularité impressionnante. Toujours impeccable dans les duels, précis au marquage et solide dans ses interventions, il a fait progresser son jeu au pied pour coller au jeu imposé par Montanier. Il a même doublé son total de buts en carrière pour passer de 2 à 4. Et la ville où il est né porte le nom du futur entraîneur. Superbe.

Iñigo Martinez : 34 matchs (34/0), 3060 minutes, 4 buts.

Note moyenne : 3,4/5

Lancé en pro l’année dernière par Montanier, il avait été la véritable révélation de la saison passée. Il l’a confirmé cette année en réalisant une saison aboutie sur tous les plans. Rapide, costaud, excellent dans les airs et avec une capacité de relance déjà énorme, il a impressionné par son assurance et s’est même permis d’enfiler 4 buts, histoire de. Il vient de remporter l’Euro Espoirs avec l’Espagne en tant que titulaire et risque fort de devenir le futur pilier de la charnière centrale espagnole. Je vous ai dit qu’il venait d’avoir 22 ans ?

Ion Ansotegi : 7 matchs (4/3), 365 minutes.

Non noté

J’ai raté ses quatre seules apparitions comme titulaire et les trois fois où il est entré en jeu, Monty voulait simplement gagner du temps. A 30 ans et après 10 ans au club, il serait temps pour lui de partir pour tenter de se relancer. Sa seule performance de la saison : avoir pris 4 cartons jaunes.

Liassine Cadamuro : 4 matchs (2/2), 189 minutes.

Non noté

Il fait partie de ces joueurs dont les supporters ne comprennent pas l’existence mais que Montanier apprécie. Sans avoir été mauvais sur ses rares apparitions, c’est son irrégularité qui lui fait défaut. Et le départ de Montanier risque de correspondre à sa fin au club.

José Angel : 11 matchs (2/9), 239 minutes, 1 passe dé.

Non noté

Prêté par l’AS Rome, il a essentiellement servi de gagne-temps à Montanier pendant toute la saison. Il a surtout payé l’excellente saison de De la Bella sur le couloir gauche. Sur les quelques fois où il est entré en jeu, il a quand même été intéressant offensivement. Il a surtout frôlé le but de la saison.

Dani Estrada : 19 matchs (10/9), 964 minutes.

Note moyenne : 2,7/5

Il a démarré la saison comme titulaire sur le couloir droit. Souvent régulier et solide défensivement comme offensivement, il semblait parti pour durer toute la saison. Une blessure et un Carlos Martinez plus tard, le voilà reléguer au rang de remplaçant jusqu’à la fin de saison. Cruel.

Alberto De la Bella : 36 matchs (36/0), 3207 minutes, 3 buts, 2 passes dé.

Note moyenne : 3,2/5

A 27 ans, il a jusque-là pas mal galérer dans sa carrière pro. Cette année, il a réalisé sa première saison vraiment aboutie. A l’instar de Carlos Martinez à droite, il a été une révélation sur son couloir gauche. Rapide, technique, il a souvent apporté le surnombre devant et servi de relai sur son côté, pour 3 buts et 2 passes dé. A force de vouloir peser offensivement, son seul défaut a parfois été de laisser son côté gauche à l’abandon permettant aux adversaires de créer le surnombre en contre. Le plus dur est devant lui : confirmer.

Les milieux :

Gorka Elustondo : 8 matchs (5/3), 441 minutes, 1 but.

Note moyenne : 2,5/5

Comme Cadamuro, il fait partie du club des chouchous de Montanier incompris par le public. Pourtant, malgré son faible nombre d’apparitions, il s’est révélé être une alternative solide, aussi bien en 6 qu’en charnière centrale. A voir si lui survivra au départ de Montanier.

Markel Bergara : 28 matchs (27/1), 2362 minutes, 1 passe dé.

Note moyenne : 2,8/5 + 1 connard

Montanier en est fan. Moi moins. Titularisé la plupart du temps avec Illarramendi, il a joué un rôle essentiellement défensif. Et bon, d’accord, il a fait dans l’ensemble une bonne saison. Mais il est encore un peu trop irrégulier à mon goût. Et le connard, c’était pour son expulsion à la fin du match décisif de la dernière journée. Et aussi un petit peu pour mon plaisir.

Asier Illarramendi : 32 matchs (32/0), 2712 minutes, 3 passes dé.

Note moyenne : 3,4/5

Avec un Markel porté sur la défensive, son rôle s’est avéré essentiellement offensif. Plaque tournante de l’équipe, c’est lui qui décidait la plupart du temps de l’orientation du jeu grâce à une très grosse qualité de passe. Capable de conserver le ballon aussi bien que de le récupérer, il s’est aussi révélé redoutable sur le repli défensif. Véritable essuie-glace, c’était lui le maître du milieu de terrain. Sa plus grande qualité, outre le fait qu’il est beau à voir jouer –et non beau à voir, c’est sa régularité sur l’ensemble de la saison. A 23 ans, c’est sans conteste le successeur de Xabi Alonso.

Ruben Pardo : 25 matchs (10/15), 1080 minutes, 4 passes dé.

Note moyenne : 2,8/5

Illarramendi moins 3 ans. Vif et à l’aise techniquement, sa qualité de passe est déjà au niveau des plus grands. Il lui manque encore de s’assurer physiquement pour avoir un haut niveau mais à 20 ans, il offre déjà de grosses promesses. Le départ de Montanier pourrait jouer en sa faveur face à Markel.

David Zurutuza : 21 matchs (14/7), 1153 minutes, 2 buts, 4 passes dé.

Note moyenne : 2,5/5

Polyvalent, il a servi de joker à Montanier quand le milieu ou l’attaque souffraient d’un trou. Plutôt 10 que 6, il a montré ses limites dans le jeu défensif en affirmant se qualités offensives. Il lui manque encore de franchir un palier pour être titulaire toute une saison.

Xabi Prieto : 35 matchs (33/2), 2854 minutes, 9 buts, 3 passes dé.

Note moyenne : 3,4/5 + 1 Ryann Giggs

5 buts contre le Real dont 3 à Bernabeu et le but de la victoire à Calderon. Il est beau, élégant, technique et visionnaire. Certes parfois irrégulier. Mais il est Dieu.

Chory Castro : 31 matchs (13/18), 1316 minutes, 7 buts, 4 passes dé.

Note moyenne : 2,7/5

Souvent entré en cours de match, il était la solution numéro 1 de Monty pour pallier une absence devant. Excellent techniquement et très rapide, il fait une saison plus qu’honorable au niveau des stats. Pour espérer passer à l’étape supérieure, il va falloir qu’il se canalise, vue sa tendance à vouloir souvent trop en faire. A 28 ans, il serait temps qu’il s’y mette.

Les attaquants :

Antoine Griezmann : 34 matchs (32/2), 2857 minutes, 10 buts, 3 passes dé.

Note moyenne : 3,1/5 + 1 mystère + 1 LDC

Il était très attendu. Il continuera d’ailleurs à l’être. Sa saison s’est faite en 3 temps : Un démarrage en trombe sur les premiers matchs, un trou noir jusqu’à la trêve-et-un-peu-plus après une blessure et l’épisode de l’équipe de France et un très haut niveau sur une grande partie de la 2e moitié de saison. On va pas se mentir : son potentiel est grand. Très grand, même. Il est très rapide –très rapide-, excellent balle au pied, capable de provoquer, d’éliminer, de passer, de marquer. Son jeu s’adapte surtout parfaitement à celui de la Real, à savoir le contre. Il cette saison énormément progresser sur le repli défensif, qui le faisait souvent défaut jusqu’ici. Il a même l’air sympa. Mais il lui manque encore deux choses : la régularité, et l’auto-gestion. Parce qu’il en fait toujours trop quand il est en confiance et que son jeune âge se ressent encore trop souvent sur le terrain. S’il améliore ça, il devrait pas trop mal s’en sortir.

Griezmann aussi se colle un 3
Griezmann aussi se colle un 3

Carlos Vela : 35 matchs (32/3), 2710 minutes, 14 buts, 9 passes dé.

Note moyenne : 3,4/5

Montanier l’a d’abord positionné en 9. Et puis rien. Il a continué. Et toujours rien. Il l’a passé sur l’aile, et Vela a marqué 14 buts et a délivré 9 passes décisives. Grâce à un fond de jeu parfaitement adapté au sien, Vela est devenu, en l’espace d’une saison, une valeur sûre. Vif, extrêmement rapide, excellent techniquement et capable d’éliminer n’importe qui en un contre un, il s’est parfaitement adapté au jeu en contre instauré par Montanier, même s’il a connu une baisse de régime en fin de saison. En deux ans, il est passé du tocard au renard. Seul problème : il a été acheté 4,5 millions par la Real avec une clause permettant à Arsenal de le racheter pour 5 millions. Il vaut plus. Et l’offre est trop belle pour Arsenal. Seulement, un retour à Arsenal serait, à n’en pas douter, un monstrueux bide. Parce qu’il est fait pour briller dans un championnat comme la Liga et dans un club comme la Real. Reste à savoir si Wenger est assez intelligent pour le comprendre.

Diego Ifran : 26 matchs (9/17), 908 minutes, 2 buts, 3 passes dé.

Note moyenne : 2/5

Il a démarré la saison en concurrence avec Agirretxe. Et puis Montanier l’a, sans raison apparente, propulsé titulaire en pointe pendant 5-6 matchs. Le temps que Monty se rende compte de l’escroquerie. Il ne marquait ni ne faisait marquer. Il servait simplement à libérer des espaces pour Griezmann et Vela. Si c’est que ça, je peux être payé 200 00 boules pour le faire aussi. Et puis il a fait ses 10 minutes de jogging hebdomadaires jusqu’à la fin de saison. Et encore, même ça c’était cher payé.

Imanol Agirretxe : 34 matchs (22/12), 2049 minutes, 14 buts, 5 passes dé.

Note moyenne : 3,1/5

Il a passé la moitié de sa saison entre l’attaque et le banc de touche. Avec un jeu très différent de celui d’Ifran –efficace devant le but, très bon dans le jeu aérien avec une tendance à beaucoup dézoné-, il a longtemps laissé Montanier perplexe. Et puis Philou a ouvert les yeux. Non seulement auteur de 14 buts et de 5 passes dé, il a eu une énorme influence sur le jeu offensif de l’équipe, même lorsqu’il ne marquait pas. Avec une fin de saison impressionnante, il a pallié le coup de mou de Vela pour offrir à la Real la 4e place.

L’entraîneur :

Montanier : Je vais pas revenir sur tout. Parce qu’on en a déjà beaucoup parlé. Mais comment faire autrement, après cette saison. Sur 38 journées, 38 fois j’ai pensé qu’il faisait un mauvais choix dans la compo ou dans l’organisation tactique. Comme beaucoup. Au final, il termine 4e avec des stats impressionnantes et surtout une équipe qu’il a monté de toutes pièces. En seulement deux ans. Parce qu’il est arrivé un an seulement après la remontée du club en Liga et qu’il n’y avait pas grand-chose d’enthousiasmant à l’époque. C’est lui qui a refait marcher le centre de formation pour lancer des nouveaux joueurs en équipe première, à qui aujourd’hui on promet des grands avenirs. Son plus gros exploit, c’est d’avoir réussi à instaurer un vrai fond de jeu et une vraie culture du ballon en seulement deux ans. J’ai déjà expliqué pourquoi Montanier partait –désamour des supporters lié à son caractère, ses choix, ses chouchous et volonté des dirigeants qu’il s’en aille- et pourquoi il ne pouvait en être autrement. Maintenant, il laisse les clefs à Jagoba Arrasate avec une lourde responsabilité. Mais comme il fait les choses bien, il se contente pas de lui laisser des fondations ; il a pris soin de terminer les travaux et de refaire toute la déco. A Jagoba d’assurer l’entretien.

Fin :

Montanier parti, c’est donc Jagoba Arrasate, adjoint de Philippe pendant deux ans, qui reprend les clés de l’équipe première. Un ancien du club, et Basque, qui plus est. Ses objectifs pour la saison prochaine seront clairs : terminer européen au pire, faire aussi bien si possible, et au mieux terminer plus haut. Pour ça, ça va dépendre de lui, et des joueurs, aussi. Sur le plan des transferts, je vais pas vous parler des rumeurs d’arrivée, aucune n’étant pour l’instant sérieuse. La seule certitude c’est qu’aucun nom clinquant ne viendra renforcer l’effectif. La vraie question concerne les départs : celui de Vela, peut-être. Celui d’Illarra, surtout, qu’Arsanal veut à tout prix s’offrir. Pour les autres, presque tous, même pistés par des gros clubs, semblent vouloir rester pour jouer la LDC avec la Real. La LDC, justement, qui n’est pas encore totalement acquise puisqu’il faudra passer par les barrages qui se joueront les 20-21 août pour l’aller et les 27-28 août pour le retour. La Real n’étant pas tête de série, il faut s’attendre à tirer du gros.

Quant à moi, même si je regarderai probablement ces matchs, comme la reprise du championnat, je risque de ne pas apparaître sur HJ avant septembre. Voire même octobre. Mais l’annonce est faite, ici, que je prolonge mon contrat d’une saison avec le FC horsjeu.net. Pour l’anal et pour le pitre.

Muxus,

Patxi

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