AS Béziers – AC Ajaccio (1-4) : I Sanguinari étaient (bien évidemment) là

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Un match à Valras, c’est l’occasion de passer quelques jours au Cap d’Agde et de voir quelques chattes et quelques culs. Au lieu de ça, on verra quelques verres de whisky et les bites des potes. Et un peu de beau jeu.

Notre tour des stades nous menaient cette fois-ci à Armand Vaquerin, le stade de Valras. Une enceinte champêtre, avec une unique et longiligne tribune, dans laquelle les 7 membres ou sympathisants d’I Sanguinari arrivent avec une bonne heure d’avance. On n’est jamais trop prévoyant. Pour une fois, l’entrée se fait gratuitement. On n’aura pas à payer pour voir un match de merde, c’est déjà ça.

On bâche tranquillement, on boit une bière tranquillement, à peine dérangés par des gamins de 18 ans qui font des allers-retours dans la tribune en roue arrière sur leur vélo. Plus loin, des gamins d’une dizaine d’années dont le sujet principal de discussion était l’ACA. « Quand j’étais petit, je croyais qu’Ajaccio c’était un club genre aux Pays-Bas », lancera même l’un d’entre eux.

Notre présence ne semble pas intriguer les autres spectateurs, qui passent devant la bâche sans tourner la tête. Il faut dire que le public ressemble plus à un public de footix que de connaisseurs. On notera la présence de maillots, de shorts et de survêtements d’Arsenal, de Dortmund, du PSG, de l’OL… Mais dans toute l’assistance, c’est un mec, en short et en blouson de moto (logique), qui retiendra notre attention. Pendant 90 minutes, il hurlera non-stop « Allez, allez » ou des – nuance – « Allez Béziers, allez Béziers ! ». Infernal.

Le reste sera anecdotique, à l’exception de notre rencontre avec Michel, un sympathisant de l’ACA venu avec son tee-shirt… du Gazelec ! Sur le terrain, l’ACA est malmené par l’AS Béziers une bonne mi-temps avant de prendre le dessus et de dérouler tranquillement, profitant de la fatigue et de l’inexpérience des adversaires. À la fin de la rencontre, plusieurs joueurs viendront nous saluer pour fêter la victoire. Une victoire putain, j’en vois pas souvent dans la saison, c’est pour ça que j’ai décidé d’aller voir les amicaux contre des équipes de National.



Après le match, retour au Cap d’Agde où nous passons trois jours de vacances. On aura bien profité ?d?e? ?l?a? ?p?l?a?g?e?,? ?d?u? ?s?o?l?e?i?l?,? ?d?e? ?l?a? ?p?i?s?c?i?n?e? du whisky, de la vodka et des meufs. Des vacances, du foot et des potes, que demander de mieux ?

Perfettu

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