Team USA academy revient sur USA-Portugal et vous présente USA-Allemagne

Intro :

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Hello bwo. Tu nous remets, c’est nous, l’Amérique mec. Le pays qui a un nom de continent man. Vous, votre continent, c’est le nom d’un Mauvais groupe de rock, nous c’est notre pays. Logiquement, rien que ça devrait suffire pour rappeler ce qui s’est passé contre le Portugal.

Mais comme mon lectorat n’est pas seulement la plus grande nation du monde, mais également un pays où 99% des habitants ne savent pas où se trouve ce putain de Portugal sur une carte, il convient de faire un bref retour sur ce match entre nos boys et les préposés à la construction de l’hôtel dans lequel nos Boys résident.

Évidemment, on a encore entendu un peu partout des conneries sur le fait que Cristiano Ronaldo, qui me fait un peu penser à Zac Efron, mais bon on a les stars nationales qu’on mérite…, allait forcément se réveiller, lui le meilleur joueur du monde, lui l’esthète, l’éphèbe, l’athlète, et que le pays de la morue allait marcher sur nous comme nous sur la Lune.
Évidemment, on allait sauter de ce groupe de la mort et évidemment votre serviteur allait devoir arrêter d’écrire des articles pour pouvoir enfin profiter de la World Cup.
Mais en fait non.

Nos boys ont littéralement bouffés les Portugais en seconde période et ne doivent ce match nul qu’à une erreur d’inattention sur le seul centre réussi de Ronaldo du match et un putain de but gag.

Sur le pré, Jürgen avait repris la même équipe que contre le Ghana, seul Altidore, déjà en vacances, est remplacé par Zusi.

En face, un immense melon sur le côté, 2 punks à chien au milieu, un clodo derrière, 3 maçons et 4 ballerines, le tout coaché par un mec à moustache.  Sans doute le chef du chantier.

Le game :

Je note : se foutre de la gueule des Ghanéens parce qu’ils ont un pris un but au bout de 30 secondes impliquera qu’on prenne un but à la con d’emblée au match suivant. OK. Je découvre la règle.
5e minute : centre dans la boîte d’un des punks, Cameron déchoule son dégagement, ça retombe sur Nani à 3m du but. Howard se couche comme une vulgaire pute de Tijuana, Goal. Putain, par Nani… 0-1

Néanmoins, les boys ne paniquent pas, Jürgen replace son monde, Beckermann prend la main sur le milieu et on sort la tête de l’eau pour rapidement poser le pied sur le ballon.
Après une frappe de Johnson, la 1e occasion franche vient sur un coup-franc de Dempsey qui frôle la barre de Beto. S’ensuivra une déferlante sur le but de Beto : frappe de Dempsey (17e), lob de Dempsey (18e), frappe de loin de Bradley (24e et 28e) de Zusi, de Jones.
Au final, seul Howard n’a pas tenté sa chance, mais il ne chôme pas autant : Après avoir stoppé une frappe de Ronaldo, il maintient le Team dans le match en nous sortant in extremis une reprise d’Eder, suite à une frappe de Nani ayant fini sur le poteau.

La mi-temps est sifflé et on le sait tous : les Portugais ne tiendront pas.

A la reprise, si le Portugal reprend un peu de poil de la bête, (non pas Veloso), ce sont bien les Yankees qui ont l’occasion de revenir.
Johnson déboule sur la droite, passe Beto et redresse pour Bradley. C’est sauvé par Costa sur la ligne.

L’occasion suivante sera la bonne. A une frappe moisie de Ronaldo qui finit en tribune, Jones réplique par un enroulé aux 20m qui finit petit filet opposé. 1-1, 64e. Ça fait un peu moins les malins dans les chantiers.

Si Howard doit à nouveau s’employer sur une frappe de Meireles, le rythme baisse un peu et le match se hache. Entre les multiples changements, les simulations portugaises pour obtenir des fautes, des coup-francs ou pénalties, il ne se passe plus grand chose.

81e : Les boys font se taire tout un pays : Jones lance Yedlin (rentré pour Bedoya) sur la droite. Centre pour Bradley dont la frappe est contré, Zusi récupère et envoie une merveille de caviar pour Dempsey qui n’a plus qu’à la toucher. De la poitrine, comme un beau gosse. 2-1, 82e.

Les Portugais se jettent n’importe comment aux avants-postes mais ils galèrent à ouvrir de vraies brèches et toutes leurs actions finissent sur une frappe plus ou moins dangereuse de Ronaldo. Sur le seul ballon qu’il ne vendange pas, l’homme au melon envoie un centre millimétré pour Varela. Johnson est pris dans le dos, Howard est hors du coup. 2-2, 95e.

C’est dur pour les boys qui auraient du l’emporter. Mais il faut se dire que si on devait prendre un pion dans l’ extra-time, autant que ce soit en poule.

Les boys :

Howard  : 3.
Pas génial sur le 1e but, il a été plus efficace sur le reste du match, avec ce qu’il faut de chance (poteau de Nani) pour tenir le score. En vain.

Beasley: 4.
Il a bouffé Eder, ce qui j’avoue n’est pas si compliqué, et souvent amené le danger devant. Solide derrière, il confirme son match d’ouverture.

Besler: 3.
Rustre, comme un mec qui joue à Kansas City, mais efficace comme un Américain.

Cameron: 2.
Une relance ratée, un but : dur début de match. Le reste fut bien plus solide.

Johnson: 5.
Man of the match, easy

Jones: 5.
Gros match du mec d’Hoffenheim, bien aidé par un Ronaldo qui n’a jamais tenté de défendre un minimum. Il a multiplié les déboulés, les centres et les retours en défense.

Beckermann : 4.
A régné au milieu avec Jones et enchaîné un 2nd excellent match. Quelques amabilités avec son nouveau pote Meireles, mais on ne peut pas lui en vouloir.

Zusi: 4.
Annoncé comme titulaire en débarquant au Brésil, il bénéficie de la blessure d’Altidore. Et on ne perd pas au change.

Bradley : 4.
Le métronome de l’équipe a dicté le tempo. Quelques frappes en début de match, et un ouverture toutes les 5 minutes. Métronome on te dit.

Bedoya: 2.
Pour le nombre de fois où je l’ai vu sur le terrain.

Dempsey: 4.
Le mec s’appelle Clint et aura marqué 2 buts en 2 matches.
Cristiano qui?

On se retrouve pour le dernier match du groupe de la mort contre l’Allemagne. Il reste 2 jours à Klinsmann pour se mettre d’accord avec Löw sur le score. 1-1 ou 2-2, les avis divergent encore.

Louis Seven. @R_Direktor