Ajaccio – Rodez (1-1) : le retour de l’Aligot Académie

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Un café corsé s’il vous plait !

Ca y est les enfants. Après un maintien chaotique et osons le dire, honteux suite à une bouillie bordelaise indécrottable, nos saucisses sont de retour !

Une nouvelle page qui se dévoile à nous dans ce bordel qu’est notre championnat, qui monte qui monte pas, qui descend qui descend pas… On sait aujourd’hui que les fiches sont faites et que, a priori, rien ne va bouger.

C’est donc en Corse que nos saucisses se déplacent pour la première fois cette année, face à un ours qui n’a qu’une envie : se venger de sa descente.

Les saucisses

On voit de nouveaux visages venant d’un peu partout, mais également des départs qui nous attristent. On verra ce que ça donne mais au moins le maillot claque sa mère

Le match

J’ai eu peur. J’ai sincèrement eu très peur. On se déplace chez un ancien de Ligue 1, on s’est maintenu de justesse, franchement je donnais pas cher de notre peau qu’on allait vendre à l’ours.

Mais je fût vite rassuré : la niaque est là et j’ai l’impression qu’en l’espace d’un inter-saison on a enfin appris à jouer au footeuhbôle, celui avec un ballon rond et des poteaux en sac-à-dos.

C’est la que notre Lolo national décide de planter le décors dans ce beau stade à la vue déjà sublime, c’est sur un centre parfait que la balle est plantée au fond des cages et ça n’a même pas pris le temps de l’apéro (0-1, 6e).

On respire, on s’attendait à se prendre un sale four dès le début mais voilà que nous menons. La Corse au pied de l’Aveyron pendant un temps, on profite de cette avance et on s’imagine déjà en Ligue des Champions d’ici deux ans, affrontant le Real Madrid dans un stade Paul-Lignon plein à craquer.

Mais lourd est le parpaing de la réalité sur la tartelette aux fraises de nos illusions, l’ours est loin d’être abattu et c’est en voyant une légère fenêtre ouverte avec vue sur la mi-temps qu’il prend la décision de revenir malgré une envie ruthénoise de rêver encore quarante-cinq minutes (1-1, 45+5e).

Putain il est beau ce maillot bordel

On ronge notre frein mais l’envie reste là pour essayer de décorer un peu ce stade déjà bien décoré par le fond de l’Île de Beauté, la mer et la montagne décidément c’est pas un style qui sied à la victoire.

Mais les efforts saucissesques seront vains et rien n’a finit au fond, le plantage n’aura fonctionné que le temps d’une période. Frappes contrées, têtes qui passent pas, profondeurs pas assez profondes, ya pas à chercher, ça passe pas.

C’est non sans déception que la seconde partie de match se déroule, avec frustration et déceptions. La braise est éteinte et nous devrons nous contenter de ce résultat qui est malgré tout encourageant.

Ya pas à chier il claque ce maillot putain

Les notes :

Mpasi (4/5) : notre gars sûr, tout repose sur lui, je l’aime

Vandenabeele (3/5) : aura tenu une période entière avant de se blesser, c’est toujours mieux que le gars qui l’a remplacé

Ngouyamsa (3+/5) : nouvelle tête et beau centre qui amène au but

Danger (3/5) : attention danger ! (je vais pas arrêter cette blague)

Raux-Yao (3-/5) : asperge au beurre

Abdallah (4/5) : Valbuena rayonnant, au moins lui a pas signé à Chypre

Younoussa (2+/5) : ça cavale ça cavale mais quand ça lance ça lance pas

Rajot (5/5) : premier buteur de la saison et à jamais dans mon petit cœur.

Hountondji (4/5) : oh tiens encore une nouvelle tête ! Plaisir partagé

Deprès (3/5) : loin des yeux, loin du cœur.

Buades (0/5, 45+3e) : ah te revoilà sac à viande. Ca t’a pas suffi de nous coller la honte du siècle et de commencer à faire passer notre club pour des mafieux ? Pas trop fatigué du voyage en Gironde ? Circulez monsieur vous allez empoisonner l’eau du puits.

Corredor (4/5, 63e) : le retour de l’être aimé, mon marabout avait raison

Haag (3/5, 64e) : oh tient tu es nouveau toi ? Tiens viens t’assoir avec nous ya du coca et des cookies amuse toi bien

Mendes (4/5, 84e) : s’est bien échauffé !

Taïbi (4/5, 85e) : beaucoup de nouveaux cette saison ! J’aurais beaucoup de noms à retenir cette année ! Prenez un papier et écrivez votre prénom svp !

Bref

Mon contact à la DNCG dit qu’on n’a pas affaire à un club de N1 mais qu’on a bien affaire à une L2. Quand la Ligue monte une opération qui doit pas échouer, c’est à lui qu’ils font appel pour entraîner les troupes, d’accord ? C’est le genre d’équipe qui boirait un bidon d’essence pour pouvoir pisser sur ton feu de camp. Cette équipe là, tu la largues à Bordeaux, dans un stade avec un slip de bain pour tout vêtement, sans une brosse à dent et demain après-midi tu la vois débarquer au bord de ta piscine avec un sourire jusqu’aux oreilles et le maintien en poche. Cette équipe là est une professionnelle. Si elle atteint le top 10, on sautera tous, et il restera plus qu’un grand trou au beau milieu de la Ligue 2. Alors on va trouver cette équipe, la supporter et on sera débarrassé de cette saison.

Ciao et allez le RAF !

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