Montpellier – Sochaux (2-1) : La Paillade Académie ivre ses notes

Nouvelle technique : on passe pour des cons, les autres se marrent, et on frappe. C’est nouveau. […]  Ah non, ça c’est que nous. Parce qu’il  faut être capable de passer pour des cons en un temps record. Ah non, là-dessus on a une avance considérable.

C’était pas franchement le match qui allait faire se soulever les foules et les zgegs. Y avait qu’à regarder le remplissage de la tribune Gévaudan par rapport au premier match contre Paris. Certes, les touristes avaleurs de sabre avaient disparu, non pas de nos pauvres plages où leur cul mazouté continue de stagner avant d’aller s’agglutiner avec les autres sur l’autoroute des vacances sans doute pas pour leur jour de chance, mais encore plus grave, des montpelliérains s’étaient carapatés devant l’affiche de samedi soir, aussi alléchante qu’un film pour adultes avec Maurane et Lio en tête d’affiche.

Et ils avaient bien raison les bougres. Car ne vous fiez absolument et résolument pas au score final, le match était caguant comme un jour de travail en gastro (et inversement). Je pensais bien que ça puait du cul mais modèle géant quand les Sochaliens commençaient à se remuer le derche façon Moulin Rouge, mais alors je me suis dit que ça allait tourner à la chiasse totale quand j’ai vu la défense (amputée de Congré la salope et El-Kaoutari la quéquette) entamer une gigue de tous les diables au doux son de « bah vas y, c’est ouvert », célèbre symphonie du compositeur LeBoeuf Surletoit, laissant Roy Contout, l’Edgar Davis des fêtes foraines, y aller de son petit but.

Mais alors, mais alors, on en a pris qu’un avec une défense pareille ? Je pose la question à moi-même car j’en suis encore tout estomaqué. On ne peut pas dire que l’alignement des jojos furieux ait haussé le niveau et serré la vis, non. Disons plutôt que ceux d’en face nous ont épargnés par leur manque d’allant et leur maladresse dans la passe. Si l’entrée de Cabella en fin de match a permis à Montpellier de retrouver un peu de lustre, le jeu développé pendant la plupart de la partie est bien pauvre. Si c’est ça la « patte » de Fernande, pardonnez moi mais personne ne bande.

Et puis, que dire d’un match où l’égalisation arrive d’une frappe des 30 mètres d’un défenseur central, et où la délivrance vient d’un latéral qui reprend après un cafouillage où l’attaquant de pointe rate son contrôle ? On dit merci la chatte à Mireille, on embrasse le cul de la nonne et on part en excursion chez Lidl pour réapprovisionner le stock de pastoche. C’est peu dire que le nul semblait inespéré, c’est presque indécent de parler de victoire méritée avec une prestation aussi dégueulasse.

Les notes :

Pionnier (3/5):  Je l’ai croisé dans le tram, il lisait une biographie de Hugues Capet. Tremble Joujou.

Deplagne (2/5): Comme le cocu qui cherche à retenir sa femme dans un dernier souffle puis qui se ravise, évitant le meurtre avec préméditation en acceptant qu’un meilleur charpentier rénove l’estuaire conjugual.

Hilton (3/5): Freud en aurait fait un sujet d’étude pour sa théorie de l’instinct grégaire, même s’il a réussi à s’émanciper de la nullité ambiante par la suite. Et puis tu vois, à côté, Juninho, c’est du nougat.

Mézague (2/5): Age tendre et bite en bois.

Tiéné (3/5): Triste religion que celle qui voit l’idiot du village se muer en messie salvateur.

Marveaux (3/5) : Le seul pinpin qui a réussi à tenir son poste sans déserter dès que chantait l’appel du large.

Stambouli (3/5): Ainsi parla Zaraboura : box to box bitch.

Martin (2/5): Ah ouais donc c’est ça la solution offensive en cas de défection du petit jaja ? Eh bin ! On est pas sortis du sable hein !

Bakar (2/5):  Masochisme absolu que de ne pas se contenter d’une seule cacahuète astrale sur un côté. Allégorie de la balle dans le pied que d’aller en chercher une deuxième pour l’autre côté.

Camara (2/5):  L’étalon-or en matière de merde superflue, le tout avec une horrible pilosité faciale.

Montaño (3/5): Très très solide physiquement, usant de tous les artifices du colosse africano-inca pour déstabiliser la défense adverse. Pas de but, mais la faute à qui ? Aux deux animaniacs de la brousse qui chient dans la colle.

Entrés en jeu :

Cabella: Au bout d’une minute il change la physionomie du match. Bisous.

Mounier : Calme toi Rodriguo.

Herrera: La con de toi.

Le bisou vigneron,

Marcelin