Guingamp (3-2) Lorient, la Paysan Breton Académie livre ses notes

Salut les jeunes. Je sais que la Paysan Breton Académie vous manque au fond de votre être et c’est ce qui explique un retour aussi rapide. Mon absence était dû à une hospitalisation fâcheuse : une fracture qui me vaut aujourd’hui une paralysie (temporaire) de ma main principale. Littéralement. Les circonstances de l’accident restent encore aujourd’hui trouble. Surtout si je me fie à cette photo au moment des faits.

Par contre ça sera plus succinct comme papier, faudrait faire gaffe à pas me prendre pour Stephen Hawking non plus. L’accident que j’ai subi et qui m’a fait manquer le match contre l’OM n’a pas été que négatif : J’ai notamment été sous un dérivé du LSD et pendant cet état j’ai pu comprendre l’origine et le sens de la vie. Mais je ne dirais rien, ils m’ont fait promettre. J’ai aussi aperçu des images inédites du prochain Star Wars, et ben c’est vachement mieux que ce que l’on m’en avait dit.

Et puis je me branle de la main gauche, j’ai l’impression de coucher avec une autre.
Mais si j’ai tenté de me construire une troisième épaule avec mon anatomie c’est surtout pour faire de la place pour les joues humides des équipes qui trépassent en croisant la route de l’En Avant de Guingamp, équipe qui circule en pleins phares, en contre-sens du respect et sans rétroviseur intérieur. 2015 continue de la plus belle des manières pour des Guingampais qui viennent de renverser l’Olympique de Marseille (je considère que si je n’ai pas vécu un fait historique, j’ai le droit de ne pas y croire. Comme les chambres à gaz) ou Châteauroux et s’apprête à percuter le FC Loïc Féry. Sera-ce de plein fouet ou avec le cul d’un Laguna break en plein drift que la mort viendra frapper les Merlus? Pour le savoir décortiquons la composition costamoricaine :

Les Paysans

Lössl dans les bois,
Lévêque-Sorbon-Kerbrat-Jacobsen cueillir des cerises,
Giresse-Sankharé-Diallo-Pied dans mon panier neuf,
Mandanne-Beauvue elles seront toutes rouges.

Ça sera donc une mort violente pour les Merlus.

Ah non autant pour moi, il y a un petit Chapron en opposition.

Le labourage

La seule surprise est la présence de Kerbrat chez les titulaires, en lieu et place de Benjamin Angoua.

30 minutes avant le coup d’envoi, mon streaming me permet de voir les 20 dernières minutes de Barcelone. J’ai donc vu plus de match du Barça cette saison que Fernando.

Le match commence difficilement pour les Guingampais. Lorient attaque comme des morts de faim et Guingamp défend comme des morts de fatigue. La première alerte arrive au bout de 5 minutes sur un bon appel d’Autret serré de près de 900 mètres par Lévêque. Il faut un excellent Lössl pour repousser la tentative puis le second tir de Bruno. Sans dominer, Guingamp va tout de même ouvrir le score sur un appel de Beauvue dont la vitesse a provoqué 6 lumbagos dans la défense Lorientaise. Seul face a Lecomte, il croise parfaitement sa frappe. (EAG 1-0 FCL) Le score ne bouge pas jusqu’à la mi-temps malgré trois ou quatre situations chaudes repoussées par Lecomte (Tête de Beauvue – 34ème, grosse frappe de Mandanne – 45ème).
Une mi-temps marquée par beaucoup de violence chez les Guingampais dû surtout à de la maladresse qu’à une réelle volonté de faire mal.
Avant d’aller pisser j’aperçois une discussion entre Sankharé et Chapron qui devait sûrement porter sur son carton jaune. Vu les capacités intellectuelles des deux hommes mon cerveau a interprété cette discussion de la sorte :

La deuxème mi-temps démarre par une réaction Lorientaise avec deux frappes de Mesloub qui ne donnent rien. Peu après l’heure de jeu c’est Sankharé qui va éclabousser le match de sa classe. Un râteau entre Mesloub et Abdullah pendant lequel il prend le temps de coller un merlu dans la chatte de chacun.

De plus près, le geste ethnique est encore plus beau.

À la sortie de son dribble il sert parfaitement Mandanne qui colle un chapeau chinoir entre les jambes de Lecomte.

(EAG 2-0 FCL).
Le sursaut lorientais intervient dans la minute suivante avec Jeannot qui se fait bousculer par Sorbon et qui obtient le peno. (EAG 2-1 FCL).
À un quart d’heure de la fin, Toto lancé dans la surface, fait perdre son chapeau de chinois à Lautoa qui ne peut que faire faute pour stopper l’agression sexuelle. Beauvue, qui passe au CFC le lendemain se sent obligé de coller une panenka pour transformer (EAG 3-1 FCL).

À dix minutes de la fin c’est laut’ genaoueg de Chapron qui fera son numéro de vénus des carrefours en collant un rouge à Sankharé qui aurait mis trop de temps à sortir lors de son remplacement, gast mais quel mal baisé! QU’EST CE QUI T’EMPÊCHE DE STOPPER TON CHRONO TÊTE DE NOEUD?
Dans les dernières secondes c’est le malheureux Lévêque qui viendra redonner des espoirs aux Merlus en contrant un centre dans son but. (EAG 3-2 FCL) mais Guingamp tiendra bon.

Les Paysans notés

Lössl (4/5) : Sans hésitation, impérial. Il sortait toutes burnes à l’air le braquemart droit dans les yeux de Gianni Burno. L’un des rares à avoir été concerné pendant 90 minutes.

Lévêque (3/5) : Une bonne entame de match il a su se montrer présent offensivement et n’a pas été emmerdé défensivement. Un CSC anecdotique.

Sorbon (3/5) : Un roc, il a un sang froid qui fait du bien à notre défense, une bonne protection de balle aussi. C’est un peu con ce peno provoqué.

Kerbrat (3/5) : Christophe a démarré le match avec son visage de marin divorcé, dépressif et au bout du rouleau et a commencé à me faire peur avec une relance de lépreux obèse mais il s’est tout de suite ressaisi en sortant un match plein de fougue. Le bel éphèbe s’est montré rassurant avec des interventions d’une précision chirurgicale.

Jacobsen (3/5) : Sans faire de vague il a été intelligent dans les phases offensives et sérieux derrière. Il a répondu présent dans les duels.

Sankharé (4/5) : Zidanesque. Des protections de balles en marchant, des ouvertures lumineuses en baillant, il a régné dans l’entrejeu. Heureusement qu’il n’est pas assez intelligent pour se rendre compte qu’il a le potentiel pour jouer la C1. Aurait pu être gratifié d’un but sur une belle frappe où il ne manquait qu’une pointe de précision.

Diallo (3/5) : Ça a commencé avec beaucoup de violence, j’en été même arrivé à l’imaginer hurlant « NE T’APPROCHE PAS JE SUIS VIOLENT, JE N’EPROUVE PAS DE SENTIMENTS » lorsqu’il effectue une intervention. Mais il est rentré dans le rang par la suite et le carton rouge d’arriéré ne viendra pas de son fait.

Giresse (2/5) : Rattrapé par ses rhumatismes.

Pied (3/5) : Eclipsé par les bonnes performances de Mandanne et Beauvue, il aura quand même été assez adroit dans le jeu malgré une plus grande discrétion qu’à l’accoutumée.

Mandanne (4/5) : Un match de dingue, des chapos chinoirs sur chacune de ses offensives, la défense adverse n’a pas tenu la marrée. Une passe décisive à la Pirlo, un but à la Bergkamp et un peno gagné suite à un mouvement de corps à la Rivaldo. Comparaisons non exagérées.

Beauvue (4/5) : Il perce le plafond et surtout l’hymen de pas mal de défenses. Deux buts encore, une activité incessante à faire pâlir Toto. Vivement le 1er février.

les pécores

Angoua : Parfaitement rentré dans son match en peu de temps, il a été propre. Une magnifique intervention de fin de match où il a abandonné la violence pour plutôt humilier son adversaire de toute son autorité.

Angoua rentrant dans un match de football et prenant son attaquant (Ici Gianni Bruno) au marquage.

Dos Santos : Pour défendre.

Salibur : Pour gagner du temps.

Gwen Tagrenmer