Aston Villa-Newcastle (1-2), la Chateau-Neuf Académie livre ses notes

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C’est nouveau, c’est château.

nufc-aston-logoOn se retrouve pour le match d’une équipe qui ressemble plus à un camp de redressement « Famille de France » qu’à la Première Ligue, et nous, on aime ca !

Avec 5 défaites et un match nul sur les 6 derniers matchs, c’est le moment de se sortir les doigts du cul. Les bien-nommé Vilains ont un bilan tout aussi dégueu et sont juste un point derrière, c’est dire s’il est temps de se casser des bas-fonds d’un classement qui sent le pipi, comme les WC du Red Lion, un soir de beuverie.
Premier match de Sissoko, Gouffran et Yanga-Mbiwa, 4 français au coup d’envoi, c’est trop peu pour une équipe qui compte 10 fiers petits coquelets, mais on fera avec.

Va falloir s’accrocher à son caleçon bleu-blanc-rouge, car Gouffran à la place de Ba, c’est comme jouer au babyfoot avec des moufles.

Les beaux (4-2-3-1): Krul –Debuchy Coloccini Taylor Santon- Sissoko Perch- Cissé Cabaye Gutiérrez-Gouffran
Subs : Yanga-Mbiwa, Anita, Shola Ameobi, Harpe, Sammy Ameobi, Bigirimana, Williamson

Les Vilains (5-3-2 crado) : Guzan – Benett Baker Vlaar Clark Lowton- N’Zogbia Bannan(et ils savent où mettre la Bannan) Westwood- Benteke Bent.

Subs :Weiman, Agbonhalor, Lichaj, Bowery, Holman, Ireland, Given

La partie :

1-15
Contre toutes attentes, la mayonnaise du donjon semble prendre et Aston Villa ne touche pas le ballon pendant les 10 premières minutes. Cissé nous fait ses plus beaux air controles, tout semble en place. Dans nos caleçons aussi. Villa commence ensuite à se réveiller mais Taylor place des interventions propres et Coloccini balance du tacle glissé chevelu devant son but. Santon allume une mèche, bien sortie par le gardien, on se dit que tout doucement, ça va y aller.

16-30
Et là, patatra, on retombe dans nos travers, et eux qui étaient déjà nuls, ne font pas mieux.
C’est plus du foot, c’est « Tigre et Dragons » : les ballons normalement disputés de la tête sont cette fois-ci joué avec le pied. C’est caca, c’est fouillis, c’est cafouillis.

Et Sissoko apparut : certainement excédé par le bordel au milieu, il arrive comme une bombe lâchée sur Mers el-Kebir (vengeance), dégage le Vilain avec le ballon, lève la tête et passe dans l’intervalle pour Cissé qui place un plat du pied-sécurité-100% molière-croisé dans le but. Du caca vint la lumière. C’est aussi ça « le génie ». Merci Sissoko.
S’ensuit un beau pressing une belle laverie des familles, pour éviter, comme d’habitude, de se faire surprendre dans la foulée. On plussoie et on reprend une tranche de foie gras.

31-45
N’Zogbia se réveille et balance une énorme praline sur le poteau qui perturbe notre digestion.
Les latéraux sont plus en vue défensivement qu’offensivement mais ils font le taff. Debuchy s’adapte aux Anglais en sortant toute sa panoplie de tacles glissés, dont celui qui fait faire un triple saut périlleux à l’attaquant adverse. Et là, sur un mauvais dégagement des locaux, Cabaye plante un gros missile dans la lulu de 25m. Rien à dire, la classe. 2-0 avant la mi-temps et un match à peu près maitrisé, l’armée des Tounes donne de la voix à l’extérieur et c’est le minimum. Des supporters de Villa commencent à quitter le stade, c’est flatteur. Mais connaissant nos bonhommes, ce n’est pas sûr que ce soit fini, allons plutôt chercher 2 ou 3 bouteilles.

Le maillot de Debuchy est tout sale, Cabaye fait des clins d’œil, Gutiérrez est moche, c’est la mi-temps.

46-60
On note quand même qu’aucun des tirs de Villa n’est cadré en première mi-temps, ce qui fait du plaisir dedans nous à l’intérieur.
Weimann l’attaquant grassouillet Autrichien rentre à la place de Bennett et Agbonlahor rentre à la place de Bent, c’est clair ils n’en resteront pas là.
On se rassure en constatant que Bannan, cette espèce de poire, est encore là avec ce coaching aux fraises.
Comme prévu, Aston villa commence la 2eme période avec un tir cadré à 5m du but, le 1er du match, repoussé par Krul. C’est ensuite en mode marteau piqueur qu’ils tentent de la mettre, jusqu’au drame. À la 49ème, Debuchy coince un doigt de pied en sortie de surface et apprend par la même occasion qu’en Angleterre, même les gaillards de 2m qui te marchent sur le visage tout le match, sont sensibles des petons. Coup de pied de réparation transformé par Benteke, le tout après 4 minutes de pressing, ca sent le viol collectif. 2-1.

61-75
Les changements leur ont fait du bien, le scenario est inversé. Les occases franches se succèdent pour Aston villa, y a clairement le feu à la grange et Santon n’es pas d’astreinte.
Sur nos rares contres attaques, Djib… Papiss Cissé chandelle, on ne se souvient plus trop lequel on a, ni lequel on préfère.
Gutiérrez essaye ensuite de faire la bagarre et se prend un jaune. Ce qui à le mérite de casser un peu le rythme, à défaut de la gueule.
Gouffran se fait défoncer, touche un ballon toutes les 10 minutes et le vendange. On sent la correction venir mais les gars sont courageux et solidaires… pour l’instant.
Ameobi rentre à la place de Perch pour essayer de dynamiser tout ça et en mettre un 3eme en contre, plutôt que de souffrir pendant les 20 minutes restantes.

75-90
Raté. Le dernier quart d’heure est un vrai cauchemar.
Anita rentre à la place de Casper Gouffran et Yanga-Mbiwa rentre à la place de  Mamba Noir Sissoko.
On doit notre salut au caca dans les pieds d’Aston Villa, à un Krul des grands soirs et à Sinok Gutiérrez qui sauve la balle d’égalisation sur sa ligne. Micro-Bannan s’agite dans son petit périmètre pour essayer d’envoyer de longs ballons vers Benteke qui est plus fort pour toucher un défenseur que toucher un ballon.
La pression est tout de même conséquente et le match est entaché de beaucoup de fautes. C’est plus du MMA que du football. N’Zogbia est en feu et fait passer notre défense pour des gamines de 10 ans. On a peur, on tremble, on ferme les yeux.
Après avoir résisté à ces assauts, répétés pendant presque 20 minutes « la victoire est à nous ! », c’est l’heure de se congratuler. C’est rare pour nous de gagner ces matchs de type « traces monochromes dans le calbut tricolore» !

 

Les Buts :

19ème : Cafouillage au milieu, Sissoko en mode Renault 33 tonnes, dégage le porteur du ballon et passe directement à Cissé, qui contrôle dans la course et frappe croisé ras de terre. Gg

31ème : Cafouillage dans les 16m, un joueur adverse dégage de la tête en dehors de la surface,
Cabaye contrôle et frappe un magnifique pétard en pleine lulu droite. Le dimanche avec les copains, le gardien serait rentré chez lui.

49ème : Debuchy provoque un péno léger léger. Benteke s’en charge, petit filet gauche, contrepied, propre.

Les notes :

Krul 5/5 : Sauve le match à plusieurs reprises, ne peut rien faire sur le penalty, mais par pitié, va chez le coiffeur Tim. Essaye d’avoir un peu de classe française, bordel.

Debuchy 3/5 : Pas assez en vue offensivement, provoque un penalty, mais fait le taff dans l’ensemble. Mat a encore besoin d’un peu de temps pour se faire aux tartes et à la cervoise locales.

Taylor -Coloccini: 3/5 : Première mi-temps très propre avant de se faire savater en deuxième mi-temps, tout en préservant le but d’avance, c’est si rare.

Santon 1/5 : Une frappe et puis s’en va, a subi plus que Debuchy, dommage car il est bon d’habitude, le maigrichon de Provence.

Sissoko : 5/5 : A déménagé le milieu de terrain pendant 80 minutes, se fendant même d’une passe décisive. Bon début. Vas-y mon grand.

Perch : 2/5 : A beaucoup couru, beaucoup pour rien. Trop peu d’impact par rapport à Sissoko.

Cissé 4/5 (pour son but ): Air contrôles, un but et puis du déchet. Mais au moins un but. Quand il est en forme, il est génial. Mais, on ne l’a pas encore vu cette année.

Cabaye : 5/5 : Gros travail pour Yohan, qui distille de bonnes passes et allume de gros caramels, tout ce qu’on aime. Son absence nous avait fait du mal, son retour fait du mal aux autres.

Gutiérrez 3/5 : Il est volontaire, il défend, il attaque, il est partout, mais il laisse les bonnes idées au vestiaire et prend souvent de drôles de décisions. Sauve l’équipe sur la ligne. Hatem, c’est mieux.

Gouffran : 0/5 : Roi du bukkake. Tous les joueurs d’Aston Villa ont déversé leur semence sur son crâne chauve. A touché 2 ballons, les a tirés dans les gradins et s’est fait démonter comme cette trainée de Paris Hilton un soir de beuverie. Mais bon, c’est pas comme si c’était une surprise.

Subs :

Anita, Yanga-Mbiwa, Shola Ameobi : non notés, sont rentrés et ont défendu plus ou moins biens (surtout moins), comme le reste de l’équipe. Mention spéciale à Ameobi qui a quand même eu le temps de savater 2 joueurs de Villa.

Aston Villa :

Globalement, les vilains Birmin Gays ont été renvoyés à réviser leur gamme. Villa était presque atone, et le goliath Sissoko n’a fait qu’une bouchée du petit David.
N’Zogbia 5/5 : Nous a bifflé du début à la fin. Sans toi on était tranquilles, salopard. Tu ferais mieux de nous rejoindre rapido.
Bannan 5/5 : Juste pour le nom. Libre à vous de faire partager vos meilleures blagues.

Le recrutement d’un goal semble  tout de même indispensable :

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Patriotiquement,

Alain Le Chibreur.

7 thoughts on “Aston Villa-Newcastle (1-2), la Chateau-Neuf Académie livre ses notes

  1. c’est sur qu’avec ton commentaire sur Gouffran tu vas attirer tous les bordelais sur ton académie
    excellent résumé par ailleurs

  2. Agbonlahor et Ireland c est mérité qu ils soient sur le banc ou pas ? Ça fait longtemps qu on a plus entendu parler d eux.

  3. Ben Arfa il revient quand ? Il lit quel philosophe actuellement ? Et Haidara il joue quand bordel ? Déjà que Nancy l a vendu pour rien, alors qu il a que vingt piges, parce que la faillite guette le club, au moins qu il joue.

  4. Les onze joueurs français des magpies ont coûté au total en transfert trente trois millions d euros, une équipe de dingue pour que dalle, vive la L1 et la L2.

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