Algérie-Côte d’Ivoire (2-2), la One two three academie s’explique sur les histoires d’amour

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Avec de l’amour pas sale dedans

ne me quitte pas

Après de multiples rendez-vous manqués, une relation secrète semée d’obstacles, Feghouli a écrit la fin heureuse d’une formidable histoire d’amour entre l’Algérie et les pénaltys. Longtemps cette promise s’est refusé à nous sous le regard sévère de son père arbitre. Mais deux preuves d’amour irréfutables ont enfin convaincu l’autorité paternelle de laisser se fêter ce mariage de raison. Une célébration retardée que nous savions sans avenir, mais une célébration quand même.

Notre équipe adore quand un plan se déroule avec accrocs. L’opération « Honneur Immuable » était pourtant bien en place. 2-0 face au futur champion, voilà un peu de sucre sur cette amère compétition. Je me suis même surpris à ressentir une légère joie sous le coup du 2ème but d’El Khadra. Une action construite, une finition remarquable. One, Two, maybe three, viva ladjerie !

Alors oui, la Côte d’Ivoire préparait son quart de finale en distribuant les tickets repos à nombre de ses cadres, mais bouder son plaisir n’aurait révélé qu’un penchant masochiste. Malheureusement la Côte d’Ivoire compte dans ses rangs des leaders qui refusent la défaite et savent d’expérience qu’une CAN se gagne par la rigueur dans l’état d’esprit. Drogba est immortel, Bony est chanceux et les éléphants reviennent à égalité.

L’égalisation sans enjeu est pour moi anecdotique. L’important demeure ces buts et leurs valeurs plus sentimentales que comptables. Quand on aime…

C’est l’histoire d’un algérien, d’un tunisien et d’un marocain qui se rendent à la CAN…..

Toutefois l’information qui anime cette fin de CAN n’est pas la performance correcte de nos fennecs. Les dernières sorties de Vahid laissent planer le doute quant à son avenir à la tête de la sélection malgré le soutien affiché d’une grande partie de la presse et de la majorité des supporters (dont ce blog fait partie). L’objectif premier du mandat d’Halilhodzic a toujours été l’assouvissement du fantasme que représente la Coupe du Monde au Brésil. Vahid semblait l’homme de la situation, son sérieux et sa compétence ayant parlé pour lui.

L’ADN algérien étant composé à 80 % de « nif », la réaction première est clairement d’indiquer la direction de la sortie. S’il s’agit d’une stratégie de séduction en vue de faire languir un compagnon peu attentionné, il faut que quelqu’un lui explique les deux choses réellement importantes pour les algériens : la fierté et un autre truc. Alors diriger l’Algérie est certainement un métier extrêmement pesant, mais venant d’un technicien d’expérience ayant entrainé le PSG et un pays en pleine guerre civile, c’est léger. Bref si c’est si dur que ça et qu’il n’y a plus l’envie « C’est au fond à droite après le distributeur de Hamoud».

Rabah Saadane était présent lorsque Vahid a mis en doute son avenir à la tête de la sélection

Mbohli 3/5 : Peut pas grand-chose sur les 2 buts ivoiriens, mais sort un arrêt déterminant en fin de match. On sent, toutefois, qu’un nouveau club et un peu de concurrence en sélection ne ferai pas de mal à Rais en vue des prochaines élections.

Mesbah 2/5: Son adversaire direct étant d’un tout autre niveau que les précédents, Djamel n’a pas jouit des mêmes libertés. Malheureux sur l’égalisation ivoirienne, sa CAN a montré qu’il n’entendait pas s’assoir sur le banc.

Halliche 1/5 : Un placement hasardeux alourdit par bon nombre de relances vers l’infini et l’au-delà. Rafik est grand, costaud mais n’a les yeux que sur le ballon. Sauf que Drogba était plus grand et plus costaud et n’a d’yeux que pour le but.

Halliche a pourtant bien tenté de stopper Drogba Didier

Belkalem 2/5 Imposa un défi physique sans merci à Drogba Didier, le coupant à plusieurs reprises pour lui demander qu’est-ce qu’il disait (ici se trouve une référence). S’il est l’avenir de la sélection à ce poste son complément doit lui apporter le sens tactique lui faisant encore défaut.

Mostefa 2/5 Quelques pertes de balles dangereuses mais reste irréprochable dans l’implication et l’engagement.

Lemmouchia 2/5 : A la vue de sa titularisation, des larmes jaillirent d’enfants apeurés, des nuages couvrirent le sol algérien, des milliers de personnes se ruèrent vers la frontière malienne pour plus de sécurité. Les mayas l’avait programmé pour fin décembre, Vahid nous l’annonça hier après-midi. Et puis quoi ? Ben rien, un match solide sans être étincelant. Khaled nous as montré que pour l’instant il avait encore sa place dans les 23. Reste à confirmer mais les héros de Khartoum ne meurent jamais.

Un algérien lambda apprenant la titularisation de Lemmouchia sur le site de la Gazette du fennec

Lacen 2/5 Beaucoup de fautes mais peu de ratures, Mehdi joue la sécurité en tant que chef de l’agence sans risque. Reste une impression, peut être trompeuse, mais le capitaine semble timide pour réellement s’affirmer et, chez nous comme on le sait, le pouvoir ne se demande pas….

Guedioura 2/5 Présent comme à son habitude. Adlène récite sa mélodie hargneuse et rythmée sans les envolées lyriques qui en ferait le maestro de ce milieu de terrain.

Soudani 4/5: Percutant, buteur, provocateur. Toujours un plaisir de le voir heureux comme un gamin après ces buts, un énorme « Ohhhhhhh » sortant de sa bouche.

Boudebouz 2/5 : Une première période intéressante. Le toujours sochalien fit preuve d’une réelle qualité sur les centres et les coups de pied arrêté. Ryad et son dribble lacrymogène a tant de larmes de joies à nous offrir. Par contre la prochaine fois que l’Algérie obtient un penalty après 72 non sifflés, il faudra le mettre !

Slimani 1/5 : Un match à oublier. Rata à peu près tout, des remises aux tirs, en passant par les appels. Bref, ce n’était pas son soir. Mais je crois en Islam et sa capacité à sortir du vide de la période actuelle. Un transfert à l’étranger serait une solution.

Remplaçants

Feghouli : Une entrée fracassante et décisive. Un sang glacial sur le penalty et surtout une action de grande classe pour offrir le second but et un trop court instant de bonheur aux supporteurs. Plus que son talent, son envie aura marqué les esprits dans une équipe en attente d’un leader en attaque.

61ème minute, Sofiane Feghouli rentre en jeu.

Kadir : A failli être décisif en offrant un but à Slimani. S’est endormi à l’aéroport sur ces douces paroles « Les passagers du vol Johannesburg-Marseille sont invités à procéder à l’embarquement immédiat ». Vas-y, soit bon, passes à autre chose et reviens nous plus fort.

Tedjar : Le joueur de l’USMA n’a eu que 5 minutes pour vivre. Assez pour tirer une belle tentative au-dessus de la cible.

Tahar Fidile

Le Facebook de Tahar Fidile, c’est vraimeeeeent la dernière chance au dernier moment.

Like sinon Barracuda ne pourra pas prendre l’avion.

1 thought on “Algérie-Côte d’Ivoire (2-2), la One two three academie s’explique sur les histoires d’amour

  1. Tahar, tu es bon à lire comme du bon pain, mais j’espère que tu ne cèderas pas trop longtemps à cette mode d’utilisation abusive de gifs.

    Lovely yours,
    Rhinit

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