AJA/ETG (3/1) La Croix de Savoie académie Icaunais plus son club
Chacun porte sa Croix.
Bonjour mes Yautus et les autres qui n’ont pas ce privilège,
La défaite contre Metz contée avec talent par Franck Ripoux relevait d’une logique sportive du moment. Mais quand tu perds à domicile avec un unique but à la 4e minute et un taux de remplissage du PDS digne du sexe d’Elie Semoun dans le vagin de Lisa Ann, il faut quand même se remettre en question.
La nostalgie. Voilà ce qu’il nous reste. Nous étions un club d’une insolente jeunesse, le grain de sel venu mettre la France en émoi ou en colère après des montées dans l’organigramme footballistique aussi fulgurantes qu’un bellâtre obséquieux surcoké dans une boîte de trading pétrolier. Nous étions les enfants déshérités du football français, les laissés pour compte de la société du ballon rond. Mais des hommes, des personnalités, un vendeur de yaourt pour qui tout le monde se lève ainsi que le peuple savoyard emmené par les fans de la première heure de Gaillard et ses ententes successives pour le faire croître, ont permis un rêve qui était pourtant inaccessible dans notre esprit pragmatique de montagnard : avoir un club de football dans l’élite française.
L’eTG en 2013
Mais comme tout enfant dont la garde n’était pas assumée par tous, tout peut rapidement partir en sucette et en pleurs. Un divorce d’actionnaires paternalistes de façade mais n’ayant pour but que l’intérêt personnel de leur hobby premier, une communication défaillante de cette famille recomposée puis décomposée, des trahisons frontales ou dissimulées, des avocats et plusieurs procès plus tard la sanction tombe. Ce bel enfant qui avait passé le stade anal avec succès, refait dans son bène et régresse la bave au bord des lèvres, avec des bulletins de notes proche du néant, EPS comprise. Perturbé par des parents indignes de l’avoir élevé dans l’optique d’une vie pleine d’amour et de soutien et l’abandonnant brutalement, il s’enfonce dans le marasme de la dépression infantile, rêve de Djihad et de prostitution sans rapports protégés.
L’eTG en 2016
Car voilà, après les turbulences d’une colonie de vacances d’été ayant tourné au drame avec la disparition de la moitié des moniteurs et de camarades talentueux dans une coulée de boue, le stage d’hiver n’a débouché que sur le renfort d’un jeune à la coupe douteuse, qui en plus répond au prénom de Dylan. C’est trop peu pour égayer une classe à l’agonie.
Le groupe avait besoin de guides expérimentés et assez malins pour nous sortir de l’impasse, le constat était pourtant simple au vu du premier semestre.
Sans mercato d’urgence (celui de janvier n’est bon qu’à cela), point de changement à venir. A moins que l’on incite à coups de fouet ce petit monde à plus de solidarité et de concentration, on va souffrir jusqu’au dernier conseil de classe.
Bref j’en ai ras le cul. J’aime ce club, j’aime ma Yaute et ça me donne encore plus le droit de le dire.
Nous nous déplacions donc dans la patrie d’Emile Louis avec la ferme intention de nous reprendre en main sans pour autant nous toucher la nouille.
Place à l’espoir, place au game.
La Compo :
Le Buffon de l’autre côté des Alpes étant toujours malheureusement absent, Durand prend place dans le but savoyard. Centonze étant toujours djeust après sa petite gêne musculaire, Soares est sur le côté gauche et Fall sur le flanc opposé. Sorlin prend place au côté de Tejeda ce bel homme. Les ailes sont occupées par Kamin et Campanharo. Le duo Barbosa – Keita est reconduit au niveau de l’attaque.
Le Match :
Temps vaginal et pelouse en bon état.
Le match s’arrête donc dés la huitième minute et une déroute défensive Fall/Appindangoye sous opiacés. Un slalom de Courtet au milieu des deux piquets précédemment nommés qui permet à Lefevbre de pousser la gonfle au fond. Erreur récurrente au demeurant, qui nous pose irrémédiablement la question suivante : va-t-on pouvoir revenir enfin dans un match ?
C’est sans compter sur notre défense digne de celle d’un Noir aux USA inculpé d’un meurtre d’une famille blanche en Virginie au milieu des années 50. Corner à la 19e de Courtet, passivité coupable de nos chers défenseurs et but de Seck, comme mon anus.
Revois ta communication mon doux eTG
Voilà, remonter une réalisation adverse étant aussi utopique que de me voir sourire devant une vanne de Gad Elmaleh, la messe est dite de mon point de vue analytique. Mais les miracles et les malentendus existant dans le football, j’évite d’exploser en plein vol et profite de la mi-temps pour noyer ma tristesse dans la chatte à ma meuf.
Trois minutes plus tard, je pense à Franck. Il est loin, je le vois regarder l’horizon de nos souvenirs de football vrai, quand régnaient Poulsen et Rabiu dans notre milieu de terrain, et Sagbo qui pouvait remonter un bloc équipe à lui tout seul. On se racontera les actes glorieux de nos Croix contre ces enculés de Qataris dans le foin mon Franck, bientôt…
Franck le Divin intervient
La deuxième mi-temps est un peu plus joyeuse pour nos couleurs : on arrive même à remporter des duels et enchaîner trois passes. Mais nous sommes aussi stériles et impuissants dans les trente derniers mètres que CR7 face à une personne du sexe opposé. Après un ¼ d’heure de pseudo football de notre part et quelques actions plus ou moins anodines, les Auxerrois se disent que bon, c’est sympa de jouer au milieu de terrain mais il faudrait bien finir la besogne. Le couperet tombe à la 76e, Adama Ba crucifiant Durand d’une frappe puissante dans les 6 mètres.
Les dés étant jetés, Centonze était entra pour son footing de reprise et marqua le but de l’honneur, d’une tête consécutive à un coup franc de Campanharo (8e passe dé au passage).
Points positifs :
– Un club russe veut s’attacher les sévices de BURNO, prions.
– Dans le sens contraire Clark Nsikulu, mon beau protégé et dernier vestige de conduite de balle du club, revient de blessure très prochainement. Notre espoir repose sur toi mon bel éphèbe.
L’image du match :
Les notes :
Défense 0/5 : Pourriez vous rester dans le match et coordonner vos efforts ? Un stage d’agressivité défensive et un camp de concentration s’impose.
Milieu 1/5 : Même remarque avec un peu plus de grinta en deuxième période. Kamin et Campanharo sur les ailes c’est non. J’opterais pour 4/3/3 pour ma part au vu des caractéristiques de chacun.
Attaque 1/5 : Vivement Clark.
La situation :
Nous sommes toujours 16es à la fin de ce match, nous passons à la différence de but du côté obscur de la force (-1) et on joue l’actuelle lanterne rouge (le Paris F.C) vendredi soir. Match primordial dites-vous ? Ah oui plutôt, oui.
Vous pouvez voir Franck Ripoux sur Twitter ainsi que ma pomme pour nous remonter le moral et nos chibres (pour vous les filles), ETG Blog pour les actus qui gravitent autour de nos Croix, et les enfants terribles de Couleur Croix pour le reste (bisous mes chatons).
Arvi mes rigadins,
Pascal Diot-Maid.
Un président a fait monter le club,un autre le détruit….