Ajaccio-Nice (0-0) : l’Aiacciu Académie livre ses notes
C’était mieux avant
Les Ajaccio-Nice c’est comme les concerts d’I Muvrini, c’était mieux avant. Ce match ne restera pas dans les annales du football méditerranéen. Ni dans les annales du football tout court. Une rencontre ennuyante qui tranche avec le suspense et la folie de la semaine précédente contre le PSG. Comme un symbole d’Alain Orsoni en grève de la faim, on n’a rien eu à se mettre sous la dent. Même pas une pauvre occasion. Les principales actions étant … des fautes. Généralement les Niçois et les Ajacciens ne s’aiment pas et cela s’est bien remarqué sur la pelouse. Les spectateurs ont ainsi pu assister à une multitude de fautes, de chocs, de coups de coude. Première victime? Les arcades de Bruils, Bauthéac, André, Perozo. Et surtout celle de Ronald Zubar, contraint de se faire poser des points de suture. A part ça, rien. Mis à part quelques frappes de Mehdi Mostefa.
En fait, le seul moment où on a vraiment vibré c’est lors de la pause boisson de la première période. On se demandait alors combien de gorgées de Saint-Georges allait boire Laurent Bonnart.
Pas d’occasions de part et d’autre donc, un fond de jeu presque inexistant et une composition toute nouvelle pour Fabrizio Ravanelli, les satisfactions sont extrêmement rares. On notera tout de même que l’entraîneur italien fait confiance aux jeunes, comme le montre les entrées en jeu de Deville et de Popescu, qui faisaient leurs premières apparitions en pro au club. Tout de suite, les notes des joueurs.
Exit le 4-5-1 de l’ASSE et le 9-1-0 du PSG, Fabrizio Ravanelli avait concocté un 4-3-3 a l’us Albert Emon ou Alex Dupont avec deux ailiers et un milieu défensif composé de trois joueurs. Belghazouani et Diarra faisaient donc leur retour sur les ailes. Derrière, c’était l’équipe type avec la titularisation de Zubar, Bonnart et de Perozo préféré à Dielna. Benjamin André faisait son retour après son carton rouge lors de la première journée.
ANNUTAZIONI :
Guillermo Ochoa 3/5 : après avoir endossé le costume de Superman au Parc des Princes, Memo s’est cette fois-ci mué en Mohammed Ali en boxant les frappes qui venaient à lui.
Laurent Bonnart 3,5/5 : peut-être le meilleur acéiste du match. Ses interventions face aux attaquants niçois ont permis de ne pas perdre de points à domicile.
Grenddy Perozo 3/5 : son match le plus complet et le plus sérieux.
Ronald Zubar 3/5 : Ronald Zubar a inauguré le match nul à 3 points. A 3 points de … sutures. Ce qui lui vaut logiquement un 3/5.
Benjamin André 3/5 : latéral droit, un poste qui lui va comme un gant. Il a ainsi pu absorber et nettoyer toutes les saletés qui se présentaient en face de lui. Une véritable satisfaction.
Jean-Baptiste Pierazzi 3/5 : se conférer aux académies précédentes. Et aux suivantes sans doute.
Benoît Pedretti 3/5 : pas de but décisif cette fois-ci mais toujours une aussi grosse activité que Pierre Ménès dans son frigo.
Mehdi Mostefa 3/5 : si les principales occasions sont venues de lui c’est bien qu’il y avait un problème quelque part. Heureusement qu’il a prit sa chance et tenté deux frappes de loin. Bon par contre Ospina a bien rigolé en les arrêtant.
Sigamary Diarra 2/5 : normalement les résidants suisses sont calmes et neutres mais force est de constater que Genevois avait déclaré la guerre à Sigamary. Résultat, le Malien n’a jamais fait la différence.
Chahir Belghazouani 2/5 : pour l’amateur de rap qu’il est, on pourra dire qu’il a été moins tranchant qu’une punchline d’Amandine du 38.
Adrian Mutu 2/5 : on ne sait toujours pas si les Etats-Unis vont frapper la Syrie et on ne sait toujours pas si Mutu va frapper au but lors des prochains matchs. Pour la troisième fois d’affilée très discret, le roumain aura souvent déserté l’axe pour déborder sur le côté gauche. Problème, on n’avait pas besoin de lui là-bas.
I RIMPIAZZANTI :
Brandon Deville, 70ème minute, NN : on a senti toute la détermination et la maladresse d’un joueur qui faisait sa première apparition en pro à Ajaccio. Des courses un peu partout sont à mettre à son actif ainsi qu’un bon centre et une occasion de but que l’arbitre de touche a préféré stopper en levant son drapeau. On demande à revoir.
Stefan Popescu, 82ème minute, NN : une grosse faute et c’est à peu près tout.
Fabrizio Ravanelli : les deux coachs étaient habillés de la même façon : pantalon noir chemise blanche. Mais Fabrizio était tellement plus beau et plus classe que Puel. Surtout avec cette barbe grise de trois jours. Niveau look c’était parfait. Côté jeu, on s’en fout.
Bell acad’, drôle !
J’ai regardé une partie du match et le commentateur de bein a intronisé un autre joueur imaginaire: après Saméto et Léomessi, on a eu droit à Sigamarydiarra pendant 30 minutes. Pénible.
Et Ilan, et Eduardo ?
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