Azincourt. La Berezina. Dien Bien Phu. La Beaujoire.

Aïoli les sapiens,

« C’était donc cela, le prix de la guerre », soupira le combattant. Il était trop vieux, il en avait trop vu, pour croire aux triomphes sans embûches. Sa sérénité puisait bien au-delà de la simple torpeur du réveil. Il le savait, que cette chambre était un passage obligé, il le savait qu’un jour il se réveillerait du fracas des combats dans cette chambre d’hôpital. Il s’en était fait des films, il se voyait fixer un ventilateur s’efforçant en vain de disperser la moiteur phocéenne, pendant que Jim Morrison psalmodiait le bout de la route. Le jour était venu et l’éclairage était blafard. Le mistral claquait aux fenêtres et, à l’extérieur, le soleil avait avait conservé sa crudité hivernale : le choc n’avait pas eu lieu il y a si longtemps. Il considéra sa jambe gauche : elle s’arrêtait désormais au pansement immaculé qui enveloppait son genou gauche. Bafé soupira à peine. « C’était donc cela, le prix de la guerre ». Fermer les yeux, voilà tout ce qu’il pouvait faire, en attendant qu’un visiteur vienne l’informer de l’issue du combat et du sort de ses camarades. Fermer les yeux, et se souvenir, se demander comment l’on avait pu en arriver là.

Il y avait l’Albatros, et sa dégaine de dégingandé. Son corps trop grand pour lui attirait de gentilles moqueries, ce respect mâtiné de taquinerie que la compagnie devait à sa mascotte. Par vent mauvais, on se vouait à lui comme à un talisman, quand ses bras jetés à la volée paraissaient amener à lui les balles adverses. Il fut l’un des premiers à tomber dans le coupe-gorge ; percé par deux fois, il continuait à mouliner dans son agonie, comme pour mieux enjoindre ses camarades à poursuivre cette bataille qu’ils n’avaient jamais débuté.

Ils étaient pourtant confiants, les grognards. Rolando le colosse, la gueule cassée, affichait sur son corps, sur son âme, les stigmates de ceux qui savent que rien n’est acquis. Rod l’éternel se sentait invincible ; les années avaient beau alourdir sa carcasse, elles nourrissaient son feu intérieur. Sa présence ici tenait du miracle, et il avait bien l’intention de le prolonger. Tonton Pat’ enfin était récemment venu compléter la triplette des cacochymes. Tous trois encadraient la jeune garde à qui ils inspiraient un profond respect. Un trop grand respect, regretta Bafé ; les adversaires n’eurent pas cette prévenance. Il fallut leur effondrement pour rappeler à tous que les figures tutélaires n’étaient que des statues de plâtre.

Il avait huit ans quand son père l’emmena visiter le temple des 47 Rônin. Calme et posé en apparence, Hiroki ne s’était jamais départi de cette fièvre romanesque qui l’avait saisi, enfant, quand il se rêvait parcourant le monde, héros sans maître en quête de gloire. A dix ans, son père lui avait offert un katana factice ; l’eût-il reçu d’Hattori Hanzo en personne qu’Hiroki ne s’en fût pas montré moins ému. Il ne s’était jamais départi de son jouet, si émoussé au fil du temps qu’il n’alarmait même plus la police des aéroports. De l’Allemagne il avait joint Marseille, où le Don Quichotte nippon continuait à confronter au monde ses rêves, offrant sa frêle constitution à l’assaut des hordes barbares pour la gloire d’un Empereur imaginaire. Il ne fallait pas non plus compter sur lui pour flairer l’embuscade.

« Ce n’est pas de la corrida. C’est de la danse », marmonna le stratège portugais. En repérage incognito chez ses ennemis, il se gardait bien d’apporter sa voix au triomphe que l’arène occitane offrait aux deux jeunes prodiges. Les hauts faits de Maxime et Morgan se répandaient jusqu’aux bords de l’Atlantique, aussi Sergio avait-il voulu les voir. Virevoltants, ils esquivaient les fauves avant de les occire d’un coup de lame si précis que la bête aussi bien que les spectateurs semblaient en mourir d’extase. Le chef de guerre réprima un rictus en entendant la foule clamer « Ils sont prêts ! ». Oui, qu’ils se disent prêts, ces jeunes insolents, qu’on les maintienne encore longtemps dans leur aveuglement. Ses taureaux à lui, Sergio, ne seraient pas consentants, et il faudrait plus que des entrechats et des coups de canif pour en venir à bout. Il jeta un coup d’œil vers ses rivaux. Il savait Rudi trop intelligent pour être totalement rassuré, mais son homologue olympien paraissait être convaincu par le talent arrogant de ses jeunes guerriers. Ces démonstrations lui semblaient-elles suffisantes pour les envoyer au front ? A côté de Rudi se tenait William le sage. Parrain des bleubites, pivot des manœuvres, il était la clé des batailles olympiennes. Sa seule présence colmatait les brèches des bataillons massiliotes, dont les chevau-légers pouvaient alors lancer leurs assauts sans crainte pour leurs arrières. Cette tactique était rodée. Tout le monde le savait. Sergio le savait. Il quitta l’arène en mûrissant son plan de bataille, dont l’enthousiasme irresponsable des Marseillais était le meilleur allié.

En arrivant à Marseille, Bafé avait tenu à s’imprégner de la culture locale. Il lui revint à l’esprit cette phrase du Château de ma Mère, qui l’avait touché aux larmes : « Une balle en plein front avait tranché sa jeune vie, et il était tombé sous la pluie sur des touffes de plantes froides dont il ne savait pas les noms. » Maxime avait tenu une demi-heure. Bafé pleura un peu moins Rémy l’insouciant, et s’en sentit coupable. Certes, le jeune fantassin passait un peu pour l’idiot du régiment, à la fois pour son élocution douteuse et son audace qui confinait parfois au suicide. Plus d’une fois on l’avait vu monter en première ligne à un contre trois, sans s’apercevoir qu’il avait conservé à son fusil la baïonnette en mousse destinée aux exercices. Il était fatal que le drame se produisît tôt ou tard.

La Commanderie était déserte. Le gardien, un Africain d’un bon quintal, attendait. C’est à quatre heures du matin qu’André-Frank arriva ; comme prévu, il avait accouru sitôt l’avion de retour posé à Marignane. Le gardien eut la délicatesse de ne prononcer aucune parole. Suivant le rituel établi avec son complice, il se contenta de lui ouvrir le portail et de lui remettre un badge d’accès. Les yeux rougis, André-Frank pénétra dans le centre d’entraînement. Les gestes étaient mécaniques : ouvrir le réduit, dévisser le détecteur d’incendie, disposer les bougies. Il mâcha les plantes de pouvoir habité d’une rage naissante, sans savoir si sa colère était tournée contre sa protectrice ou contre lui-même. Lui savait. Lui connaissait le piège. Lui aurait pu éviter le drame. Son cœur battit à tout rompre jusqu’à lui procurer l’impression d’un vacarme. Mille tambours désaccordés rythmèrent l’irruption de la déesse dans un embrasement généralisé. Pris de panique André-Frank, tenta de reculer dans le minuscule réduit ; Erzulie sauta sur lui à califourchon et colla ses seins à lui jusqu’à l’étouffer.

« Tu m’as trompée André-Frank. Tes pensées m’ont reniée malgré notre pacte, et tromper la déesse de l’amour n’apporte que le chaos.

– Mes amis n’y étaient pour rien ! hurla André-Frank en se dégageant de son étreinte, mû par le courage des condamnés. Prends-moi, mais laisse-les en dehors de tout cela !

– Je t’ai déjà pris, André-Frank. Tu m’as appelée, et tu t’es lié à moi pour toujours quand tu as pénétré mon corps. Notre étreinte a scellé un pacte, tu le sais. C’est toi qui as précipité la perte de tes amis en voulant le rompre.

– Ô, déesse ! tu m’as accordé mes désirs. Ton sort de titularisation éternelle me protège, et grâce à lui il ne se passe pas un match sans que je ne foule le terrain. Mais cette fois-ci, je ne pouvais pas continuer. En voyant la feuille de match, je savais que mon entrée ne pourrait être liée qu’à un événement tragique. Voilà pourquoi je t’ai conjurée d’épargner le jeune Maxime et, pour une fois, de me laisser au repos.

– SOMBRE INGRAT, rugit Erzulie. Qui es-tu pour attendre des dieux qu’ils exécutent tes requêtes à la carte ! Le destin de Maxime était scellé à la minute où tu m’as embrassée, et pour avoir voulu l’ignorer, tu as toi-même sombré dans le néant hier soir. La déesse se radoucit, et enlaça André-Frank. Ne remets pas en cause l’ordre des dieux. Laisse-toi aller, et repose-toi sur notre pacte. Tu seras sur le terrain quoi qu’il advienne, et j’abattrai blessures et suspensions sur ceux qui se mettront en travers de ta route. Le seul moyen d’épargner tes coéquipiers est désormais de conquérir ta place sur le terrain, afin que je n’aie pas à intervenir.

– Moi ? Meilleur que Maxime et Morgan ?

– Rien n’est impossible à qui se fait aimer d’Erzulie, conclut la déesse avant de dénuder le guerrier. André-Frank eut l’impression de s’abîmer dans une douce moiteur tandis que s’estompaient bruit et lumière.

 

Racontée à Lass le traître, cette histoire n’aurait suscité que ricanements, tant le surnaturel était étranger au mercenaire. Les seules réalités qui lui importaient étaient celles que l’on peut palper, encore que sa foi dans un tel credo s’était quelque peu affaiblie avec l’essor des moyens de paiement virtuels. Il eût cependant été impropre de le taxer de matérialisme : Lass conjuguait à l’appât du gain une propension irrationnelle à disperser la zizanie, chez tous les maîtres éphémères que sa carrière erratique l’amenait à servir. En son for intérieur, Lass le traître se donnait de l’importance à l’idée que son comportement pût, en déstabilisant l’équipe, être responsable de sa faillite dans la bataille décisive. Sur son lit d’hôpital, Bafé imaginait le monologue du mercenaire, auquel il répondit par la pensée : « Tu ne nous atteins pas, Lass. La médiocrité de ton âme nous inspire, tu es le poids dont l’on se délestera pour aller toujours plus haut. Tu es indigne de Marseille. Enculé. »

Vous m’avez appelé ?, intervint une infirmière. Emporté par ses pensées, Bafé avait semble-t-il prononcé son dernier mot à voix haute. Il la congédia avec le sourire. La journée avançait et il ne savait toujours pas ce qu’il était advenu de la guerre. Tiré de ses ruminations, il se força à imaginer une issue heureuse.

Dimitri le grand faisait après tout partie du bataillon, songea-t-il. Chevalier errant revenu fourbu de ses pérégrinations, il était de la race de ceux dont le génie peut se montrer à tout moment. Certes, pendant tout le temps qu’il passa sur le terrain avant de se faire emporter la jambe, Bafé n’avait guère aperçu de telles fulgurances. Si ses souvenirs étaient bons, il avait perdu connaissance peu après l’heure de jeu, ce qui laissait à Dimitri une bonne demi-heure pour avoir mis le champ de bataille sous sa coupe. Pourvu que ce fût le cas. Et il y avait Florian le preux, aussi, lui dont le repos annoncé avait pris fin à la vue du corps fumant de Rémy l’inconscient. Florian avait le tort, quand son souffle était court et ses cicatrices douloureuses, de porter l’assaut comme au début de la guerre. Il refusait de comprendre que les tranchées devaient parfois succéder au mouvement, et se lançait invariablement dans des offensives dont le panache masquait mal le taux de pertes. Mais le panache, après tout, n’était-il pas la seule chose qui pouvait sauver l’OM ? Ils étaient partis la fleur au fusil, sans mesurer la barbarie dont leurs rivaux allaient faire preuve. Mal équipés, mal préparés, leurs succès récents leur avaient monté la tête jusqu’à se croire les égaux des armadas parisienne ou monégasque. Pire, ils avaient fini par oublier que même les plus riches armées sont capables de percevoir le moment où les tactiques d’école n’ont plus lieu d’être. Aussi talentueuses soient-elles, elles bâtissent alors leurs succès sur la hargne et le corps-à-corps. Les guerres du football sont des guerres au long cours, et il existe une certaine noblesse à savoir y faire preuve de laideur. « Nous en étions avertis au temps où nous étions affreux, regretta Bafé. Les renforts et notre nouveau chef de guerre nous auraient-ils aveuglés ? »

Sans trop y croire, Bafé voulait néanmoins se convaincre qu’une remontée pût se produire dans les dernières minutes. On frappa à la porte. C’était Jacques-Henri le sombre. En homme de morale, il se fendit d’un sourire aussi large que possible à son guerrier qu’il savait irréprochable, mais l’électricité dont la chambre s’était instantanément emplie trahissait son courroux. Bafé n’osa se risquer à s’enquérir du sort de la bataille. Du reste, Jacques-Henri jeta sur son lit un exemplaire de L’Equipe, plié pour ne laisser apparaître qu’un encadré où la sentence saurait aux yeux : « Bafétimbi Gomis – remplacé par Bouna Sarr, 66e ». Tout était perdu.

Jacques-Henri le sombre repartit sans plus de cérémonie. Bafé avisa le long rouleau qu’il portait sous le bras, mais ne lui demanda rien. Il connaissait trop les usages olympiens pour ne pas deviner quelle affiche serait placardée le jour même sur les murs de la Commanderie.

 

 

 

 

 L’équipe

 

Le match

Le pressing constant du FC Nantes, y compris sur nos premières relances, empêche l’OM de développer son jeu. Nos pertes de balle sont immédiatement exploitées par du jeu direct créant chez nous un danger d’autant plus grand que nous faisons preuve d’une timidité inadmissible au duel. C’est ainsi que les Nantais jouent un corner à deux une main dans le slip : un mauvais contrôle de Fanni, un arrêt de Pelé et plusieurs tirs contrés plus tard, Diego Carlos finit par pousser la balle au fond (1-0, 11e). Plus tard, il résulte d’une perte de Cabella seul contre deux un boulevard côté droit. Seul et bien marqué à la réception du centre, Stepinski ne semble pas constituer un danger immédiat, mais bénéficie d’une défense-guimauve de Fanni, Rolando et Evra pour humilier les deux derniers cités et tromper Pelé d’un tir dévié (2-0, 19e).

Alors que notre milieu de terrain est broyé, Rudi Garcia admet son erreur tactique et procède à un double changement. Quelques timides occasions n’y changent rien : nous sommes plus proches d’un troisième but nantais que d’une remontée marseillaise.

A la reprise, les Canaris laissent un peu plus respirer nos joueurs, et s’en voient aussitôt sanctionnés : Payet a le temps de trouver Sakai, puis le centre du Japonais constitue enfin une passe décisive, suite à la reprise décroisée de Gomis (2-1, 49e).

Un but inespéré pour un regain de combativité ? Au contraire, nos starlettes en prennent prétexte pour croire que leur talent immense va leur offrir l’égalisation sur un plateau. Au contraire, nourris par perfusion au jus de couilles portugaises, nos adversaires nous sautent à la gorge dès l’engagement : Vainqueur subit un ocntre défavorable, Fanni est largué, Evra fait du tourisme, Zambo Anguissa arrive trop tard et j’écrirais même que Rolando est devancé par Thomasson si cela ne constituait pas un pléonasme (3-1, 50e).

Le match sombre dans le plus parfait n’importe quoi, entre des Nantais euphoriques mais qui n’ont pas pour autant acquis une quelconque qualité technique, et des Marseillais sonnés mais toujours joueurs. L’espoir renaît ainsi quand Sanson crochète son défenseur et adresse un amour de centre pour la tête décroisée de Gomis (3-2, 61e). L’espoir est de courte durée puisque, 5 minutes plus tard, Bafé se blesse sérieusement dans un choc au milieu de terrain. Bouna Sarr entre alors, mais ceci n’est qu’anecdotique tant l’hologramme de Jean-Luc Mélenchon aurait pu tout aussi bien faire l’affaire.

Les joueurs

Pelé (3/5) : Des gestes pas toujours maîtrisés et un nouveau coup-franc direct slipocide – et pourtant tiré de 30 mètres sur le côté. Ceci dit, il exécute aussi plusieurs arrêts-réflexes salvateurs.

Evra (1-/5) : #DoriaAuraitFaitMieux

Rolando (1-/5) : De la même manière que Jul, ce n’est pas parce qu’il fait de la merde en ce moment qu’il faut insulter ce bon gars sincère et sympathique. De la même manière que Jul, ce n’est pas parce que c’est un bon gars sincère et sympathique qu’il faut se priver de dire qu’il fait de la merde.

Fanni (1/5) : Les Nantais sont allés jusqu’à le presser pour forcer ses mauvaises relances. Pour admiratif que l’on puisse être de leurs efforts, ce point particulier semblait tout de même superflu.

Sakai (2+/5) : Si l’on admet que les boulevards laissés dans son dos peuvent aussi être mis sur le dos de la faillite technique et collective, Hiroki n’a toutes proportions gardées pas produit un si mauvais match, surtout en seconde période.

Vainqueur (2/5) : Comme Zambo Anguissa il y a deux semaines contre Lyon, on ne pouvait pas lui demander d’assumer seul toute la récupération et toute la relance. Mais on pouvait néanmoins lui demander un peu plus qu’à Zambo Anguissa, ceci dit.

Sanson (1+/5) : Un peu plus visible quand les Nantais commençaient à fatiguer, avec une passe décisive à la clé. Il ne s’en est pas moins fait aplatir dans la majeure partie de la rencontre.

Lopez (1-/5) : Pas de zéro étant entendu que Rudi Garcia est autant que lui responsable du fiasco. Allez, c’est comme la première blennorragie, c’est douloureux mais formateur.

Zambo Anguissa (30e, 1-/5) : Si l’on sait désormais que, bien encadré, André Frank peut s’avérer un joueur très passable, dans le contexte foutraque de l’équipe il a produit absolument n’importe quoi

Payet (1+/5) : Les 30 millions, le battage médiatique et la ferveur marseillaise n’ont pas impressionné les Nantais, qui l’ont passé à la moulinette comme tout le monde.

Cabella (1-/5) : A moins de sortir du terrain le slip sur la tête, je ne vois pas comment il aurait pu vivre pire humiliation.

Thauvin (30e, 1+/5) : Pas le plus à blâmer sur le plan de l’engagement, mais toujours une production de déchets à faire saliver la mafia calabraise.

Gomis (4+/5) : Si encore il avait été nul avant de se blesser mais non, il nous a montré qu’il était indispensable. C’est cruel, et nous allons nous apprêter à passer les deux à trois semaines à venir la tête couverte de cendres.

Sarr (66e, 1-/5) : #DoriaAuraitFaitMieux

 

L’invité zoologique : Emiliano Salamandre.

La salamandre géante de Chine est assurément l’un des animaux les plus repoussants au monde. Enorme, laid et visqueux, rappelant par certains aspects Ron Jeremy, l’animal a au moins le mérite d’annoncer la couleur : malheur aux proies naïves. Fort heureusement, l’avertissement est tellement évident que peu d’imbéciles s’aventurent dans ses terres sans y être réellement préparés.

– Les autres : J’interdis à quiconque de dénigrer le football couillu, quand il est pratiqué avec autant d’assurance.
– Les images : Cocasse.
– Le classement : A la pensée que 14 équipes nous suivent au classement, l’on se prend de vertiges devant l’insondable mystère de l’Univers.
– La page abonnement : Pour que vive l’Alterfoot cananal historique.
– Les réseaux : ton dromadaire préféré blatère sur Facebook et sur Twitter. Homerc remporte le concours zoologique.

Bises massilianales,

Blaah.

14 thoughts on “Nantes-OM (3-2), La Canebière académie se débande

    1. d’aileurs, si meet the feebles vous plait, je conseille Mongrels qui allie peluche et humour anglais … c’est esseptionnel

  1. Le pressing sur Fanni, c’était pour rappeler le bon souvenir du but de Gakpé. Les Nantais voulaient la passe foireuse en retrait. C’est tout.

  2. Merci.

    En plus d’être agréable à lire, toujours intéressant, souvent drôle, voilà maintenant que les caresses de ta plume consolent mon cœur meurtri.

    Merci pour ces louables efforts; merci pour ce temps passé pour notre plaisir, merci de me rappeler à quel point le chemin est encore long pour devenir ce que j’espérais pouvoir me convaincre d’être devenu.

  3. Allez L’OM

    les Yohann Pelé sont éternels.

    C’est sympa, on dirait le club des 5. C’est de vous ?

    Allez L’OM!

  4. « Jim Morrison psalmodiait »
    Je te tuerai pour avoir dis ça
    « Hattori Hanzo »
    Je te ressusciterai pour l’avoir mentionner .
    La conjugaison étais plus facile avec tu. Pardonnez moi tant d’audace.

  5. La Cassandre et le Grosdufion.
    il est plongé le 13 févirer 2017 par un tacle poussif dans un coma d’où il ressort vingt secondes plus tard affecté du locked-in syndrome. Le seul moyen de mouvement et d’expression qui lui reste est sa fesse gauche.

  6. Lecteur de ta prose et de celle de ton prédécesseur depuis des années, un grand merci pour cette prose.
    À l’inverse de notre olympique, tu es terriblement doué dans la défaite!!

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