Everton-MU (0-2) : La Raide et Vile Academy livre ses notes et un bilan à mi-saison.

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Champions d’Europe de rebouchage de bouteille de champagne.

Salut à tous !

La Raide et Vile academy profite d’un petit répit dans le calendrier, à défaut d’une vraie trêve, pour vous présenter un rapide bilan de cette première partie de saison (enfin du coup, comme on va le publier en retard le-dit papier, ça va s’insérer comme une académie normale et on va avoir l’air fin).

Mais avant de procéder à ces réjouissances, parlons rapidement du dernier match qui a opposé nos vaillantes prêtresses de l’enfer à Everton le 1er janvier dernier (Bonne année ! Enfin euh. On vous souhaite une année moins pire que 2017), pour le compte de la 22e journée de Premier League.


LA COMPOSITION INFERNALE.

Tiens, un 4-3-3 ? Quelqu’un aurait subitement envie de jouer au football ?


LE MATCH.

(Alors là je te laisse te débrouiller Bobby, je n’ai rien vu.)

Après une mi-temps à se casser les dents sur une défense toffee pas franchement en surrégime (il faut dire que la ferveur offensive de nos cocottes n’avait pas de quoi faire ouvrir une boîte de caviar), le constat est morose : notre domination est stérile et la récupération bafouille ponctuellement au point de laisser à nos adversaires quelques occasions de venir tordre un peu plus nos entrailles déjà bien maltraitées par les réjouissances des fêtes.

Au beau milieu de cette tambouille, un homme à la calvitie bi-goût se dresse tel un malabar, distribue passes au cordeau et transversales superbes, organise le jeu en trottinant et colle des petits coups de crampon au passage pour le bonheur des supporters des deux camps.
Wayne, tu as perdu ton statut d’ « infernal » dans la bouche méphitique de Stéphane Guy et l’âme de tes fans, mais jamais pour si peu le souvenir du seigneur au cœur rouge que tu fus ne s’estompera.

Le retour aux affaires courantes est tout de suite plus réjouissant : peu préoccupé par les hommages ou l’histoire des grands hommes, Toto Martial profite qu’il joue pour une fois dans l’axe pour allumer un méchant pétard qui casse la lucarne de Pickford (0-1, 57e).

Commence alors l’habituelle séquence de doute, de reculade et de précipitation face à des Toffees un peu agacés. Bien en peine toutefois d’emballer le match, nos hôtes nous laissent encore un peu trop approcher de leur but. Peu satisfait de la réponse collective, Lingard ne prend pas le temps de lever la tête lorsqu’il repique dans l’axe et vole la vedette à Martial en décochant une patate une nouvelle fois vouée à rester dans les mémoires des fans mancuniens (0-2, 81e).

Ne surtout pas manquer la tête de la spectatrice au bonnet rose à 2’23.


LES NOTES.

De Gea 4/5
Fort sollicité en première période, il a tenu bon pour glaner son 84e clean sheet de la saison, série en cours (si cette stat’ vous étonne, sachez qu’il n’y a rien que de la déontologie journalistique là-derrière).

Lindelöf 3/5
Pas bien spectaculaire et souvent emprunté défensivement, pour ne pas dire pire. On va prendre notre mal en patience en attendant le retour prochain de Valencia.

Jones 4/5
Ah c’est sûr, il ne gagnerait pas un 100 mètres contre la moitié des attaquants de PL. Le jour où il tombera sur un qui fasse preuve de plus d’envie que lui sur le terrain, par contre, on le verra peut-être faillir.

Rojo 3/5
Son superbe tacle sur Niasse à un moment plus qu’opportun ne sauve pas une prestation globalement médiocre ni n’élimine l’idée tenace que non, on ne veut pas de lui.

Shaw 3/5
Prestation solide, mais l’important n’est pas là. L’important c’est que depuis quelques matchs, il enchaîne les matchs, justement. En soi, c’est une nouvelle qui suffit à nous réjouir.

Matic 3/5
S’il donne des signes indubitables d’un stade de condition physique proche du « complètement cramé », ce bon Nemenja continue inlassablement à ratisser et à relancer proprement. Va quand même falloir penser à le reposer bientôt, parce qu’à ce rythme il ne devrait pas tarder à rejoindre les blessés déjà trop nombreux à l’infirmerie.

Herrera 4/5
C’est un oui. Sa grinta semble revenir peu à peu, et ce milieu à trois (ou la présence de Mata) l’a semble-t-il bonifié. Il devrait être prêt pour marquer à la culotte tous les attaquants de PL et d’Europe en deuxième partie de saison.

Pogba 4/5
Qui a dit que Pogba devait être « libéré » en retrouvant un poste plus haut, décalé à gauche « comme à la Juve » ? On a vraiment besoin qu’il soit meilleur que ce qu’il est déjà en 6 ? Bon, d’accord. Mais ça va pleurer des larmes de sang bientôt…

Mata 3/5
Dans une bonne période, il accélère le jeu et tente même des trucs un peu foufous (cette frappe sur le poteau, bon sang), c’est aussi rafraîchissant qu’un Sex on the Beach. Remplacé par Tuanzebe (92e).

Lingard 5/5
Bon, ne tortillons pas du fondement 107 ans : il a encore produit un match furieux, couronné par un nouveau but d’anthologie. Il marche littéralement sur l’eau, qui aurait pu croire qu’il deviendrait une option aussi crédible en 10 depuis que Mkhitaryan a disparu des radars ? Remplacé par Blind (87e).

Martial 4/5 
Il a eu un peu de mal à garder son poste dans l’axe, attiré qu’il est par les ailes. C’est pourtant dans la demi lune que Pogba l’a trouvé pour l’ouverture du score, signe qu’il était comme presque toujours au rendez-vous. Remplacé par Rashford (78e).

SUBS.

Rashford NN
Moins en verve ces derniers temps, il n’en continue pas moins à cavaler sans relâche après le ballon le plus anodin et à le garder de façon agaçante.

Blind NN
Quel bel homme.

Tuanzebe NN
Et on fait tourner la montre comme des petits monstres (quoi « tu parodies Patrick Sébastien, tu n’as pas honte » ? C’est Noël, bon diable !).


TU VEUX UN GROS BILAN ?

Eh bien tu n’en auras qu’un petit. Pourquoi ? Eh bien parce qu’en dépit d’un début de saison riche en émotions, il n’y a pas grand chose à en dire. Et puis mieux vaut attendre la fin de saison pour tirer les marrons du feu, ou quelque chose comme ça. Mais pour le moment, l’on peut tout de même avancer les choses suivantes :

Du point de vue tactique d’abord, rien n’a vraiment changé : on continue à jouer le bloc solide et la récupération moyenne/haute quand on est en forme, et le repli péteux devant le but quand on mène. Une stratégie résolument défensive qui est couronnée de succès puisque nos défenseurs sont loin d’être des peintres (même si le meilleur d’entre eux est blessé de longue date) et que la rigueur collective est revenue depuis avant Mourinho – suivez mon Louis Van Regaard. MU n’a perdu aucun match par plus d’un but d’écart depuis le début de saison même pas contre le Real, seule équipe à nous avoir réellement marché dessus. (J’aurais quand même tendance à dire que Chelsea et City nous ont bien piétiné aussi. Y a eu Liverpool aussi un peu, même si Salah n’a pas marqué et que du coup, Liverpool n’a pas marqué. Après beaucoup seront capable de nous expliquer que c’était stratégiquement habile et pas du tout humiliant de galérer autant dans la construction du jeu et de compter sur des longues saucisses vers Lukaku en guise de stratégie)

Ce qui a réellement changé, c’est évidemment l’apport de nouveaux joueurs correspondant aux principes du Mou : Matic au milieu est une réussite complète, même si comme on l’a dit ci-dessus, il commence à sérieusement tirer la langue à force d’enchaîner les matchs. Pareil pour Lukaku, qui malgré les critiques (la plupart infondées, mais on peut tout de même pointer un évident défaut de vitesse), figure parmi les attaquants les plus efficaces du moment et semble à même de régler le problème de profondeur que posait Ibrahimovic. De plus, la capacité du Belge à se muer en pivot de bonne qualité quand il n’arrive pas à marquer apporte beaucoup étant donné les joueurs de talent qui l’entourent.

Alors des buts de la tête sur des centres, c’est bien gentil, mais ça ne permet pas de tout réussir. On a profité d’une efficacité terrible en première partie de saison, avec une avalanche de buts aussi bien en championnat qu’en Ligue des Champions. Cela ne pouvait évidemment pas durer, mais la panne a été plus brutale que prévu durant ce mois de décembre et disons-le, après le derby perdu contre City. Beaucoup de blessés (Fellaini, Bailly, Shaw, Carrick, Pogba [et Jones en semaine paire]), de fatigue et une baisse de qualité défensive ont contribué à plonger tout ce petit monde dans le doute, alors que chacun avançait jusqu’alors avec des certitudes manifestes.

C’est aussi un peu la faute de Mourinho, pourrait-on dire, car à défaut de matchs « préparés » (ceux qu’il a l’habitude de gagner) et à force de suivre une stratégie presque exclusivement opportuniste pour marquer, on allait forcément finir par tomber sur des équipes un peu plus engagées que d’autres, un peu plus chanceuses au moment de marquer, un peu plus sûres de leur fait. C’est ce qui est arrivé à Huddersfield, même si on a bien relevé la tête ensuite. C’est surtout ce qui nous a plombé lors de ce maudit mois de décembre, seul véritable point noir de notre saison pour le moment.

Du point de vue comptable toutefois, il semblerait que l’on soit bien au-dessus des années précédentes, ce qui n’étonnera pas vu notre départ canon. Seulement comme personne ne peut l’ignorer, ceci a presque lieu en pure perte étant donné qu’une machine à gagner bazarde absolument tout sur son passage actuellement, surplombant notre deuxième place d’une grosse quinzaine de points. Autant dire que sauf accident industriel dans le camp des danseuses en bleu ciel, le titre devrait nous échapper cette année encore.

Ceci dit, cela ne signifie pas que notre saison soit terminée, loin de là (essayez de trouver une musique épique à vous mettre en fond pour lire la fin du paragraphe, genre une musique de Braveheart ou un truc du genre). Au contraire, nous voilà disposés à préparer la prochaine avec quatre mois de terrain de jeu et une Ligue des Champions à jouer à fond. Durant les matchs retour, nous recevrons Chelsea, Liverpool, Arsenal, et les terribles Huddersfield Town. C’est pas déjà un certain avantage, ça ? Il revient désormais à nos gagneuses de montrer qu’elles ont soif de victoires, en dépit du sacre annoncé du voisin détesté.

En attendant, laissons de côté les polémiques (une par jour, en ce moment) allumées par Mourinho qui font s’embraser réseaux sociaux et fans d’Arsenal, pour comme lui, nous consacrer à nos performances et espérer de meilleurs lendemains. À commencer par le recrutement ? Dure question, car comme on sait, le Mou ne veut que des joueurs de système et des monstres physiques. Et des Portugais. Surtout, il est en train de construire son équipe à son image, comme il fait partout : il y a peu d’espoirs de voir débarquer un joueur « retouche » dans le mois à venir, et à plus forte raison, il paraît exclu de recruter parmi ceux qui ont déjà joué une coupe d’Europe. Mais sait-on jamais. (En tout cas s’il vous plaît, merci de tenir Lucas Moura éloigné d’Old Trafford, on a déjà Jesse Lingard en tant que joueur sympa et maladroit)

Tablons donc plutôt sur le fait que l’équipe en place pourrait encore monter en puissance et qui sait, nous étonner durant cette deuxième partie de saison. Allez, pour conclure ce mini-bilan d’une manière encore plus arbitraire que tout ce qui a été dit ci-dessus, la rédaction de la Raide et Vile Academy vous offre son Top 5/Flop 5 du début de saison.

Top 5 :

Martial. Brillant à son poste d’ailier gauche « en faux pied », le bon Toto confirme qu’il est bien de retour après une saison mitigée. Ses partenaires le connaissent désormais et réciproquement, ce qui lui confère une plus-value collective certaine. En concurrence directe avec Marcus Rashford depuis le début de saison, il semble avoir bien assimilé la rotation implacable imposée par Mourinho, un peu mieux d’ailleurs que son concurrent anglais (ce dernier n’étant pas pour autant aux fraises comme on peut le lire ici ou là).

Pogba. Blessé pendant un long mois et demi, scruté dans les moindres détails par une presse prompte à aboyer, toujours aussi adolescent dans sa tête…on pourrait croire que ce n’est pas la saison du Français. Pourtant, son influence sur le jeu, sa puissance, son niveau technique hors du commun, font de lui une pièce indispensable du système Mourinho. Plus encore, MU semble invincible quand il est sur le pré, comme en témoigne une stat futile récente. Alors pour tous les dabs du monde, on est plus que prêts à le voir mythifier encore et encore notre numéro 6 (en attendant un 7 enfin digne de ce nom).

De Gea. Infranchissable, quasiment imbattable sur sa ligne, d’une vivacité sans commune mesure pour aller au sol puis se relever, on a bien là si ce n’est le meilleur, au moins le plus impressionnant. Chaque saison, il ne cesse de le confirmer, alors autant ne pas en rajouter et soulever plutôt un point qui fâche : un gardien de son niveau aurait-il besoin de s’illustrer aussi fréquemment derrière une défense au niveau ?

Lingard. Eu égard à sa forme récente, il aurait été injuste de laisser Jesse Lingard en dehors de ce top. Car s’il confirme cet état de forme, le monde devra finir par s’incliner devant la progression la plus spectaculaire de ces dernières années pour un jeune de l’académie dont on commençait sérieusement à se demander pourquoi il n’avait pas encore été proposé à WBA…la réponse est à tel point flamboyante que le poste de 10 semble désormais pourvu. Prends ça Mesut Özil. (J’ai relu ce paragraphe trois fois, je me suis giflé entre chaque relecture. Et pourtant, tout ce qui est écrit est vrai)

Matic. Le Serbe s’est si facilement fondu dans le collectif que sa présence paraît la plus naturelle du monde à quiconque regarde un match de United. Comme un outil, il n’y a que lorsqu’il est cassé que l’on se rend compte de sa présence. Voilà, c’est tout.

Je me permettrais, afin de faire grimper le top à 6, de placer un petit mot sur Ashley Young dont le regain de forme inattendu et les centre lasers nous ont sorti de pas mal de situations tendues (ce qui correspond à peu près à tous les matches, puisqu’on ne sait pas trop les tuer). En terme de surprise on est sur du 8 sur l’échelle Jesse Lingard. Après, faut-il se réjouir de ça ? Faut-il s’en horrifier… La question est posée (et personnellement, je suis quand même méga flippé de voir les joueurs « moyens » faire souvent la différence là où les « cracks » peinent un peu trop souvent).

Il aurait aussi pu en être : Jones. (Bon sang ça fait un top 7, du coup. Tant pis.) Oh non ce n’est pas le meilleur du monde. On pourrait même dire qu’il n’est probablement pas le meilleur en Angleterre. Mais tout ça, on s’en tape bien parce qu’à la Raide et Vile Academy, on fête dans la joie et le bloody Mary chacun de ses gros tacles, chacune de ses interventions de la tête aux airs d’apocalypse des neurones, voir même ses courses d’hippopotame dans un magasin de guitares (oui, pour lui on change même les expressions). Bref, on l’aime, on le chérit, et on se satisfait éperdument de le voir enfin enchaîner sans (trop) se blesser.

Flop 5 :

Mkhitaryan. C’est pas la joie pour l’Arménien. En écho à son excellent début de saison, ses performances ressemblent de plus en plus à celles d’un joueur incapable de s’adapter aux exigences de son équipe. Panne d’inspiration, condition physique pas top top, implication tactique suspecte, le merveilleux milieu offensif qu’il était à Dortmund semble perdu dans son maillot rouge trop grand. Toutefois Mourinho paraît décidé à lui redonner une chance cette saison, après une mise au placard prolongée. À lui de nous faire changer d’opinion.

Herrera. Plus par frustration que par réel dépit, on place l’Espagnol dans notre flop de première partie de saison. Parce que le joueur horriblement agressif qu’il était a laissé place à un pleurnichard systématiquement en retard dans ses interventions et parce que son apport offensif est passé de très correct à chaotique. Toutefois ses dernières sorties ont montré du mieux, attendons de voir.

Blind. Disparu de la circulation, dommage pour lui qui est si bel homme. Il nous semble – mais c’est là une analyse toute personnelle – qu’il soit trop subtil pour le style bourrin de Mourinho. Un départ semble inéluctable si Shaw et Young continuent à truster les places à son poste.

Lindelöf. L’adaptation est difficile pour le Suédois. D’abord pointé du doigt pour des bourdes coûteuses, il a ensuite fait preuve de fébrilité même si cela a été moins préjudiciable. Reconverti en latéral droit depuis la blessure de Valencia, il se montre parfaitement inoffensif. Ses quelques matchs en LDC ont été plus réussis que le reste.

Darmian. Complètement effacé. Ne joue plus ni à droite, ni à gauche. On sent même que Mourinho serait capable d’aller chercher un jeune à Carrington ou rappeler Fosu-Mensah de son prêt plutôt que de l’aligner si les titulaires venaient à manquer. Bref, on devrait se dire « ciao » bientôt.

 

Et si on faisait un bof 5 ? 

Mata. Il a du mal à choisir entre son métier de footballeur et ses envies de reconversion en tant qu’ambassadeur de l’ONU. Juan parle en interview de ses envies de carrière à la Ryan Giggs. Et bien il part de très très loin. En fait, spoiler, il n’aura pas le temps. 

Smalling. Attendez, on a combien de joueur sous contrat d’alternance, en fait ? 

Fellaini. C’est quand même formidable ce genre de mec. On les aime plus que de raison, on pardonne leur maladresse parce qu’ils mouillent le maillot et qu’ils mettent un ou deux buts salvateurs. Et puis ça se permet de jouer les tatillons pour signer un nouveau contrat. C’est dingue ça. 

Valencia. On l’aime. Là n’est pas la question. Mais on aimerait pouvoir écrire autre chose que « 3/5 : combatif (ou autre synonyme, on commence à être à court) » pour qualifier ses prestations qui se ressemblent et nous enfoncent dangereusement dans la routine (celle qui va nous pousser à lorgner vers Thomas Meunier).

José. C’est sévère ? peut-être. D’ailleurs son récent coup de gueule envers la direction du club qui gère le recrutement n’importe comment m’a paru particulièrement pertinent. Au moins ose-t-il s’en prendre aux mecs qui pensent plus au classement de Forbes qu’à celui de la Premier League, pour reprendre une formule que j’ai vu passer sur Twitter (et qui m’a parue fort à-propos du coup je la remets ici). Reste qu’un poil d’humilité (oui on en demande beaucoup) pourrait faire du bien de temps en temps, cher Happy One. C’est bien beau de demander à la critique de la fermer quand on écrase Tottenham 1-0, mais quand on voit parfois le peu de sérénité affichée par les joueurs et le niveau de non-jeu (j’en reviens à Chelsea, City, Liverpool) que l’on a pu montrer cette saison, on se dit qu’il y a encore du boulot pour croire en de vrais et beaux lendemains. 

 

 

Bobby Carlton (et un peu Luke Seafer).

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