Montpellier -Bordeaux (1-0): La Paillade Académie ivre ses notes.

Puto mi la diou, que Marcelin soit changé en caraque des bas-fonds de Paulhan, béni soient les dieux du ballon rond et du ricard sirupeux, enfin ! 3 points !

La semaine dernière c’était la grève, le ras-le-tartanpion, le haut-le-coeur, on pouvait plus remplir le saladier de cacahuètes tellement la coupe était pleine. Marcelin pouvait plus voir le nul en peinture, ça vous coupe une envie de pisser tranquille en deux temps trois mouvements cette connerie. Pour régler les problèmes d’incontinence de votre serviteur, fallait bien faire quelque chose. Parce que ça commençait vraiment à devenir rouge le bordel, on aurait dit les cœurs de bœufs que la Mireille cultive dans le potager, et pour les démangeaisons n’en parlons même pas, l’engin de Marcelin c’était devenu un ticket de millionnaire.

Alors la pute sainte qu’est la Vierge a entendu les prières de son fournisseur privilégié en picrate qui racle et attaque ta putain de plaque dentaire. Et comme un symbole de pète-burnes enturbannés qui te foutent les illuminations début novembre, elle a apporté un cadeau avant l’heure. Bon, c’est vrai, pas super jouasse le cadeau. Mais on va pas cracher dans tes règles, ça ferait ketchup mayo. On va pas dire non merci alors qu’on galère à toucher le bout de notre sexe en jouant à touche-pipi. Tiens, une bifle pour la peine, camarade analiste. Marcelin s’en va gaiement dans son champ de vigne pour vérifier que les grains fassent bien les coquines devant l’astre du jour, en se gorgeant de ses rayons.

Voilà c’était pas non plus le match de l’année dimanche après-midi à la Mosson mais bon, ça fait 3 points dans l’estuaire, ça donne de l’air et c’est pas cher. Et puis, quand on voit que c’est finalement Montpellier qui a courbé l’échine devant le coup de bourre de Bordeaux pour mieux attaquer par la suite, tel l’aspic du Causse Méjean, et non pas l’inverse, on se dit que les petits ont peut-être retrouvé quelque chose qu’ils avaient perdu depuis bien longtemps, surtout sur cette pelouse. On n’est jamais aussi bien que chez soi, alors autant en être le maître. Même si la première mi-temps laissait présager le même score, mais dans l’autre sens, même si les petits étaient aussi frileux qu’un Papou qui fait une petite virée à La Celle Saint Cloud, et bien la victoire est appréciable.

Remontés à bloc à la sortie des vestiaires, comprenant que le foot ça peut aussi se jouer sur les côtés, les Pailladins portèrent de plus en plus un tout petit peu de danger sur les cages de Cédric Carasso, dont la mère a semble t-il eu une aventure sauvage avec toute la Butte. Finalement, c’est le petit Rémi qui jaillit tel un crachat pendant l’action pour planter ce superbe but dans un angle aussi improbable qu’un bouteille d’Evian chez Marcelin ( même pour arroser les plantes, au picrate pardi!).

Alors ouais ma couillasse, on remonte au classement, attention là-haut, sonnez l’angélus, la révolte des pirates du clapas est amorcée !

Les flibustiers :

Pionnier (3/5) : Comme un symbole d’intérimaire, il n’a pas eu grand chose à faire. Ah si, regarder Mapou lui sauver les miches.

Congré (3/5) : Bah putain, c’est pas un match dégueulasse. Un peu à la ramasse en première, mais comme tout le monde, et puis en deuxième il apporte des solutions qui font du bieng. Stop stop Dani le Flan, qui est-ce qu’on va pouvoir dégoupiller maintenant avec Loulou ?

Hilton (2/5) : Toujours pris dans le dos, comme un symbole de Brésilien. Ses quelques bonnes interventions ne font pas de lui la reine du bal.

Yanga-Mbiwa (4/5) : On a retrouvé le Mapou, le roc de Vic-la-Gardiole, le mur qui stoppe tout ce qui passe et qui ne laisse pas une miette de son talent à son partenaire, qui pourtant en a grandement besoin. Sauve le clapas d’un nouveau partage de points, merci.

El Kaoutari (4/5) : Quel match ! Il ne s’est pas fait passé une seule fois, a récupéré une quantité de ballons et en a en plus porté quelques-uns plein d’allant dans la surface adverse. Allo Henri ? Ouais c’est moi… Dis-moi juste pour te dire qu’il fallait te faire du souci. Un tout petit peu.

Marveaux – Pitau (3/5) : Ouais ma couillasse c’est tarif de couple aujourd’hui. Même performance, une activité intéressante en récupérateur, mais trop de fautes putain. On aurait dit une dictée d’un terminale bordel.

Estrada (3/5) : Un peu à la peine pour tenir l’entre-jeu, il a su néanmoins se remettre dans le match avec des CPA presque toujours bien tirés, chose peu commune qui mérite d’être surlignée en rose fluo ainsi qu’entourée en rouge avec des flèches et des gyrophares pour bien encore le souligner.

Belhanda (2/5) : On a perdu définitivement le maestro de la saison dernière. Deux solutions : soit placarder des affiches dans tout le méridien pour le retrouver, soit faire notre deuil. Réponse dans pas trop trop longtemps, enfin on espère quoi.

Cabella (4/5) : Après palabres et hésitations, c’est bien le 4 qui a survécu. Le 3 pisse le sang dans le caniveau, en attendant l’Amigo, près de la Nitro. Même quand Bordeaux dominait, il parvenait à se rendre dangereux avec des percussions dignes de Souley « Cobra » Camara, et il plante ce but tout en équilibrisme, on s’en fout si ça existe pas. (remplacé par Bédimo)

Camara (2/5) : Plein de bonne volonté, un peu à la « Harry, un ami qui vous veut du bien », mais c’est toujours pour s’embrouiller et se casser la margoulette en émettant des ultrasons pour se plaindre auprès du corps arbitral.

Charbonnier (3/5) : Trop isolé pour faire quelque chose. Se rapproche dangereusement des performances de l’autre gigue. (remplacé par Utaka)

Les fli »bis »stiers :

Pitau : cf le tarif de couple, fais pas le mec si t’es payday.

Bédimo : « Moi Hamdoullah ça va » : El Kaoutari.

Utaka : Gangnam style.

Le bisou vigneron,

Marcelin.