RC Lens – FC Metz (1-0) : La Metz Que Un Club Académie en met partout

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Mâtin ! quel final !

« Ils ne savaient pas que c’était pas tout à fait impossible, alors ils ont fait n’importe quoi et ils ont réussi. » Un supporter messin anonyme et alcoolisé, analysant l’ultime match grenat.

Au début il n’y avait rien. Plus il y a eu le football. Avec lui, ses espoirs déchus, ses rêves inavoués, ses gloires émérites, ses cris, ses larmes, un Thibault Bourgeois, ses improbabilités, ses joies, ses délivrances. Ce weekend, le rideau est tombé sur cette nouvelle saison de Ligue 2. Et cette fois encore, le spectacle s’est terminé sur un dernier acte d’une intensité côtoyant l’Apocalypse. Le temps d’une soirée entremêlant hauts le cœur, érections, encéphalites et slips sales, le palpitant du peuple élu a connu en un seul match plus de hauts et de bas que la carrière entière d’Amido Baldé.

Mais ils l’ont fait. Nous sommes de retour, encore. Récit nichonné. C’est jour de fête.

Humeur Mosellane du moment.

Nous étions restés sur une déterminante victoire 2-0 face à l’Etoile Rouge de Saint-Ouen, dans une rencontre gagnée à gros renfort d’attaquant noir, Bekamenga se signant d’un nouveau doublé, tel un Zorro sénégalais.

36e journée. La finale suivante devait alors se dérouler en terres bourguignonnes. Le Metz Que Un Club, ayant le destin et son braquemart entre ses mains, partait défier un fier deuxième déjà promis à la Ligue 1. Les badauds racontent qu’ils n’ont pas vu tel maraudage depuis l’invasion de la Pologne en 39. Nuls récompensés de leurs efforts et plombés par leurs errements défensifs, les bas Dijonnais ressortaient du combat la culotte pleine, avec les doublés du Génie Ngbakoto et du Petit Prince de la Savane Habib Diallo, pour 4 tirs cadrés, 4 buts. Dijon 0-4 Metz.

Dijon – Metz, allégorie.

37e journée. Avec Le Havre toujours dans le rétroviseur, le faux pas pour cette avant-dernière sortie n’était pas une solution envisageable. Un nouvel obstacle au nom de Tours, club aussi chiant à placer sur la carte de France qu’à jouer. Les petits potes du cancérigène Laurent Agouazi, déterminés à nous casser la raie, ouvriront le score par l’intermédiaire  de Khaoui. Ce à quoi répondront les deux hommes providentiels du Meilleur Club du Monde et de Lorraine, El Guido Magnifico Milan en première période et Génie Ngbakoto encore, en seconde. Metz 2-1 Tours.

« Un pour Guido, un pour Yéni. »

7e lors de la 30e journée et très loin des promesses utopiques de remontée immédiate, le Metz Que Un Club s’est idéalement repositionné sur le podium et a tenu son rang, avec la grâce et la délicatesse d’une mammographie sur Scarlett Johansson. Avec l’alignement de Mercure en Jupiter et à la faveur de concurrents directs qui s’enlisent dans leurs étrons, Hinschberger a mené son troupeau aux portes du Valhalla. Seul sépare le peuple élu du septième ciel son ennemi historique, le whisky de son Paul Gascoigne, la kryptonite de son Superman, le Materazzi de son Zidane, la capote percée de son rapport alcoolisé : Le Racing Club de Lens.

RC Lens – FC Metz : Metz Que Un scénario de fin du monde

Le contexte : 3e avec 3 points d’avance et une différence positive de +6 face au poursuivant Havrais, il n’y a plus qu’un point à prendre pour s’assurer de forniquer la Reine du bal. Une aubaine compte-tenu de la forme des deux équipes, Bernard Sauron et sa bande étant sur 4 victoires consécutives et les chômeurs restants sur 3 revers d’affilé. Si les Nouveaux-Austrasiens venaient pourtant à choir, il faudrait compter sur une valise pleine du Havre face à Bourg-en-Bresse pour voir filer la montée. Scénario impossible vous dites ? Pas sûr…

Pour ce final haletant, le Hinsch’ choisit de reconduire son XI vainqueur des Tourangeaux. Pour le meilleur, et surtout pour le pire. Les Grenats s’engagent dans ce dernier combat avec la douce innocence d’un chaton tentant d’apaiser le conflit Israelo-Palestinien.

2′ : Bekamenga se rappelle aux bons souvenirs Lensois et découpe allègrement un opposant. Le public consanguin lui rappellera durant tout le match que sa génitrice vit de relations sexuelles tarifées.

5′ : Le Havre ouvre le score face à Bourg-la-Bresse.

6′ : Les Sans et Hors prennent le dessus et viennent tancer Dieu-dillon. Sans danger.

9′ : Nomenjanahara-kiri, fort d’une pointe de vitesse surclassant l’arthrose de Rivierez et d’un nom à ne pas collaborer avec les Allemands, vient glisser la gonfle sous le gracieux fessier du porter Messin et laisse augurer une sale soirée pour tous les slips Grenat. 1-0.

16′ : Faible réveil des Lorrains, avec une tête de Bekamenga sur corner, qui viendra seulement inquiéter un supporter en tribune.

19′ : Une frappe d’Autret vient trouver le poteau d’un Didillon aussi circonspect qu’un épileptique devant un feu d’artifice. L’apnée anale est de rigueur pour le peuple élu.

28′ : La défense mosellane est moins sereine qu’un milieu défensif sénégalais qui interromprait par surprise une réunion du Klu Klux Klan.

38′ : Le Havre mène 2-0.

43′ : Nouvelle grosse frappe Lensoise, au-dessus. La traversée du Mordor s’apparente à un doigt mouillé dans l’oreille en comparaison de ce qu’on est en train de vivre.

44′ : Le Havre 3-0 Bourg-la-Bresse. Les Burgiens jouent à 10 après une expulsion.

45′ : La mi-temps intervient après un coup franc bien placé de Yéni, qui passe de peu à côté. On dénombre alors 49 slips sales, 17 supporters sous respiration artifessielle et 3 arrêts cardiaques. Kévin Fucking Lejeune remplace Bekamenga pour le début de la seconde manche.

49′ : Le siège reprend sur le but messin. Les sodomites venus du Nord semblent déterminés à pourrir le Metz Que Un Club jusqu’à la fin des temps.

56′ : The Douks remplace Nuno IIIe Reich. ON NE VERRA PLUS NUNO REIS SUR UN TERRAIN DE FOOTBALL CETTE SAISON !

62′ : Double intervention salvatrice du petit Ivan Balliu le terrible, qui sauve la vie de plusieurs millions de personnes alors que Didillon était battu.

67′ : Le Havre en est à 4-0. Les comptes bancaires de Bourg-la-Bresse sont crédités de sept zéros supplémentaires. Foutu pour foutu, Kaboré remplace Candeias.

75′ : Un beau contre Messin aboutit à un contrôle raté de Yéni dans la surface des locaux. L’encéphalogramme grenat fait le Space Mountain.

80′ : Cyprien, Youtubeur footballeur, rajoute une strate de diarrhée dans les culottes adverses après deux tentatives infructueuses.

82′ : 5e but Havrais. A ce moment précis, Metz et Le Havre sont à égalité parfaite de points et de goal-average. Nous ne devons notre 3e place qu’à une attaque particulière supérieure de 2 buts. Les pompiers et Samu mosellans sont débordés d’appels à l’aide et de désespoir. Le préfet de Moselle déclare le plan ORSEC. On ferme les écoles et tous les lieux publics. Toute entrée ou sortie du territoire est désormais interdite, hormis pour faire le plein au Luxembourg.

88′ : C’est Fort Alamo bordel.

90′ : 5 minutes de temps additionnel. Position Latérale de Sécurité. Bave partout.

93′ : Encéphalogramme plat. Mort imminente. Pazeov29ihç!aç »yg’knjnvqkj49qnrg…

95′ : Coup de sifflet final. LE FOOTBALL CLUB DE METZ EST EN LIGUE 1 !!! 

Une saison rebondissante.

 

Les Metz Que Un Notes : 

On s’en contrebranle. ON A PERDU ! ON A ETE MAUVAIS ! ON EST EN LIGUAIN !!

Ils l’ont fait. Ils ont réussi à mener le peuple élu aux tréfonds de l’anal du football, validant une accession en Ligue 1 par la grâce d’une différence d’un seul but. Un seul but sur toute une saison. A se repasser le film des 38 matchs, il est certain qu’on trouverait aisément des buts jugés inutiles. Mais pas cette fois. Chaque but compte et le Metz Que Un Club retrouve l’élite. Le Metz Que Un Club est prêt à se faire à nouveau rouler dessus pendant 38 journées. Le Metz Que Un Club vous glisse des doigts dans tous les orifices. Le Metz Que Un Club en met partout. Le Metz Que Un Club vous aime.

La Metz Que Un Club Académie n’a pas livré ses derniers maux, et reviendra quand bon lui semblera pour faire le bilan de cette saison de tous les rebondissements.

Dr Jerhille

5 thoughts on “RC Lens – FC Metz (1-0) : La Metz Que Un Club Académie en met partout

  1. Vous pouvez remercier qui vous voulez d’en avoir mis trois au Havre à l’aller et au retour, tiens…bisous docteur, à la saison prochaine en Ligain !

  2. L’année de tous les records !
    Et celui du FC Metz n’est pas des moindres : l’accession à la ligue 1 la plus dégueulasse depuis la nuit des temps.

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