Après s’être brillamment imposé en terres merluchones, les Rouges et Noirs avaient regagné la douce Piverdière pour préparer le retour de Beau-Georges Mandjeck dans sa deuxième maison. Il ne s’agissait pas tout de même du retour du fils prodigue, Le Lay n’osa jamais dire du Camerounais qu’il le considérait « comme son fils » et n’a d’ailleurs posé aucune difficulté à la vente du joueur. Il n’a pas non plus parlé publiquement de podium non plus. En fait, c’est à se demander si les Auxerrois ne font pas partie des rares peuples de la ligain susceptibles de nous envier notre président.

Non, Beau-Georges Mandjeck est arrivé chez nous avec cette crinière du lion rappelant son trait indomptable et son comportement de grand seigneur, même lorsque son propre supérieur lui planta publiquement un couteau dans le dos.

Beau-Georges Mandjeck a également arboré avec fierté une coiffure aux couleurs du club, pour montrer que son sens du devoir et son amour du club passaient bien au-delà de tout critère esthétique.

Cette apparence féline et cette autorité naturelle au sol comme dans les airs font de Beau-Georges Mandjeck, plus qu’un homme, un griffon. Animal légendaire, fidèle compagnon des Dieux, et farouche guerrier.

Beau-Georges Mandjeck accompagnant Jackie Sourget sur galette-saucisse je t’aime lors d’un concert Route de Lorient.

Beau-Georges Mandjeck allait venir avec tous ses nouveaux amis. Laurent Fournier, Dennis Oliech, Doudou Cissé, Emile Louis… Autant vous dire que tout le monde n’allait pas être à la fête pour ce match du dimanche, mais quand même pas en prime-time parce que bon, ça reste Auxerre. Cela dit, canal ayant choisi Montpellier-Caen comme grand match et ayant prolongé Pierre Ménes de 4 années supplémentaires, il est possible que plus rien ne nous étonne.

 

L’Enjeu

Nouvelle rubrique de la Breizhou Académie écrite par le professeur Roazh en personne. Dans ce cadre évolutif et concurrentiel, quelle stratégie doit guider les acteurs ?  Quelle place pour la communication, et quelle place pour l’action ? Faut-il sauver le soldat AJA? Le professeur Roazh nous éclaire.

L’énonce pèse ses mots autant que Claude pèse ses doses bien qu’il ait le bras un peu lourd, et semble nous suggérer trois idées fortes autour du thème auxerrois, ce qui n’est pas chose aisée :

  • « Faut-il ? », qui implique donc le devoir et l’obligation
  • « sauver » qui implique donc le danger, voire la mort, voire même franchement le danger de mort.
  • « soldat » qui implique donc l’idée de lutte, de combat, et donc de double danger, voire même de double mort (plus rare).

Bien sûr, le supporter rennais moyen aurait tendance à dire, en essuyant ses mains grasses à cause de la galette-saucisse qu’ « on s’en fout des autres, d’toutes façons, c’est rien que des bons à rien et ils ont qu’à se débrouiller tout seul, non mais sans blague ».

Ce serait toutefois mal cerné le modèle français puisqu’il implique une certaine solidarité, qui a trois lettres près dont une double, a la même orthographe que le mot « soldat ». Alors, coïncidence ? Il semble que non. Qui ne connaît donc pas les vertus de la camaraderie et qui s’étonnera sérieusement qu’elles soient aussi présentes dans le monde militaire ?

À ces premiers éléments de réponses, il paraît curieux que le chiffre 3 retienne autant notre attention. Et pourtant, il ne s’agit pas là non plus d’une coïncidence.

Arrivé en ligue 1 (à l’époque D1) en 1980, l’AJA est le deuxième plus vieux pensionnaire de la ligue 1, après le PSG. Rennes est pour sa part 5e, arrivé à ce niveau en 1994. Lyon et Bordeaux séparent les deux clubs. Autrement dit si Auxerre venait à rejoindre Lens, Monaco, ou Nantes dans le purgatoire de la ligue 2, Rennes prendrait alors la place de 4e plus gros squatteur du monde de la ligain. Pas un squatteur emmerdant pour les autres, certes. Du genre à jamais trop piller le frigo, encore moins l’armoire à trophées, à la limite à un peu enfumer le couloir, mais c’est à cause des saucisses qui grillent.

Malheureusement le monde merveilleux de la ligain n’est pas celui de Koh-Lanta, et les éliminés ne sont pas élus au conseil par les autres candidats. C’est le foot, et les Dieux qui le dirigent, qui seuls décident. Et c’est bien là tout le problème.

Car si Rennes venait à se retrouver 4e plus vieux pensionnaire de la ligain, le pire est alors à redouter si l’on en croit la footballogie. Deux hypothèses en conséquence :

  • Rennes ne pouvant atteindre sérieusement un podium, cela signifie que le club sera le prochain des 4 sur la killing list de l’Ange de la mort « Relégation ».
  • Si jamais Rennes parvenait toutefois à y accéder, la situation serait « affreuse » selon le théorème de Geoffroy Garétier, créateur et unique disciple de la science footballogue. Il faudrait probablement y voir en conséquence les prémisses de l’Armaggeddon footballistique qui marquerait la fin de la ligain. Ajouté bien sûr, au fait que cela ferait très mauvais genre.

Bien sûr, la descente d’Auxerre n’implique pas l’année suivante une descente de Rennes ou d’un autre de ces dinosaures de la ligain.
Bien sûr aussi, une descente en ligue 2 ne serait pas la première que Rennes connaîtrait. Et on a vu de récents exemples de clubs y prendre leur marques avant de titiller les sommets parisiens du monde de la ligain.
Bien sûr enfin, cette démonstration ne peut exclure la forte probabilité que la footballogie soit une très grosse connerie qui ne méritait même pas sa place dans cette académie.

Mais en druide avisé, le bénéfice du doute doit profiter à l’inaction. Dans ces conditions, il apparaît qu’une victoire dimanche serait en fait une inquiétante défaite à moyen terme. Ajouté bien sûr au fait que ça pourrait rendre triste Beau-Georges d’être lanterne rouge plutôt que vessie noire. Et qu’avec 3 points supplémentaires, les bouchers rennais ne seraient plus qu’à un point des gentils Lillois, promettant alors des sommeils agités pour la confrérie des journalistes objectifs et esthètes footballistiques de la Ligain.

 

Konpozision
Mevlut (avec un u comme dans muscle) va mieux et sera donc aligné à la pointe de l’attaque.
Kembo récupère sa place sur l’aile droite, Totorugo sur le côté gauche du banc. Féret et Pitroipa sont toujours indispensables.
Au milieu l’axe M’Vila-Pajot se confirme. La place de Tettey en réserve aussi, mais on ne voit toujours pas quoi en dire.
En défense, Captain Kader paye le retour de Jean-Mamelle ce qui a tendance à montrer que Totonetti a de vraies balloches, et Boye est préféré à Apam, ce qui a tendance à montrer que Totonetti a tellement de grosses balloches qu’il aime prendre des risques.

En face, 6-3-1 classique mode Pabô Correa avec le retour d’Alain Traoré en attaquant de soutien, et la titularisation de l’improbable Dennis Oliech en pointe.

 

Ar Matc’h
Se remettant difficilement de longues et chaleureuses retrouvailles avec un confrère druide reconverti marabout, Roazh Takouer émergea péniblement sur les coups de 14h30 du matin et prit la décision de profiter de cette matinée avant de voir le match en streaming comme à la maison. Et d’ailleurs ça tombe bien puisque c’est la maison. Un saut à l’épicerie, et c’est parti. Le coup d’envoi est donné par les amandes fumées.

Personne ne le sait encore mais la première action rennaise est presque symptomatique : récupération de M’Vila qui profite d’un Traoré qui en fait trop, transmission à Pitroipa qui veut dribbler toute la défense auxerroise et qui y parvient presque avant de talonner pour Erding, malencontreusement horsjeu(.net).
5 minute 30, Olivier Rouyer exige beaucoup plus de mouvements de la part de Rennes.
8 minute 30, Kembo tente un centre. Trop profond. L’ailier droit commence à se demander s’il n’aurait pas plutôt dû tirer.
10e minute de jeu, Oliech ouvre le score. C’est un nouveau match qui commence. Un ballon pourri balancé par un Auxerrois n’est pas intercepté par Boye, Oliech fonce vers la balle et frappe sans se poser de questions. En même temps, vous imaginez les questions que peut se poser Oliech ? A la question « quelle est la couleur du cheval blanc d’Henry IV? », Dennis répondrait probablement « tout droit ». Donc autant dire qu’il profite plus de cette offrande de Boye que Roazh Takouer d’un coup gratuit. Il cadre sa frappe, « frappe » à tous les sens du terme » et boum. 1/0 pour l’AJA.

Dans un premier temps, Rennes se doit donc d’aller chercher l’égalisation. L’équipe apparaît très rapidement décidée, et au terme d’un beau mouvement entre Kembo et Féret, Erding est servi en retrait mais glisse au moment d’armer. Le ballon passe légèrement au-dessus. Tout le monde ne peut avoir la même réussite que Valbuenain
Arrive peu après la première action controverse du match acte 1. Pitroipa profite d’un bon service de Féret pour pitroipater Hengbart qui répond d’un tirage de maillot dans la surface. Corner donc…
Kembo conclut le premier quart du match en éliminant un Auxerrois d’un double contact avant d’enrouler son plat du pied. Pas suffisamment toutefois pour empêcher Sorin d’aller à la parade.
A la 30e minute, semelle de Mandjeck sur Danzé devenu « obstruction » dans le monde d’Olivier Rouyer. Dans le doute, on va dire que c’est une obstruction de la semelle. Quoi qu’il en soit Beau-Georges est averti.
Les consignes d’Anto redoublent « balancez pas les gars ». Kembo perd la balle à moins de 3 km de son propre but et fait faute sur Mandjeck pour récupérer la balle. Olivier Rouyer réclame à un carton jaune pour anti-jeu à l’arbitre qui ne l’écoute pas, puisqu’il a la chance de ne justement pas l’entendre.
41e : but d’Erding, horsjeu.net de 2 met’ sur une déviation de Féret. David réussit à placer un compliment au public rennais sur le fait qu’il soit venu en nombre alors qu’il fait beau, qu’on est dimanche après-midi et que beaucoup de gens ont rejoint les cotes. C’est sûr que les plages de Bretagne au mois de mars, si avec ça tu fais pas rêver de la minette, je ne sais pas ce qu’il leur faut.
42e : but de Boye, qui environ 5m horsjeu(.net) dévie une frappe d’Erding et prend à contre-pied le gardien auxerrois. Malheureusement, même Olivier Rouyer a vu le horsjeu(.net) qui est donc signalé.
L’arbitre annonce 4 minutes de temps supplémentaires. Rémi Garde ne pourrait pas entraîner Rennes, ni même Auxerre, c’est sûr. Carton jaune pour Sidibé qui nous échappe un peu à cause de la triste réalisation du mec de canal. On entend juste que ça tue Thierry David, malheureusement au sens figuré, Olivier Rouyer en profite pour donner une leçon à l’arbitre, qui, heureusement au sens propre, ne l’entend toujours pas. Ça chauffe sur le terrain, Laurent Fournier s’interroge auprès du 4e arbitre. Le dernier corner auxerrois ne donne rien, le dernier corner rennais de l’ultime seconde manque de peu le but et la pause est bien méritée pour tout le monde, sauf les deux zgegs au micro. Roazh Takouer en profite pour aller couper un peu de chorizo histoire d’accompagner un peu la 8.6

Fautrel, l’arbitre demande à Fournier d’aller le voir pour lui demander de rester calme. Notre soi-disant grosse pleureuse qu’est Antonetti n’a pas été souvent convoqué par des arbitres cette saison. On dit ça, on dit rien. À part que les légendes perdurent.

Il ne fallait pas partir poser une terrine à la pause car au bout de quelque secondes, Erding dévie pour Pitroipa parti en profondeur plein axe, mais l’élu des Dieux d’un plat du pied sécurité teste surtout la solidité du poteau de ‘William’ Sorin, sauce carbonara pour cul bordé de nouilles.
51e, Olivier Rouyer ose prononcer un compliment pour Rennes en saluant leur repli défensif sur l’une des rares tentatives de contre auxerroises. Il en semble d’ailleurs presque dépité.
52e : encore Pitroipa en profondeur servi par Erding, qui manque de prendre à contre-pied Sorin, mais ça finit en 6m. Rouyer se plaint de son manque de technique….C’est une blague ? A peine le temps de reprendre ses esprits que Mevlut marque un nouveau but de 3m horsjeu(.net).
Rennes n’abdique toujours pas et M’Vila tente à son tour sa chance en frappant à 25m sans grande conviction. Ça passe au-dessus, mais ce n’est pas un signe de résignation collective.
Dix minutes plus tard d’ailleurs, Rennes est enfin récompensé pour son insistance : Brahimi va au soutien de Pitroipa, repique plein axe, feinte la frappe, continue sa course, et tire hors de portée de Sorin. Egalisation « moindre mal »

Les compteurs étant remis à zéro, on espérait voir Rennes poursuivre sur sa lancée et aller chercher une victoire. Ce ne sera pas vraiment le cas, l’équipe semble plutôt souffler, satisfaite d’avoir limité la casse et peut-être même heureuse d’avoir presque vaincu la lose, incarnée en ce jour en Dennis Oliech, ex-Nantais, comme un saint bol de cidre de pays de la Loire.
Il s’en faut pourtant de peu pour que la lose se remanifeste cruellement. Un contre moisi, Oliech lancé en pleine course devançant Jean-Mamelle, retour de John Boye qui se jette dans les pieds du Kenyan encore plus rapidement que Jean-Luc Delarue sur un sachet de poudre à son retour de désintox. L’arbitre ne bronche pas, Laurent Fournier crie au scandale comme un putois et Totonetti lui offre gentiment un paquet de mouchoirs. C’était l’instant comique pour conclure cette partie. Rennes tente encore quelques trucs timidement, ne voulant surtout pas s’exposer de nouveau à un contre assassin.

Toutefois, il y a beaucoup de choses positives à tirer de ce match. L’obstination des Rennais à vouloir égaliser confirme que mentalement, le groupe est là, bien présent. Dans le jeu, on se réjouira aussi du nombre d’occasions obtenues malgré la volonté auxerroise de reconstruire le mur de l’Atlantique. À Rennes… Faut être con quand même.

 

Les bons gars du Stade

Costil 3/5 : On a failli pas le noter. Mais quelques bonnes interventions et une relance dégueue dans les arrêts de jeu nous ont bien signifié que c’est quand même mieux de l’avoir que Fabien Debec par exemple. A sinon été sacré par les Dames « Joueur le plus sexy de l’effectif ». Pour rappel, ce titre avait été remporté par Carlos Bocanegra et Sylvain Marveaux. Gageons que ça ne lui porte pas la poisse.

Danzé 3/5 : Capitaine Armoricain a passé soirée une tranquille sur le plan défensif. Fort de son brassard, il est intervenu avec plus d’autorités sur Sidibé que sur Monnet-Paquet la semaine dernière. Il s’est même permis un enchaînement dribbles-frappe qu’il n’avait jamais osé tenter sauf peut-être une fois, à l’entraînement.

Kana-Biyik 3/5 : Avait à peine dû toucher le ballon avant qu’Oliech n’ouvre la marque. Deuxième effet kiss-cool AJA,il se prend un jaune alors qu’il n’est pas vraiment fautif et que ça le prive du coup de son quart de finale de coupe de France à Valenciennes. D’ailleurs Roazh Takouer sera bien du déplacement. Une belle montée, mais une seule. Et s’est fait passer par Roy « The Legend » Contout, preuve qu’il n’était pas à 100% peut-être ?

Boye 2/5 : Défend courageusement mais à l’arrache. Et vu qu’il multiplie les interventions limites, on va se manger un pénalty d’ici 3 journées maximum à cause de lui s’il continue à jouer. Surtout que canal aime bien insister sur ces faits de jeu au point que ce soit la seule chose que Fierrot le prout ait retenu du match. A sinon marqué un but, mais il n’a pas vraiment fait exprès et il était horsjeu(.net).

KTC 3/5 : Peut-être un peu fautif sur le but où il n’ose charger Oliech par crainte de sanctions administratives ou de représailles oliechiennes. La question se pose. Sinon, ce fut une assez bonne prestation avec bon nombre d’appels côté gauche, même si ses partenaires l’ont souvent ignoré. Heureusement, le petit Kévin n’est pas rancunier, les Costarmoricains sont au-dessus de ça. A semblé sinon un des joueurs les plus motivés pour aller chercher la victoire.

Pajot 3/5 : Il a beaucoup taclé et presque toujours proprement. Il obtient en plus pas mal de fautes et recommence même à cadrer ses tirs. On peut donc en déduire qu’il joue mieux qu’il ne s’habille, et franchement, c’est tant mieux. https://p.twimg.com/AnyHveSCIAA7WcA.jpg

M’Vila 3/5 : Plus de 130 ballons touchés, plus de 100 passes réussies, maître-maçon sur les coups-francs obtenus par Rennes… Tout ça, c’est très bien, mais ça ne le rend toujours pas plus décisif. Pas facile de trouver des intervalles dans la muraille auxerroise toutefois.

Kembo 2/5 : Mérite un -1 pour avoir gâché tous les coups de pied arrêtés qu’il a tirés. Et vu la finesse du jeu pratiqué par Auxerre, y’en a eu quelques uns. Sinon, très très actif, on l’a senti déterminé à marquer. Un peu trop peut-être, mais on n’est pas sûr qu’il soit capable de jouer simple le bougre. Mention spéciale « Prends un peu moins de café Jiji » pour son embrouille avec Sidibé.

Féret 2/5 : A essayé 15 minutes, mais le match ne l’ a pas plus inspiré alors il n’a pas insisté. Sorti au final à la 55e. Mention spécial « puisque ça marche parfois… » pour sa feinte de laisser passer le ballon, bien que ce soit logiquement moins efficace quand on est encerclé par 4 blancs.

Pitroipa 4/5 : Omniprésent au point de gagner un duel aérien face à Hengbart dans la surface de réparation, pas vraiment récompensé de ses efforts que ce soit par l’arbitre ou par les Dieux du football qui préfèrent voir son duel mourir sur le poteau. Vu qu’il semble inventer des dribbles en permanence, on en a conclu qu’il doit facile avoir 6/5 en vivacité-astuce. En plus de ça, le gars est solide, se relevant après chaque coup qu’il prend bien rapidement qu’Olivia Del Rio. Les Dieux du foot ne sont pour une fois pas foutus de notre gueule en nous l’envoyant.

Erding 3/5 : Bravo à Mevlut pour son premier doublé de la saison. Les râleurs pesteront en rappelant qu’il était à chaque fois horsjeu(.net), ce qui n’était pas évident avec un bloc adverse aussi bas. La breizhou déplorera plutôt sa glissade-vendange sur le bon centre en retrait de Kembo qui avait été très bien lancé par Féret. A donné l’impression d’être l’autre joueur rennais décidé à prendre les 3 points après l’égalisation.

 

Les entrées en jeu

Brahimi – 55e pour Féret- 4/5 : Est rentré pour égaliser. C’est tout ce qu’on lui demandait, et c’est à peu près tout ce qu’il a fait.

Montano – 65e pour Kembo – 2/5 : Entré sans grande conviction au poste d’ailier de droit. Ça c’est vu notamment sur ses deux frappes très moyennes, voire dégueues. En soit, son entrée n’était pourtant pas une mauvaise idée.

Doumbia – 84e pour Pajot – 3/5 : Entré pour apporter de l’impact physique jusqu’à la surface de réparation, ce qu’il a fait mais au moment où Rennes avait moins envie de marquer.

 

Les autres apparitions

Beau-Georges 3/5 : Il est redevenu milieu défensif moyen et il a une coupe de cheveux normale. C’est à peine si un carton jaune permet de le reconnaître.

Doudou Cissé 2/5 : Il a toujours l’air sympa, et c’est peut-être la barbe qui le change autant, mais il faut se forcer pas mal pour reconnaître le joueur qui est passé chez nous il y a 12 ans. Pas mal de fautes et un carton jaune quand même.

Dennis Oliech 2/5 : Ressemble de plus en plus à un footballeur sans y ressembler vraiment quand même. Mention spéciale « super neuneu » pour ses fautes sur défenseurs entre « la faute » de Boye et sa sortie.

Le Totonetti show 4/5 : Fort du succès de The Artist, l’ami Toto se lance dans l’humour muet avec talent. Bien sûr ceux qui le détestaient déjà ont trouvé une raison supplémentaire de lui en vouloir personnellement. Par exemple, certains en sont venus à le traiter de « plaie du football ». Mais ils n’ont pas précisé si les plaies comme les piqûres de méduse se soignaient à coups de golden showers. Roazh Takouer préconise plutôt le whisky.

La victoire en volley 5/5 : En soit, la Breizhou s’en carre complet de ce sport et Roazh Takouer a toujours trouvé Jeanne vachement moins sexy que Gabriella Sabatini par exemple. Mais c’est bien que Rennes gagne des coupes de France, même en volley.

La qualif’ en Gambard’ 5/5 : ça par contre, c’est très important. Rennes est en ¼ après avoir obtenu la qualification aux tirs aux buts au Mans.

 

Bonus Footballogie

Pour ceux que la footballogie a intrigué, voici quelques compléments d’information, servis par Geoffroy Garétier en personne sur twitter au cours d’une discussion plus ou moins cordiale avec Roazh Takouer. 

Le parcours rennais en UEFA a bien entendu été évoqué. Le professeur Garétier a annoncé ainsi que Rennes n’avait toujours pas gagné le moindre match. Roazh Takouer lui a rappelé que le Stade y avait remporté ses 4 premiers. Réponse du footballogue :
« 4 de tours préliminaires, ceux qui comptent pour moitié à l’indice UEFA et rien dans un cursus. Néant ontologique donc. »
La footballogie est donc une science qui permet un intense dépassement de la vérité mathématique puisque l’on y apprend que 4x(1/2) = 0. Il fallait y penser.

Mais la footballogie va même plus loin que la footballogie elle-même, c’est là où c’est une science qui surpasse toutes les autres :
« Meilleures défenses de #L1 avec 0,889 bpm (24/27), #Brest, #TFC sont 26e au Top12 de l’indice UEFA. »
« Meilleure défense de #L1: 1,926 bpm (50/27) #Montpellier est 26e du Top12 des ligues nationales indice #UEFA. 1er: #Real 3,385 »

Il est vrai que cela peut paraître trop compliqué aux yeux du néophite.  Et nous conclurons sur cette nouvelle révélation mathématique découverte par le professeur Garétier ce week-end : « Dans le Top6, ils sont 10 ».

 

Roazh Takouer vous offre aussi les images.

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Roazh Takouer est sinon sur twitter, où il clashe la footballogie et fait atteindre à Christian Ollivier un point staline. Il est aussi  sur facebook mais il ne fait pas grand chose d’autres que liker les blagues de son collègue Mèch Tuyot à qui il fait un gros bisou.

Roazh Takouer

3 thoughts on “La Breizhou Académie note Rennes-Auxerre

  1. Rien à ajouter si ce n’est un merci pour l’Acad’!

    Et puis le match à ne pas louper, c’est celui contre le onze de la croix jaune dimanche prochain…

  2. Merci à vous.

    Oui, dimanche, le fameux cauchemarico de la ligain va avoir lieu. Pierre Ménes ne le regardera sûrement pas, mais ça ne l’empêchera pas d’avoir un avis sur ce match.
    De mon côté, les Rennes-Toulouse sont généralement de très bons souvenirs contrairement aux Toulouse-Rennes.

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