Salut à toi, l’ami, l’apôtre ou le monchu,

Venant lire le récit des anges déchus.

Là, point de poésie, tu vas être déçu,

Je vais parler des joueurs, comment ils ont su

Lors du match, faire preuve de fébrilité,

Commettant ainsi pas mal d’imbécillités.

Aussi, entraîneur viré, cause : débilité.

Du coup laisse moi te faire les civilités :

Susic est dehors et Romain Revelli in

Il faudra l’or et la coke de Medellin

Dans les narines pour supporter tout ce cirque.

A moins que mon génépy calme la panique.

Veine : de vers en verres de verveine viennent

Les noms des joueurs qui vont valser comme à Vienne :

Qui dit nouveau coach dit aussi nouvelle approche :

Un vieux 4-4-2 pour ne pas rater le coche,

Tous à leur poste pour les mettre dans la poche,

Victoire impérative sinon on décroche.

Comme nous l’avait annoncé un vieil haruspice

L’aube du match est placée sous de bons auspices,

Avec Tejeda poussant Sorlin vers l’hospice,

Mais cela n’est qu’une façade, un frontispice.

Malgré le fait que nous tenions bien le ballon

Nos quelques tirs rencontrent un gardien au bras long

Et, sans l’inquiéter, lui font prendre du galon.

La victoire est possible ? Nous nous emballons !

L’emballement dure finalement peu de temps

Puisqu’une fois passée la demi-heure de jeu

Ce n’est pas un des locaux qui la met dedans

Mais un certain Madri ; ennemi heureux, de peu

Puisqu’après avoir fait d’Angoula un cocu,

C’est avec une feinte (et non une saucisse)

Que l’habile Maure nous poignarde le cul.

Coup de sifflet, c’est la mi-temps, faut que je pisse.

Au retour des vestiaires il semble assez clair

Que, comptant sur la défense et les contres éclairs,

L’adversaire blinde et rend le match indécis.

Et ainsi l’écorce des Corses s’épaissit.

A la mi-temps la neige s’est mise à tomber

Compliquant la tâche qui nous a incombé.

Nous voudrions tant avoir le torse bombé !

Hélas ! Nos chaussures semblent comme plombées.

Voyant les petits flocons tourner au blizzard,

L’arbitre, à la rencontre, apporte du bizarre

Ô temps, suspend ton vol ! Le match est arrêté

Au grand dam des spectateurs venus supporter.

J’ai, pour un bel homme, le temps d’une pensée

Son dévouement, j’ai le devoir de l’encenser

A toi Perfettu qui a dû te les cailler,

Ton image puisse ne jamais s’écailler.

Le jeu reprend pour éviter le canular.

Un carton rouge de chaque côté plus tard

Soares va marquer un but contre son camp.

Pas content, je pleure : les jours meilleurs sont quand ?

Je vois rouge sang comme des menstruations !

Et sans s’être créer de vraie situation,

Vers la défaite les Savoyards se dirigent

Ce qui me fâche, me peine, voire m’afflige.

Ainsi sur ces larmes s’achève ce récit.

Désolé de ne pas avoir été précis,

Mais j’en suis rendu à attendre le Messi.

C’est moche comme une tournante à la té-ci

Donc je continue à ne pas mettre de note.

Je fais juste passer un message à mon pote

Bruno blessé à une cuisse, ô pitié,

j’aurais plutôt dit que c’était à tes pieds.

Tu peux venir discuter compo ou tactique avec Pascal Diot-Maid et ton serviteur, pour plus d’info sur les Croix de Savoie tu peux passer chez etgblog.com et pour l’avant et l’après-match, c’est chez couleurcroix.com.

Par ailleurs, les gars de Couleur Croix lance une sympathique opération de soutien pour notre club, si tu veux te solidariser de la chose, voilà la marche à suivre :

Arvi l’ami.


Franck Ripoux.

3 thoughts on “ACA – eTG (0-2) : la Croix de Savoie dépressionne.

  1. d’un point de vue poétique, c’est magnifique.
    point de vue footballistique, c’est gothique

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.