Les 23 Uruguayens, présentés par la Charrùas Académie

Pour ce petit voyage chez notre grand voisin, le génaralissime Oscar Tabarez Washington a choisit un groupo de guerriers qui ont tous des cojones plus grosses que les vôtres pendejos !
Votre serviteur, Juan Alberto Chafouino a été désigné par la présidence (sans doute un excès de joints de la part du président) pour vous les présenter dans le détail.

Les gardiens :
Fernando Muslera (27 ans, 57 sélections) Le numéro uno au poste sans discussion. Comment ? Il joue dans un club mineur en Europe ? Va le dire aux supporters de la Juventus Turin, maricón !
Martin Silva (31 ans, 4 sélections) Le numéro uno au poste de numéro dos. Son avantage ? Il connaît le pays puisqu’il joue à Vasco de Gama (même si la saison fut catastrophique avec une 18ème place de la série B…)
Rodrigo Muñoz (32 ans, 0 sélection) Le numéro dos au poste de numéro dos. Il est là juste parce qu’il faut 3 gardiens dans l’effectif.

Les défenseurs :
Diego Lugano (33 ans, 93 sélections, 9 buts) La señorita Mémé (de La Baggies Académie) a pu voir les dégâts qu’il était capable de faire des deux côtés du terrain. Mais dès qu’il revêt son maillot céleste, il redevient le héros qui a soulevé la Copa América et qui était transféré à Paris. Quand on voit le résultat l’inquiétude grandit pour Edinson…
Diego Godin (28 ans, 77 sélections, 3 buts) Il est celui qui a participé à a plus belle saison de l’Atlético de Madrid. Homme de base de Simeone, il l’est aussi avec la Céleste. Entre lui et Lugano, ca va être compliqué de passer dans l’axe.
José María Giménez (19 ans, 5 sélections) Le petit nouveau. S’il a peu joué avec les champions d’Espagne (2 petits matchs) il est surtout là pour apprendre au côté de la légende nationale au poste de central.
Martín Cáceres (27 ans, 56 sélections, 1 but) Le couteau suisse de la Céleste. Capable de jouer dans l’axe comme sur les côtés (à droite mais aussi à gauche).
Maxi Pereira (30 ans, 89 sélections, 3 buts) Le Benfiquiste aura quelque peu raté sa saison en club, mais il reste un élément indispensable de la défense de la Céleste, surtout sur le côté droit.
Jorge Fucile (29 ans, 41 sélections) Le joueur de Porto apportera son expérience et sa science du marquage si l’un de nos latéraux venait à se blesser, ou plus probable à prendre un carton rouge.
Sebastián Coates (23 ans, 14 sélections, 1 but) Le Liverpuldien a été prêté au pays (dans le club du Nacional) pour y acquérir de l’expérience en défense central. Il en fera de même aux côtés de Lugano et Godin

Les milieux :
Egidio Arévalo Ríos (32 ans, 54 sélections) Lui aura un rôle essentiel : être la sentinelle devant la défense et distribuer des coups bien sentis aux meneurs de jeu adverse. Il partira avec un avantage sur ses adversaires car il a joué toute sa saison au Mexique (dans le club de Morelia) et donc est parfaitement adapté aux conditions extrêmes du Brésil.
Walter Gargano (23 ans, 62 sélections, 1 but) C’est lui le cerveau de l’équipe, il sera en position un peu reculé sur le terrain et lancera le jeu dans un rôle de tetraquista (à la mode Pirlo).
Diego Pérez (34 ans, 89 sélections, 2 buts) L’aboyeur en chef aura un rôle de joker si Gargano ou Arévalo Rios se blessent ou sont suspendus. Je ne donne pas cher de la peau des milieux adverses…
Álvaro Pereira (28 ans, 56 sélections, 6 buts) Encore un qui connaît le pays (il évolue à Sao Paulo). Pas grand-chose à en dire de plus puisqu’il devrait être le remplaçant sur le côté gauche. Peut aussi évoluer en latéral gauche si le besoin s’en fait sentir.
Cristian Rodríguez (28ans, 72 sélections, 7 buts) Tiens ! Un ancien d’un club français… Etonnant que depuis son départ de la capitale il a gagné des titres et le respect international qu’il mérite. A peu joué cette saison avec le champion d’Espagne mais c’est pour arriver en pleine forme au mondial et casser les reins des défenseurs adverses. Son énorme avantage c’est qu’il peut jouer des deux côtés et avec ses deux pieds.
Gastón Ramírez (23 ans, 28 sélections, 1 but) Comme toute sélection qui se respecte, la Céleste avait besoin de surfer sur la hype Southampton. On est donc allé chercher l’ailler gauche (et non pas gaucho ojete !). Il arrive avec le plein de confiance sur la lancée de sa saison de feu.
Nicolás Lodeiro (25 ans, 26 sélections, 3 buts) Décidément, Oscar s’est dit que ça serait bien d’emmener des joueurs qui connaissent les lieux et qui pourront servir de guide afin d’éviter les pièges à touristes ainsi que les favelas trop dangereuses… Il joue aux Corinthians, est gaucher mais devrait rester sur le banc (sauf pépin). Après il n’est pas impossible de le voir jouer quelques minutes, même à droite.

Les attaquants :
Luis Suárez (27 ans, 77 sélections, 39 buts) Le facteur X de cette sélection et meilleur buteur de la Selección. Il se remet d’une petite opération aux ménisques. Très vite selon les termes du staff médical, trop vite ? Je ne suis pas là pour juger, et encore moins pour critiquer (je risque des problèmes si je le fais, n’oublions pas que notre pays a participé à l’élaboration d’escadrons de la mort comme un peu partout en Amérique du sud). Mais s’il est présent, il risque de faire mal. Peut aussi servir de gardien si le besoin s’en fait sentir.
Edinson Cavani (27 ans, 61 sélections, 20 buts) El Matador a pas mal joué cette saison mais dans un rôle d’ailler ; Il retrouve avec la Céleste un rôle d’attaquant central aux côtés de Suarez (ou Forlan, ou n’importe qui d’autre).
Diego Forlán (35 ans, 109 sélections, 36 buts) Le recordman de sélections. 3ème Copa del mundo pour l’artilleur, Il aura sans doute un rôle de joker offensif si Suarez est apte, sinon il sera le 2ème attaquant de la Céleste.
Christian Stuani (27 ans, 9 sélections, 4 buts) Belle saison pour le buteur de l’Espanyol qui mérite la Selección. Sera sans doute le premier auquel Oscar pensera quand il faudra faire rentrer du sang neuf (ou empiler les attaquants pour remporter le match).
Abel Hernández (23 ans, 12 sélections) Grosse saison avec Palerme (qui remonte en Série A) ce qui le qualifie pour l’aventure du Mondial. Jouera une place de premier remplaçant avec Cristian Stuani.

Voilà donc à quoi ressemblera la Selección qui tentera de faire un remake de la coupe du monde de 1950 au cours de laquelle notre glorieuse équipe a gagné son second titre… Au Brésil et contre le pays organisateur en finale qui plus est !

La qualification :

Comme pour la Coupe du Monde 2010, la Selección finit 5ème du groupe de qualification (derrière l’Equateur à la différence de buts puta madre…) et on se retrouve obligé de jouer les barrages contre une équipe asiatique. Le sort (ou plutôt les qualifications de la zone) nous offre le Jordanie en victime expiatoire. Le résultat est sans appel : on leur colle un 5-0 dès le match aller et on gère tranquillement avec un 0-0 des familles au retour. Quand on vous dit que cette coupe du monde ne peut pas nous échapper, histoire de refaire pleurer toute une nation.

La préparation :
Au niveau de la préparation, Oscar Tabarez nous a concocté un petit programme de deux matchs à domicile afin que les organismes des joueurs européens s’habituent le plus vite possible au climat sud-américain. Mais avant cela il a fallu faire un petit match en Europe afin de récupérer les joueurs que les clubs européens retenaient contre leur volonté.
Autriche 1 – 1 Uruguay (buteurs Alvaro Pereira, Mark Janko)
Uruguay 1 – 0 Irlande du Nord (buteur Christian Stuani)
Uruguay 2 – 0 Slovénie (buteurs Edinson Cavani et Christian Stuani)

Prochaines échéance :
La Céleste débutera SA Coupe du Monde (tout le pays en est persuadé,depuis que le cannabis a été rendu légal) avec une mise en bouche Costaricaine (et non pas Costarmoricaine) le 14 juin, puis on attaquera le plat de résistance avec le rosbif le 19 et on finira le 24 juin avec un excellent digestif (limoncello ou sambucca) italien.

Bises analement enfumées
Juan Alberto Chafouino