Montpellier – Troyes (4-1) : et trois plus deux moins un qui font quatre

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« Les bon comptes font les bons Amish », proverbe pennsylvanien.

 

Après des semaines et des semaines de couture intra-fessière pour forcer les volets postérieurs à rester bien serrés, voici que se libèrent une à une les ficelles précédemment ajoutées au tafanari.

Voici que les rayons disparus refont surface dans le ciel camarguais, les mouettes passent au-dessus les toits en cancanant leur envie de poiscaille, les beaux jours reviennent en quelque sorte, la pluie et la tramontane restant ferrés au sol du clapas comme à leur habitude en ces mois instables d’esprit. J’ai longtemps fait le rêve de ce soulagement, longtemps désiré ardemment que se terminent les inquiétudes et les tracas, et voilà que maintenant les Cieux ont fait de mes prières une délicieuse réalité.

Que ce fut long, ce chemin jonchés d’obstacles explicitement dressés, comme cette pauvreté offensive qui nous coûta tant de matches, ou sournoisement dissimulés, comme la cruauté couarde et mange-chiasse d’un départ soudain. Oh je me suis peu étalé sur ce coup de poignard qu’un qu’on croyait frère nous porta dans le dos. Pas une saucisse au cul, non, une dague qu’un eunuque à la voix rauque, c’est pourquoi nous tombâmes dans le piège en le pensant pourvu, asséna à la pauvre et crédule famille que nous formons. Si tu nous lis, sombre merde de sac à purin que tu es, n’oublie jamais ce que tu as fait, car nous saurons nous en rappeler. Et très bientôt d’ailleurs. Tu verras, lorsque tes pieds de bouc puant la traîtrise fouleront cette pelouse que tu sauva maintes fois du naufrage, tu auras un haut-le-cœur. Mais c’est bien nous qui vomiront de te voir avec ce blason que tu arbores maintenant. Oh nous n’avons rien contre lui va, j’aime personnellement bien ce club qui se place toujours pour ne jamais finir, il me rappelle trop mes performances en literie pour que je lui voue ne serait-ce qu’une once de mépris. Mais ta manœuvre pour le rejoindre est à gerber, à ramasser son dégueulis sur l’asphalte, à le reprendre en bouche pour le rendre à nouveau sur le sol souillé.

En t’attendant, petite pute au langage binaire, nous avons fait feu de tout bois sur ces pauvres Troyens qui n’ont même plus de cheval pour cacher leur marasme. Ils se savaient condamnés mais jamais, jamais ils n’abdiquèrent. Ils emportent certes avec eux une possession de balle à leur avantage et quelques occasions, mais pas de point. Ils prirent chaque contre comme une banderille supplémentaire dans leur lente mise à mort par l’élite. Oh l’élite, un bien grand mot lorsqu’on voit aujourd’hui le classement.

 

Les ptits à l’heure :

Oui Jourdren n’a pris qu’un but, oui il a stoppé beaucoup de tirs, mais vu la vitesse de certains d’entre eux, on aurait pu attendre dou Ravi des ballons proprement captés, il n’en fut rien, et nous eûmes droit à un joli numéro de cirque à chaque frappe, note artistique : 3.

Tout fout certes le camp dans les régions, mais on ne changera pas le nom de Roussillon, ni sa performance agréable, ni son joli but, ni sa ganache de carpe devant un oursin lui montrant son zizi, 4.

Hilton a longtemps cru à une caméra cachée en voyant arriver les attaques troyennes, revenant à la réalité après avoir vu que celles-ci pouvaient profiter de ses errements pour marquer, et n’aura donc pour une fois pas la meilleure note avec ce 3.
NB : pour des raisons de santé cardiaque, la rédaction se réserve le droit de ne pas parler de cette putana d’exclusion incroyable et encore moins de cet encatané de fils de vier de mange-merde d’arbitre Kiatoujourézon.

Mais qui c’est celui-là ? Qu’est-ce qui fait celui-là ? Complètement gaga, celui-là, mais parfois bien là. Daniel Congré va bientôt avoir sa chanson, 3.

Il a beau avoir un nom tout en musique, Rémy galère un peu à trouver l’harmonie dans son couloir, 2.

Il hésite entre être super bon avec un 5 et juste très bon avec un 4. Quelqu’un pour régler le conflit en Skhiri ?

Martin fait un match dégueulasse jusqu’au moment où il envoie une volée ma foi de fort bel acabit, 3.

Dabo ne sera jamais confondu avec le chanteur de Magic System, lui, 3.

Boudebouz est tellement bon passeur qu’on pourrait sûrement se faire plus de fric en le faisant bosser à Gibraltar qu’en le vendant à Stoke City, 5.

On raconte qu’un jour, au pays du Tchad, un jeune enfant se fit carotte son goûter, et qu’il pourchassa ses voleurs si vite qu’il réussit à récupérer son bien avant le vol, un enfant qui dépasse la vitesse de la lumière des gyrophares, qui a la note de 4, et que s’appellorio Ninga.

Camara est dans l’histoire : troisième meilleur buteur et cinquième joueur le plus capé du club. Les jaloux vont maigrir du postérieur, note>à l’infini.

 

Sanson et N’Diaye sont rentrés mais on s’en fout compère.

 

 

Le bisou vigneron.

 

 

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