Brésil-Mexique (0-2) : la Uno Two Tri Académie prend la fuite
La composition :
Le match :
Comment dire… Au premier moment, on s’est dit que c’était possible. Et puis, patiemment, froidement, le Brésil a commencé à développer son jeu et à lancer offensive sur offensive sur la cage d’Ochoa. Arc-boutés en défense, les chicanos ont tenté de tenir le coup. Mais cela semblait tellement impossible. Alors ils ne l’ont pas fait.
Les notes :
Ochoa (2/5) : que pouvait-il faire ? Á part voir dans l’avenir immédiat en observant sa défense reculer à chaque fois un peu plus, rien.
Álvarez (2/5) : trop peu incisif, trop peu défensif. Le paradoxe fait homme. Remplacé par Jojo Dos Santos, qui a fait des choses peu intéressantes donc peu descriptibles.
Salcedo (2/5) : censé être celui qui crie pour rameuter les copains et sortir en tête de l’eau. Censé.
Ayala (1/5) : comme un chien courant après sa queue.
Gallardo (2/5) : il s’en lave le dos.
Márquez (1/5) : ça vieillit mal les héros. Remplacé à la mi-temps par Layún (2/5), qui a voulu sonner la révolte dans un cornet de sourd.
Herrera (2/5) : un des seuls à s’être révolté. Mais on ne blesse pas l’eau d’un coup de poing.
Guardado (1/5) : le capitaine reste dans son vaisseau qui coule.
Lozano (1/5) : pied-tendre qui a perdu la trace de la guerre.
Vela (2/5) : il a proposé, excité, tenté, bref, il s’est bougé. Mais seul.
Chicharito (1/5) : ça valait le coup de se faire une teinture à la 1990, année ou le Mexique ne fut pas au mondial. Remplacé par Jiménez, qui bah euh qui euh rien.
Voilà, le Mexique, c’est fini, mais venez faire un tour au bled, on parle tous votre langue.
Une belle équipe. L’OM devrait aller se servir dedans, complètement le bon profil et l’esprit du seul Olympique.
I beg to differ